Ringo Lam (1955-2018)
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- Machino
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Re: Ringo Lam
Par rapport aux DVD HK des années 90 et la production de Mei Ah en particulier, je trouve Full Alert de bonne qualité, mais un transfert de HK Video serait d'un autre niveau. Je préfère aussi Full Alert à School On Fire qui est mon favori des "On Fire".
- Alphonse Tram
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Re: Ringo Lam
Wild City vient de sortir à Hong Kong. Accueil sympa sans plus (grosse action mais l'histoire semble souffrir des modifs imposées) Hâte de le voir tout de même.
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- Shin Cyberlapinou
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Re: Ringo Lam
Si quelqu'un a des infos sur une (assez improbable... ) sortie française je suis prêt à attendre, mais sachez que Wild city est dispo sur le Netflix US.
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- Mogul
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Re: Ringo Lam
Toujours pas vu Wild city mais Ringo Lam n'a pas perdu de temps pour retourner derrière la caméra.
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Re: Ringo Lam
ARGHL !bruce randylan a écrit :Toujours pas vu Wild city mais Ringo Lam n'a pas perdu de temps pour retourner derrière la caméra.
Merci mec
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- Mogul
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Re: Ringo Lam
Je n'avais toujours pas vu Full alert (1997).
Maintenant que c'est fait, je ne peux cacher une certaine déception. J'attendais sans doute trop du film vu sa réputation élogieuse (cf ce topic où il régulièrement cité comme étant le meilleur film de son auteur), toujours est-il que j'ai trouvé le style un peu convenu en comparaison de l'âpreté et la sècheresse de ses films "on fire" autrement plus viscéraux et intenses (surtout School on fire). Il y a bien-sûr quelques scènes réussies voire haletantes tel la poursuite en voiture, le motocycliste touché par erreur et le final bien-sûr mais c'est sans réel éclat j'ai trouvé.
Il y manque un je ne sait quoi de folie, d'imprévisibilité qui fait que le traitement est un peu consensuel malgré quelques sursauts bienvenue comme un Lau Ching Wan obsessionnel qui insulte injustement ses hommes ou tire au milieu d'une foule de passants. C'est aussi un peu la même chose avec la relation entre lui et son alter-ego criminel qui possède quelques pistes très intéressantes comme la hantise et la culpabilité à devoir vivre avec la mort de quelqu'un sur la conscience. Sauf que dans l'ensemble ce jeu du chat et la souris semble un poil réchauffé (malgré de bonnes idées de mise en scène). En tout cas, le scénario ne parvient pas tout le temps à contourner les clichés qu'il tente de renouveler il ne parvient qu'à moitié à se hisser au niveau de ses ambitions dans le traitement psychologique.
En tout cas, j'ai eu du mal à voir le joyau noir tant plébiscité.
Cela dit, la première heure demeure efficace, régulièrement habile avec un scénario bien construit, sans temps mort et parfois palpitant mais le dernier acte avec le cambriolage manque de vraisemblance à mon goût. Sinon Lau Ching Wan est toujours aussi épatant et charismatique.
Il est cependant vraiment dommage que HKvideo qui avait édité Full Alert en VHS n'ai pas réitéré la chose en DVD car il s'agit sans conteste d'une excellente porte d'ouverture sur le cinéma hong-kongais et sur un cinéaste talentueux qui semble un peu trop oublié aujourd'hui. Un peu triste qu'aucun festival français n'aient repris son derniers films par exemple (ça aurait pile dans les cordes de l'Etrange Festival).
Maintenant que c'est fait, je ne peux cacher une certaine déception. J'attendais sans doute trop du film vu sa réputation élogieuse (cf ce topic où il régulièrement cité comme étant le meilleur film de son auteur), toujours est-il que j'ai trouvé le style un peu convenu en comparaison de l'âpreté et la sècheresse de ses films "on fire" autrement plus viscéraux et intenses (surtout School on fire). Il y a bien-sûr quelques scènes réussies voire haletantes tel la poursuite en voiture, le motocycliste touché par erreur et le final bien-sûr mais c'est sans réel éclat j'ai trouvé.
Il y manque un je ne sait quoi de folie, d'imprévisibilité qui fait que le traitement est un peu consensuel malgré quelques sursauts bienvenue comme un Lau Ching Wan obsessionnel qui insulte injustement ses hommes ou tire au milieu d'une foule de passants. C'est aussi un peu la même chose avec la relation entre lui et son alter-ego criminel qui possède quelques pistes très intéressantes comme la hantise et la culpabilité à devoir vivre avec la mort de quelqu'un sur la conscience. Sauf que dans l'ensemble ce jeu du chat et la souris semble un poil réchauffé (malgré de bonnes idées de mise en scène). En tout cas, le scénario ne parvient pas tout le temps à contourner les clichés qu'il tente de renouveler il ne parvient qu'à moitié à se hisser au niveau de ses ambitions dans le traitement psychologique.
En tout cas, j'ai eu du mal à voir le joyau noir tant plébiscité.
Cela dit, la première heure demeure efficace, régulièrement habile avec un scénario bien construit, sans temps mort et parfois palpitant mais le dernier acte avec le cambriolage manque de vraisemblance à mon goût. Sinon Lau Ching Wan est toujours aussi épatant et charismatique.
Il est cependant vraiment dommage que HKvideo qui avait édité Full Alert en VHS n'ai pas réitéré la chose en DVD car il s'agit sans conteste d'une excellente porte d'ouverture sur le cinéma hong-kongais et sur un cinéaste talentueux qui semble un peu trop oublié aujourd'hui. Un peu triste qu'aucun festival français n'aient repris son derniers films par exemple (ça aurait pile dans les cordes de l'Etrange Festival).
