The Eye Of Doom a écrit : ↑17 mai 24, 09:45
Comme beaucoup ici, je savoure ces temps ci les vieux « masque et la plume ». Hier c’était « Il etait une fois en Amerique », dont l’acceuil etait pour le moins mitigé…
Quoiqu’il en soit, à part la mort ou le déclenchement d’une 3 ieme guerre mondiale, je vois pas ce qui m’empêcherait d’aller juger sur place en salle le moment venu. Je reste confiant que j’y trouverai mon bonheur.
Pour rester sur Coppola, Apocalypse Now, ça n'a pas été la grande révérence non plus. Moi, j'ai surtout en tête le Monde Diplomatique qui relativisait l'intérêt du film concernant la guerre du Vietnam.
Zelda Zonk a écrit : ↑17 mai 24, 10:32
Sinon, je ne suis pas un spécialiste des coûts de production, mais y'a quand même un truc qui m'échappe sur Megalopolis (d'ailleurs, il a choisi un titre avec effet boomerang le Coppola, c'était risqué et les journalistes vont s'en donner à cœur joie). Bref, ma question :
Si les décors sont effectivement générés en grand majorité par CGI (et ça se voit, j'en ai peur...), comment se fait-il que le film coûte une telle fortune ? (on parle de 120 millions de dollars). Où passe ce pognon ? Je pensais naïvement qu'on utilisait précisément les CGI et les effets spéciaux pour économiser sur les coûts de production induits par la fabrication de décors pharaoniques, comme dans les péplums d'antan par exemple.
Ah non, ça, c'est l'idée reçue que les studios ont grandement contribué à répandre avec leur fâcheuse tendance à vouloir que ça leur coûte le moins cher et/ou à ne pas avoir à payer les créatifs.
Lorsque le vieux copain de Coppola, Lucas, a fait la Prélogie et voulu la Trilogie Originale, il était question de faire tout en numérique (il existe une vidéo d'essai datant de 1978), mais c'est la CGI qui aurait couté trop cher pour modéliser les décors. Alors il a du remettre des maquettes et des extérieurs.
Zelda Zonk a écrit : ↑17 mai 24, 10:32
Sinon, je ne suis pas un spécialiste des coûts de production, mais y'a quand même un truc qui m'échappe sur Megalopolis (d'ailleurs, il a choisi un titre avec effet boomerang le Coppola, c'était risqué et les journalistes vont s'en donner à cœur joie). Bref, ma question :
Si les décors sont effectivement générés en grand majorité par CGI (et ça se voit, j'en ai peur...), comment se fait-il que le film coûte une telle fortune ? (on parle de 120 millions de dollars). Où passe ce pognon ? Je pensais naïvement qu'on utilisait précisément les CGI et autres effets spéciaux pour économiser sur les coûts de production induits par la fabrication de décors pharaoniques, comme dans les péplums d'antan par exemple.
Les chiffres annoncés en ligne ne sont pas forcément les chiffres réels non? et pour le rendu CGI je ne suis pas forcément étonné de ces retours cannois, car il y a plein de blockbusters qui coûtent encore plus cher que MEGALOPOLIS dont le rendu des CGI est parfois "voyant" . Les CGI sont le fléau du cinéma!
Zelda Zonk a écrit : ↑17 mai 24, 10:39Dans ce cas, je suis POUR les décors réels si ça coute moins cher, car c'est tellement plus beau à l'écran.
Je ne vais pas te contredire..
Dernière modification par mannhunter le 17 mai 24, 10:43, modifié 1 fois.
mannhunter a écrit : ↑17 mai 24, 10:40
Les chiffres annoncés en ligne ne sont pas forcément les chiffres réels non?
Autour de 100 millions de dollars est le chiffre qui revient souvent.
Coppola aurait financé la quasi globalité de ces coûts de production pour avoir "les mains libres" (sic). Il aurait même hypothéqué ses vignes californiennes, soi-disant.
LeRationaliste a écrit : ↑17 mai 24, 10:37
Pour rester sur Coppola, Apocalypse Now, ça n'a pas été la grande révérence non plus. Moi, j'ai surtout en tête le Monde Diplomatique qui relativisait l'intérêt du film concernant la guerre du Vietnam.
Pour un journal communiste et dans la mouvance "Conférence de Bandung Maoïste" est-ce réellement une surprise ?
mannhunter a écrit : ↑17 mai 24, 11:02
ça se trouve, contre toute attente, MEGALOPOLIS va recevoir un prix voire LE prix et Coppola déclarera alors:
"Si vous ne m'aimez pas, et bien je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus!"...
Qui sait, peut-être, Cannes est tellement imprévisible.
Et en même temps tellement prévisible : les retours sur le Coppola, franchement on pouvait s'y attendre. C'est un endroit où il faut parler très fort et très simplement, pour être certain d'être lu ou entendu par le plus de monde possible. Donc forcément, on en fait des caisses pour dire qu'on a adoré ou détesté.
Donc ce ne sont pas ces quelques retours (et certainement pas celui de Mehdi Omaïs) qui vont entacher ma hype pour ce film.
Sera t'il a cérémonie de cloture même s'il a pas de prix pour voir la remise de la Palme d'Honneur a son pote George Lucas ?
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
Shin Cyberlapinou a écrit : ↑17 mai 24, 00:24
J'avoue avoir pensé au Southland Tales de Richard Kelly en voyant la ba... Mais un ratage glorieux m'intéressera toujours plus qu'une œuvre fonctionnelle mais timorée.
Exactement! J'avais peur qu'on tombe sur un film "de vieux sage", bon ben apparemment c'est toujours ça d'évité!
innaperfekt_ a écrit : ↑17 mai 24, 09:26
Aïe ! Rouyer, un étoile pour le Coppola. C'est le seul critique qui zone à Cannes en qui on peut avoir confiance.
Ces retours sur le Coppola font quand même peur, et à celle-ci, n'oublions pas, s'ajoute l'indice d'un amour qu'aucun film ne voudrait: le critique J-M Frodon adore. Autrement dit, le point Godwin de l'indéfendable.
On va quand même pas commencer à noter les critiques, non plus! Ah si? Ah bon.
J'ai lu l'article de JM Frodon. Là où il est intéressant, c'est quand il compare Coppola à Don Quichotte. Ca ne m'avait pas frappé, mais même dans ses films, il fonce, et au moment où il créée, il ne se retourne pas. Il fonce. Intéressant.