La série "Alien" (1979-1997)

[odelay]

Faire dire à un personnage « get away from bitch « 

Je précise que j'ai pas encore vu le film j'y vais demain mais faire dire ça un personnage ca me dérange pas en tant que tel. Ce qui me dérange plus c'est toutes des allusions faites a des films qui sont sensé se passer apres ce Romulus chronologiquement. Dont cette phrase du coup. En fait dans la chronologie Alien ce n'est plus Ripley qui a dit cette phrase en premier

Tiens je viens de voir que j’avais oublié le « her » dans la citation… enfin bon, on a compris.

[tenia]

Je précise que j'ai pas encore vu le film j'y vais demain mais faire dire ça un personnage ca me dérange pas en tant que tel. Ce qui me dérange plus c'est toutes des allusions faites a des films qui sont sensé se passer apres ce Romulus chronologiquement. Dont cette phrase du coup. En fait dans la chronologie Alien ce n'est plus Ripley qui a dit cette phrase en premier.

Y a honnêtement bien plus gros comme souci de ce genre dans le film.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Faire revenir Ian Holm en deepfake - grosse connerie tant narrative que technique vu la manière dont c'est fait - comme un androïde qui n'est pas Ash mais ressemble à Ash, c'est impliquer qu'il y a toute une série d'androïde a priori assez basique ("les androïdes scientifiques") qui ont ces traits. De fait, si c'est si standard que ça, pourquoi l'équipe du Nostromo n'est pas au courant qu'Ash est un androïde ?
Je ne vois guère qu'un bien pratique "Ash était le premier, c'est dans les années qui ont suivi que le modèle a été déployé, et comme il se passe 20 ans entre Alien et Romulus, ça a laissé le temps pour", sauf que comme le film ne s'y apesantit à aucun moment, non seulement il n'explique pas pourquoi l'androïde scientifique de service doit forcément ressembler à Ian Holm, mais il vient alors créer pas juste un call-back méta-mal placé, mais une possible réelle incohérence dans le 1er film, qui n'avait rien demandé en 45 ans.

Le "legacy cut", c'est celui déjà dispo en BR je suppose ?

Le montage "long" proposé en BR est nommé l'Assembly Cut. Je suppose que par "Legacy Cut", le projet nomme le résultat final basé sur cet Assembly Cut.
Edit : effectivement : "The Legacy Cut of Alien ³ is largely made of the Assembly Cut, with minor adjustments."

[odelay]

Je précise que j'ai pas encore vu le film j'y vais demain mais faire dire ça un personnage ca me dérange pas en tant que tel. Ce qui me dérange plus c'est toutes des allusions faites a des films qui sont sensé se passer apres ce Romulus chronologiquement. Dont cette phrase du coup. En fait dans la chronologie Alien ce n'est plus Ripley qui a dit cette phrase en premier.

Y a honnêtement bien plus gros comme souci de ce genre dans le film.

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Faire revenir Ian Holm en deepfake - grosse connerie tant narrative que technique vu la manière dont c'est fait - comme un androïde qui n'est pas Ash mais ressemble à Ash, c'est impliquer qu'il y a toute une série d'androïde a priori assez basique ("les androïdes scientifiques") qui ont ces traits. De fait, si c'est si standard que ça, pourquoi l'équipe du Nostromo n'est pas au courant qu'Ash est un androïde ?
Je ne vois guère qu'un bien pratique "Ash était le premier, c'est dans les années qui ont suivi que le modèle a été déployé, et comme il se passe 20 ans entre Alien et Romulus, ça a laissé le temps pour", sauf que comme le film ne s'y apesantit à aucun moment, non seulement il n'explique pas pourquoi l'androïde scientifique de service doit forcément ressembler à Ian Holm, mais il vient alors créer pas juste un call-back méta-mal placé, mais une possible réelle incohérence dans le 1er film, qui n'avait rien demandé en 45 ans.

Le "legacy cut", c'est celui déjà dispo en BR je suppose ?

Le montage "long" proposé en BR est nommé l'Assembly Cut. Je suppose que par "Legacy Cut", le projet nomme le résultat final basé sur cet Assembly Cut.
Edit : effectivement : "The Legacy Cut of Alien ³ is largely made of the Assembly Cut, with minor adjustments."

On est d’accord pour le revenant et tout ce que tu dis. Ils auraient mis un autre acteur personne n’aurait trouvé à redire quoique ce soit, ç’aurait été plus logique et ça nous aurait épargné des effets franchement pas très réussis. En plus pendant genre qq secondes j’étais persuadé que c’était le même personnage et je ne comprenais plus rien avant de me dire mais non, il était dans le vaisseau qui a explosé, donc ça m’a fait sortir du film pour rien, juste pour du fan service merdique.

[tenia]

Tout de ce retour aurait pu être fait en animatronique, et tout de ce perso était remplaçable par un nouveau perso.