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
- Shin Cyberlapinou
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Re: Ringo Lam
Portrait du bonhomme, qui apparaît un peu fatigué et désabusé:
http://www.scmp.com/culture/film-tv/art ... -ringo-lam
ce qui pourrait expliquer pourquoi Sky on fire s'apparente à un sacré ratage:
http://screenanarchy.com/2016/11/review ... lames.html
http://cityonfire.com/sky-on-fire-2016-review-ringo-lam
Dommage, comme film de convalescence Wild city se défendait tout à fait...
http://www.scmp.com/culture/film-tv/art ... -ringo-lam
ce qui pourrait expliquer pourquoi Sky on fire s'apparente à un sacré ratage:
http://screenanarchy.com/2016/11/review ... lames.html
http://cityonfire.com/sky-on-fire-2016-review-ringo-lam
Dommage, comme film de convalescence Wild city se défendait tout à fait...
- Shin Cyberlapinou
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Re: Ringo Lam
https://www.yesasia.com/us/school-on-fi ... /info.html
Ah, ressortie en HD de School on fire, je n'attends pas un remaster de folie mais comme les précédentes éditions sont épuisées... Et au vu de la durée annoncée on peut sans surprise se toucher pour la version uncut (une copie VHS de 2 heures circule néanmoins sur la toile).
Ah, ressortie en HD de School on fire, je n'attends pas un remaster de folie mais comme les précédentes éditions sont épuisées... Et au vu de la durée annoncée on peut sans surprise se toucher pour la version uncut (une copie VHS de 2 heures circule néanmoins sur la toile).
- Arn
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Re: Ringo Lam (1955-2018)
Découverte de sa trilogie "on fire" ce weekend. Une plongée noire et réaliste dans le HK désabusé de la fin des 80s.
C'est violent, voir très violent, mais City et Prison ont des petits moments de répit notamment par le personnage de Chow Yun-fat assez comique (surtout dans City, entre ses pitreries et la scène dans la douche c'est un hommage à sa carrière passée ?).
Par contre dans School c'est difficile de trouver de quoi respirer. Il y a de courts interludes dans la première partie, notamment chez la grand mère, mais à part ça on est vraiment dans la noirceur total et qui traite de tout un tas de sujets de société (l'école, la police, la famille, l'abandon des anciens, la prostitution des jeunes, les triades évidemment...) par une belle panoplie de personnages. Un sacré choc, j'ai beaucoup aimé.
City est très bon aussi, j'ai trouvé le duo flic infiltré/braqueur très touchant.
Prison est bien mais la ville de HK m'a manqué et j'ai été un peu moins captivé par le récit.
C'est violent, voir très violent, mais City et Prison ont des petits moments de répit notamment par le personnage de Chow Yun-fat assez comique (surtout dans City, entre ses pitreries et la scène dans la douche c'est un hommage à sa carrière passée ?).
Par contre dans School c'est difficile de trouver de quoi respirer. Il y a de courts interludes dans la première partie, notamment chez la grand mère, mais à part ça on est vraiment dans la noirceur total et qui traite de tout un tas de sujets de société (l'école, la police, la famille, l'abandon des anciens, la prostitution des jeunes, les triades évidemment...) par une belle panoplie de personnages. Un sacré choc, j'ai beaucoup aimé.
City est très bon aussi, j'ai trouvé le duo flic infiltré/braqueur très touchant.
Prison est bien mais la ville de HK m'a manqué et j'ai été un peu moins captivé par le récit.
- nunu
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Re: Ringo Lam (1955-2018)
Undeclared War :6./10
Un Ringo Lam que je n'avais jamais vu. Son principal défaut c'est qu'il a mal vieilli et que les acteurs sont pour la plupart tous pas très bon. En vrai ce qui m'intriguait c'éest d'avoir vu la présence au casting de Vernon Wells. En fait le casting international dessert le film, les acteurs locaux sont pas bon, même la pauvre Rosamund Kwan a un rôle qui ne sert a rien. Par contre si vous chercher du défouraillage vous avez frappé a la bonne porte, de ce côté la c'est du pur Ringo Lam, nihiliste et violent. au bout de 20 minutes de films on a deja cessé de compter les morts tant il y a en a eu. Les Scènes d'action sont bien filmés mais parfois ya des types qui sortent de n'importe ou et qui mettent a tirer dans le tas. Bref un Ringo Lam mineur dans sa filmographie mais pour sa fusillade début c'est a voir.
Un Ringo Lam que je n'avais jamais vu. Son principal défaut c'est qu'il a mal vieilli et que les acteurs sont pour la plupart tous pas très bon. En vrai ce qui m'intriguait c'éest d'avoir vu la présence au casting de Vernon Wells. En fait le casting international dessert le film, les acteurs locaux sont pas bon, même la pauvre Rosamund Kwan a un rôle qui ne sert a rien. Par contre si vous chercher du défouraillage vous avez frappé a la bonne porte, de ce côté la c'est du pur Ringo Lam, nihiliste et violent. au bout de 20 minutes de films on a deja cessé de compter les morts tant il y a en a eu. Les Scènes d'action sont bien filmés mais parfois ya des types qui sortent de n'importe ou et qui mettent a tirer dans le tas. Bref un Ringo Lam mineur dans sa filmographie mais pour sa fusillade début c'est a voir.
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »