Je n'aime pas Kubrick.
Seuls 2001, Les Sentiers de la Gloire, et Eyes Wide Shut trouvent grace à mes yeux.
Les autres me font royalement chier, je trouve Barry Lyndon long et sans intérêt, Full Metal Jacket est un film qui commence bien mais devient par la suite très quelconque (et dire que lors de la ressortie il y a qq années, il était écrit en gros sur l'affiche Célébré par les critiques du monde entier comme le plus grand film de guerre de tous les temps...) et n'atteint pas la puissance d'un Deer Hunter par exemple, Shining est plat, absolument pas flippant, et virant au ridicule à la fin, Lolita n'a plus grand chose à voir avec la perversion implicite du roman, Dr Folamour je crois que même Marie à Tout Prix m'a fait plus rire (et pourtant qu'est-ce que ce film est lourd!!).
Voilà. Je précise bien que ça n'est que mon avis. Alors évitez de trop me taper dessus
Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
Jean Eustache, La Maman et la Putain
Jeremy Fox a écrit :
Un Kubrick fan qui n'aime pas tous ses films et qui en trouve un même particulièrement médiocre.
Personne ne peut aimer le baiser du tueur.
Si moi
Sans inimitié dans cette polémique, j'aime principalement les premiers films de Kubrick qui sont : Le Baiser du tueur, L'ultime Razzia, Les Sentiers de la gloire, Lolita, Spartacus, Docteur Folamour et Barry Lyndon.
A l'exception de Full Metal Jacket, que je n'aime pas du tout, je suis très admiratif devant l'œuvre de Stanley Kubrick, sans que cela en fasse un de mes cinéastes préférés. Je suis estomaqué par la maîtrise, la puissance du style, la très haute exigence. Impressionné, parfois même béat d'admiration... mais rarement touché humainement. Je ne resservirai pas ici l'éternelle rengaine de la froideur kubrickienne. D'autant que je ne vois pas en lui le génie hautain et supérieur dont on parle souvent. Je trouve au contraire que ses films sont plus sensuels que didactiques, plus poétiques que cérébraux (quoique ça n'ait rien de contradictoire et d'incompatible). Reste que la distance qu'il place entre lui et ses personnages m'empêche d'être totalement absorbé par ses films. Cela tient de sa touche, de sa vision du monde aussi, certainement. Cela participe de son immense talent, de son art poétique. Mais cette distanciation fait que la plupart des films de Kubrick m'inspirent plus de respect, d'admiration, que de franche affection.