[TheGentlemanBat]

Je rapatrie mon avis à chaud sur ce 7ème volet, auquel j'ai mis un 7/10.

Je rejoins donc assez ce qui a été dit jusqu'ici sur le film de Fede Alvarez mais comme c'est une des mes franchises préférées, je surnote un peu. Étant donné la qualité de l'exécution et la relative efficacité de cet opus, très fluide dans son déroulé et bien servi par un casting de jeunes pousses méritantes (mention spéciale à la mignonnette Cailee Spaeny et à David Jonsson), j'aurais même pu grimper d'1 point supplémentaire mais les références/citations sont vraiment très, trop nombreuses. Et si certaines passent sans qu'on ne s'attarde dessus plus que de raison, d'autres en revanche détonent clairement : on aurait ainsi pu se dispenser du retour surprise d'un vieux personnage au rendu imparfait qui plus est (comme souvent avec cette technique, ça merdouille essentiellement au niveau du regard) ou bien encore de la reprise du fameux "Get away from her, you bitch !", pour ne pointer du doigt que les plus dérangeantes. Autre (petit) reproche, à mes yeux la menace xénomorphe n'est pas non plus assez présente en dépit d'un nombre de spécimens plus que conséquent sur cette station laboratoire à la dérive.

À côté de ça, lorsqu'il n'est pas occupé à faire du fan service, le métrage réserve quelques beaux moments, comme l'intro sur cette colonie où l'avenir des petites mains qui triment pour la Weyland-Yutani est aussi noir que le ciel de cette dernière ou, au rayon nouveauté, le processus de croissance de l'alien adulte dont l'extraction provoquée d'une sorte de gangue est riche en images bien dégueu. Sans oublier l'épisode de la gravité, évoqué aussi dans ce topic, qui s'inscrit comme une des séquences les plus réussies, à tous point de vue, de cet Alien : Romulus. Quant au final, s'il n'échappe pas à une impression prégnante de déjà-vu avec sa naissance monstrueuse à mi-chemin d'Alien la Résurrection et des 2 derniers opus de Ridley Scott, je l'ai trouvé plutôt chouette dans le genre. Reste à voir où tout ça nous mènera ensuite... Une chose est sûre en tous cas, le blu-ray sera mien.

[TheGentlemanBat]

Bonus vidéo qui montre bien que beaucoup de choses ont été réalisées à l'ancienne.



Et la campagne marketing inaugurée au récent Comic-Con est très sympa dans le genre.

[nunu]

Je crois que je vais mettre la meilleure note du coup

Alien : Romulus :7.5/10

Je rejoins sur beaucoup de moins l'analyse au dessus de GentlemanBat. Les réferences aux autres opus ne m'ont pas tant géné que ca, même la phrase "Get away from her, you bitch !" ne m'a pas dérange, tellement pas que quand il l'a dit je n'ai pas fait le raprochement tout de suite. Je savais qu'elle allait arriver car j'avais lu les avis qui en parlaient ici. Et c'est qu'a la fin du film que je m'en suis apercu et si j'avais pas lu ici que la phrase était réutilisé je ne l'aurais surement pas remarquén tant j'ai été pris dans le film.

Ce qui m'a gené, le retour de qui vous savez, pas toujours au top, la fin et cette créture mi homme mi alien, je sais pas ca me gène. Sinon rien trop d'autre a redire. Ah si, je n'ai strictement rien retenu de la musique, je me suis même demandé parfosi s'il y en avait. Et les dialogues pas toujours au top (ave les persos qui ont les mêmes traumas que dans les autres films du genre)

Sinon rien a redire au point de vue ambiance, violence, trouvaille, décors. Super ca m'a fait rentré dans le film et j'en suis jamais sortie. Bien aimé Cailee Spaeney aussi.

Je vais le revoir mardi avec un autre pote, je modifierais peut etre la note.

[TheGentlemanBat]

J'ai quelques réserves concernant justement la créature enfantée. Dans l'ensemble, j'adhère plutôt au design mais ce sont les proportions qui me gênent (la hauteur est abusée je trouve). Sinon, possible que j'aille le revoir avec un pote également, il devrait se jouer dans la grande salle tout confort du cinéma Publicis qui rouvre ce mercredi.

[Mosin-Nagant]

notre bestiole préférée(...)toujours autant de mal avec le fait qu'elle soit tout le temps en image de synthèse

Sauf que non, apparemment. Il y aurait eu pas mal d'effets spéciaux en durs, sur Alien: Romulus... Mea culpa (même si ça n'atténue pas mes réserves sur l'utilisation du xénomorphe).

