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Les Blu-ray Intersections
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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Re: Les Blu-ray Intersections
Merci hâte de recevoir le mail et de les découvrir (les films comme les éditions).
- Flol
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Re: Les Blu-ray Intersections
Idem. Et j'irai chercher ma commande ce vendredi, comme ça je pourrai enfin découvrir le Koncha dès vendredi soir.Geoffrey Firmin a écrit : ↑26 févr. 24, 23:33Sur le site d'Intersections, mais le retrait est dans la boutique du Chat.
- Flol
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Re: Les Blu-ray Intersections
Enfin pu découvrir ce fameux Maria's Lovers.
Dans les passionnants bonus, John Savage et Vincent Spano disent à plusieurs reprises à quel point la Nastassja Kinski de l’époque était probablement l’une des plus belles femmes du monde.
Et quand on voit la façon dont Konchalovsky la filme ici, il est difficile de leur donner tort.
On comprend donc totalement pour quelles raisons cette Maria rend fou tous les hommes croisant son chemin, dont un John Savage comme d’habitude torturé et constamment au bord de la rupture (de là à penser que John Savage himself est quelqu’un de torture et constamment au bord de la rupture, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement). Sans oublier un Keith Carradine en chanteur coquin, avec son chapeau, sa fine moustache et son chien Dave.
Autant de personnages forts et immédiatement caractérisables, sur lesquels repose cette comédie dramatique qui permet à Koncha' de mettre également à profit ses talents de formalistes, notamment en terme de compositions des cadres. Plus d’une fois j’ai été à 2 doigts de faire un arrêt sur image sur certains plans, tant ceux-ci étaient beaux et parfaitement construits.
Tel ce plan tout simple et récurrent d’une chaise vide, désespérément seule au milieu des champs, comme en attente d’amoureux qui ne viennent plus.
Il est d’ailleurs passionnant de s’intéresser à cette drôle d’histoire d’amour, où l’on s’aime sans pouvoir s’aimer véritablement (physiquement parlant, donc). Pas le souvenir d’avoir beaucoup vu ça au cinéma.
Donc un film atypique, porté par un casting 4 étoiles (parce que j’ai oublié de parler de Robert Mitchum, John Goodman et Bud Cort), qui a aussi un petit côté The Deer Hunter dans sa façon de dépeindre une certaine Amérique rurale et sa communauté venue des pays de l’Est (la Yougoslavie, en l’occurrence), et les conséquences de la guerre sur les corps et les âmes des survivants.
Dans les passionnants bonus, John Savage et Vincent Spano disent à plusieurs reprises à quel point la Nastassja Kinski de l’époque était probablement l’une des plus belles femmes du monde.
Et quand on voit la façon dont Konchalovsky la filme ici, il est difficile de leur donner tort.
On comprend donc totalement pour quelles raisons cette Maria rend fou tous les hommes croisant son chemin, dont un John Savage comme d’habitude torturé et constamment au bord de la rupture (de là à penser que John Savage himself est quelqu’un de torture et constamment au bord de la rupture, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement). Sans oublier un Keith Carradine en chanteur coquin, avec son chapeau, sa fine moustache et son chien Dave.
Autant de personnages forts et immédiatement caractérisables, sur lesquels repose cette comédie dramatique qui permet à Koncha' de mettre également à profit ses talents de formalistes, notamment en terme de compositions des cadres. Plus d’une fois j’ai été à 2 doigts de faire un arrêt sur image sur certains plans, tant ceux-ci étaient beaux et parfaitement construits.
Tel ce plan tout simple et récurrent d’une chaise vide, désespérément seule au milieu des champs, comme en attente d’amoureux qui ne viennent plus.
Il est d’ailleurs passionnant de s’intéresser à cette drôle d’histoire d’amour, où l’on s’aime sans pouvoir s’aimer véritablement (physiquement parlant, donc). Pas le souvenir d’avoir beaucoup vu ça au cinéma.
Donc un film atypique, porté par un casting 4 étoiles (parce que j’ai oublié de parler de Robert Mitchum, John Goodman et Bud Cort), qui a aussi un petit côté The Deer Hunter dans sa façon de dépeindre une certaine Amérique rurale et sa communauté venue des pays de l’Est (la Yougoslavie, en l’occurrence), et les conséquences de la guerre sur les corps et les âmes des survivants.
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Re: Les Blu-ray Intersections
Souvenirs d'un film provoquant de troublants émois, mais ne m'ayant guère marqué cinématographiquement
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Les Blu-ray Intersections
Là où le film pêche (un peu) pour moi, c'est que ça manque un tantinet d'émotions. Ces personnages ne sont pas faciles à saisir, et c'est à la fois la force et la faiblesse de cette histoire.
Mais ça reste un film extrêmement riche et intéressant.
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Re: Les Blu-ray Intersections
Comme Rocka j’avais hésité à le prendre pour le revoir car il ne m’en reste pas grand chose. J’ai préféré prendre matewan qui ne saurait tarder.
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Re: Les Blu-ray Intersections
Grand film (contrairement à ce que Rick Blaine pense ).
Mais je réitère : Maria's Lovers mérite complètement d'y (re)jeter un œil (voire deux, si vous pouvez).
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Re: Les Blu-ray Intersections
J'ai été déçu.
La photo est très chouette, mais à part ça, je trouve le film trop bavard, alors que le récit et les personnages m'ont semblé manquer d'épaisseur, d'autant plus pour un récit si long.
Je lui redonnerai peut-être une chance un jour.
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Re: Les Blu-ray Intersections
N’oublions pas la citation prêtée par Peter Biskind à Nastassja Kinski à la fin du tournage de La Féline : « Paul, je couche toujours avec mes réalisateurs, mais avec toi il a vraiment fallu que je me force. »
Faites-moi confiance, je sais ce que je fais
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Re: Les Blu-ray Intersections
Ah...Matewan enfin dispo à la Librairie Lumiere, il sera mien cet après-midi
Me restera plus qu'à me le faire dedicacer par le plus grand admirateur du film, Rick Blaine
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Les Blu-ray Intersections
Jack Carter a écrit : ↑14 mars 24, 12:23 Ah...Matewan enfin dispo à la Librairie Lumiere, il sera mien cet après-midi
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Avec plaisir !
- Boubakar
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Re: Les Blu-ray Intersections
J'ai pu découvrir le film aujourd'hui, et tout comme les deux précédentes éditions d'Intersections, il y a un côté définitif qui se dégage des bonus, comme si tout est dit sur près de 90 minutes, avec une trouvaille hallucinante qui est un message téléphonique présenté par Macha Béranger. Il y a aussi un entretien (dans le livret) de Konchalovsky datant de 2023 et surtout, ce qui m'a plus ému que le film, un entretien de 30 minutes avec Michel Ciment sur le cinéma de Konchalovsky. Comme s'il revenait une dernière fois nous parler de ce cinéaste qu'il aimait tant (même s'il passe très vite sur Tango & Cash ).