[monk]

J'ai lu vos avis avant d'aller le voir, et le résultat est bien pire que ce à quoi je m'attendais. J'ai vraiment détesté ce film.
Le production design est bien joli, j'ai personnellement bien senti les effets en dur. Mais sinon, j'ai trouvé que rien n'allait...Les acteurs qui semblent pré-pubère (quelle âge à l'héroïne ? 13 ans ?), la tension gérée uniquement à grands coups de jump scare, bien appuyés par une musique qui doit être inécoutable en dehors des images, et les bons 30% du film qui font office de remake/reboot/best off des deux premiers volets m'ont vraiment gêné. C'est beaucoup, beaucoup trop, c'en était devenu agaçant. Toutes ces scènes à l'identique n'ont fait que me faire sortir du film.
Je n'avais pas aimé Covenant, mais il essayer d'aller quelque part, de faire suite à Prométheus (déjà bancal). Là, j'ai trouvé que le film ne servait à rien, rien d'autre que de tenter d'attirer la génération yo bitch dans l'univers. Vraiment pas pour moi.

[Brody]

Assez d'accord sur le jeunisme du casting, qui lui enlève une part de crédibilité, de profondeur. Faudra un jour réaliser que des adultes dans la trentaine sont capable de véhiculer le poids de l'exploitation, du travail pénible, mieux que des juste majeurs, au-delà du talent d'acteur, par leurs simples caractéristiques physiques et de vécu. Rain a le physique d'une stagiaire, pas d'une fin de contrat ouvrier... Même chose pour l'équipage.

J'en sors donc, et j'ai failli m'y ennuyer. On touche du doigt les limites du choix de rester fidèle aux épisodes originaux, ce nouvel opus n'innove en presque rien, toutes les situations sont attendues, tous les rebondissements prévisibles. Les motifs de satisfaction en deviennent des points de détail, des qualités qui ne (presque) jamais des grands films.
Ainsi j'ai beaucoup aimé l'exposition qui prend son temps, le production design soigné, le visuel au global (belle photo poisseuse en intérieur, plans d'espace vraiment classe) et les acteurs qui même trop jeunes font bien le boulot. Et puis quelques idées, déjà évoquées ici (l'exploitation de l'acide...). Mais c'est à peu près tout ; le film suit sa petite programmation, petites bebetes, grosses bebetes, on fait 3 groupes de 2, voire on laisse une probable infectée toute seule, etc... Et ne pas avoir repris le thème de la BO séminale est une faute impardonnable à mes oreilles ; ça aurait été autrement plus efficace que les clins d'yeux distribués ça et là.
Donc passé la mise en place, on suit la réduction méthodique des effectifs, sachant bien qui finira tout(e) seul(e) à la fin. Déjà-vu, on vous dit !

En rédigeant à l'instant, je me rappelle avoir commenté il y a quelques mois la bande-annonce en craignant un manque de surprise, un apparent effet "menu best-of" : c'est exactement ce que j'ai ressenti au final (enfin une BA pas mensongère ).

Bref, on passe un moment distrayant, pas désagréable, mais en terrain bien trop connu. Dans une semaine je l'aurai plus oublié que Covenant, probablement. J'y ai collé un 5/10, généreux et qui baissera peut-être.

[tenia]

on fait 3 groupes de 2, voire on laisse une probable infectée toute seule, etc...

Cela reste mon principal problème avec l'écriture du film : ce cliché mécanique d'une narration quasi intégralement mue par la stupidité des décisions prises, toutes l'exact opposé de ce qui laisse le max de chances de survie. Le film semble en être conscient, via un échange explicitant de possibles prises de décision pas très adroites, mais ça ne change pas que le résultat fait trop souvent rouler des yeux.

[Alexandre Angel]

ce cliché mécanique d'une narration quasi intégralement mue par la stupidité des décisions prises, toutes l'exact opposé de ce qui laisse le max de chances de survie.

Oui, mais n'est ce pas le travers de l'immense majorité des films d'horreur ?

pas taper

[tenia]

Oui, il y a de ça, mais il y a des fois où ça passe mieux que d'autres, où c'est un peu moins flagrant, moins absolument systématique (etc), donnant moins l'impression d'une écriture avant tout paresseuse sur cet aspect, genre "comment se sortir de là, comment avancer dans le film ? Ah bah on a qu'à leur faire faire n'imp'".

[monk]

Alvarez vient de l'horreur, ce expliquant cela. Il a fait un film d'horreur, moderne, où tout va très vite:

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le face-hunger n'a besoin que de quelques minutes pour inséminer son bébé, bébé qui pousse dans...les poumons cette fois (il a du se tromper de trou...) et qui grandi à vue d'oeil pour atteindre sa taille adulte là aussi en quelques minutes. Même chose avec le bébé de la dernière victime, dont on pourrait aussi débattre (il ressemble aux frigos de Prométhéus, pourtant leur ADN n'a rien à voir avec celui des xénomorphes, si ?). Mais bon...