Je n'aime pas le jazz

[tchi-tcha]

Il était une fois dans le sujet Dans vos esgourdes en ce moment !

Ahmad Jamal à New York en 2011 :

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Autumn Rain

Je n'aime pas le jazz.

Quelle drôle d'idée.
Tu m'écouteras ça en boucle 50 fois pour la peine :


Oliver Nelson - Stolen Moments

Je ne me force plus. Je me suis longtemps forcé. Coltrane, Miles Davis, et toute la clique, je les ai écouté longtemps (mais jamais longtemps), acheté même des disques mais ça m'a jamais branché. Ca me semble être de la musique pour musicien.

Et dans un film de Woody Allen ou de Clint Eastwood, ça passe mieux ou bien c'est toujours une musique élitiste ?

Etant dans le même cas que Murphy je me permets de répondre, selon les films et la quantité de Jazz ça passe, mais alors que j'ai vu tous les Eastwood qui est un de mes réals préférés je n'ai jamais vu Bird. Et Whiplash m'a fait saigner les oreilles comme jamais

Idem.

(Note : on ne dit pas idem, on écrit +1)

Je n'aime pas le jazz.

Le cool Jazz peut précisément être une alternative d'approche intéressante aux réfractaires du caractère abstrait de la musique jazz.







Et parmi les contemporains qui ont ouvert cette musique à des tonalités pop :

Deux topics cousins :
- un Topic Jazz où MJ demande des recommandations en jazz sur ce forum de métaleux
- un Top Jazz avec plein de recommandations (pour ceux qui aiment cette musique élitiste)

[Rockatansky]

Je n'aime pas le jazz.

Oui mais non en fait

[Alexandre Angel]

Le cool Jazz peut précisément être une alternative d'approche intéressante aux réfractaires du caractère abstrait de la musique jazz.

Et aussi le jazz des origines (je pense au ragtime) et les formations orchestrales des années 20-30, puis 40. Louis Armstrong, King Oliver, Sidney Bechet peuvent être des alternatives de charme pour ceux qui coincent sur l'évolution "élitiste" du jazz, par opposition à ses racines populaires.
Il y a également le jazz vocal porté par les voix merveilleuses des années 30-40-50.

[murphy]

La première fois que j'ai entendu du jazz, c'était dans "Ascenseur pour l'échafaud". J'ai cru que j'aimais le jazz mais en fait, c'est le film que j'aimais. Du coup, je m'y suis collé. Mais dans la souffrance et la douleur (Coltrane, Eric Dolphy, Albert Ayler, Thelionous Monk, etc.).

Le seul truc que j'écoute aujourd'hui, c'est Nina Simone mais je considère pas ça vraiment comme du jazz, on pourrait très bien dire que c'est une chanteuse de blues.

Comme Rocka, le jazz au cinéma, ça passe selon le genre (dans Collatéral, si Tom Cruise ne flingue pas le musicien dans la scène du club de jazz, c'est moi qui m'y serait collé) et surtout selon la durée.
Les disques, c'est beaucoup trop long, ils font tous leur solo à tour de rôle, trompettiste, saxophoniste, tous y passent ; chacun voulant impressionner les copains. Je trouve ça démonstratif. Et le son souvent strident.

Les Inconnus résument parfaitement ce que je pense du jazz (à 4'47). Ado, chez un disquaire où j'allais, y'avait des clients quinquas, c'étaient un peu les mêmes. Au milieu, j'étais paumé.

[Karras]

Le cool Jazz peut précisément être une alternative d'approche intéressante aux réfractaires du caractère abstrait de la musique jazz.

ou l'electro jazz de St Germain

[Supfiction]

Les Inconnus résument parfaitement ce que je pense du jazz (à 4'47). Ado, chez un disquaire où j'allais, y'avait des clients quinquas, c'étaient un peu les mêmes. Au milieu, j'étais paumé.

C’est ce que devaient ressentir certains en passant sur ce forum.

[Rockatansky]

Le cool Jazz peut précisément être une alternative d'approche intéressante aux réfractaires du caractère abstrait de la musique jazz.

Et aussi le jazz des origines (je pense au ragtime) et les formations orchestrales des années 20-30, puis 40. Louis Armstrong, King Oliver, Sidney Bechet peuvent être des alternatives de charme pour ceux qui coincent sur l'évolution "élitiste" du jazz, par opposition à ses racines populaires.
Il y a également le jazz vocal porté par les voix merveilleuses des années 30-40-50.

Il y a aussi une constante des fans de jazz, celle de vouloir à tout prix te convaincre de l'excellence de cette musique

[Supfiction]

Le seul truc que j'écoute aujourd'hui, c'est Billie Holiday mais je considère pas ça vraiment comme du jazz, on pourrait très bien dire que c'est une chanteuse de blues.

Blues ou jazz vocal ou variété américaine, les frontières sont poreuses et difficiles à identifier. C’est en fait, à l’exception de la country, toute la chanson américaine (Great American Songbook) des années 20 aux années 60 qui est portée par le jazz. Pour ma part, c’est la découverte à 13 ans du film Quand Harry rencontre Sally qui a été une révélation déterminante et m’a fait entrer dans cet univers.
Une scène de September m’avait egalement beaucoup marquée si je ne me trompe pas, autour d’un disque.

[John Holden]

Et aussi le jazz des origines (je pense au ragtime) et les formations orchestrales des années 20-30, puis 40. Louis Armstrong, King Oliver, Sidney Bechet peuvent être des alternatives de charme pour ceux qui coincent sur l'évolution "élitiste" du jazz, par opposition à ses racines populaires.
Il y a également le jazz vocal porté par les voix merveilleuses des années 30-40-50.

Il y a aussi une constante des fans de jazz, celle de vouloir à tout prix te convaincre de l'excellence de cette musique

Pas faux !

[AtCloseRange]

https://www.facebook.com/watch/?v=2520879754598755

[Supfiction]

[murphy]

Le seul truc que j'écoute aujourd'hui, c'est Billie Holiday mais je considère pas ça vraiment comme du jazz, on pourrait très bien dire que c'est une chanteuse de blues.

Blues ou jazz vocal ou variété américaine, les frontières sont poreuses et difficiles à identifier. C’est en fait, à l’exception de la country, toute la chanson américaine (Great American Songbook) des années 20 aux années 60 qui est portée par le jazz.

Je me suis trompé, je voulais parler de Nina Simone.

[Supfiction]

Effectivement, je la classerais plus spontanément dans le rhythm and blues.

[tchi-tcha]

Il y a aussi une constante des fans de jazz, celle de vouloir à tout prix te convaincre de l'excellence de cette musique

Il y a aussi cette façon plus subtile de t'expliquer que tu écoutes déjà du jazz sans le savoir.
C'est Infaillible !

Exemple : "tu sais, ce groupe de blues-rock, en fait ses racines viennent du jazz"
(ça marche aussi avec le funk, la soul, le hip-hop, Mireille Mathieu, etc)

Autre exemple : "parce que tu sais, si tu aimes Clint Eastwood ou Ascenseur pour l'échafaud, tu aimes déjà le jazz sans le savoir"

Et je ne vous parle même pas de David Lynch.
Oh et puis si, ça marche à tous les coups :

Spoiler (cliquez pour afficher)

"Parce que tu vois, Lost Highway c'est pas seulement un grand film sur la masculinité toxique, sa structure est celle d'un morceau de free jazz !"



"Tu sais, Twin Peaks c'est pas seulement la première série à parler de masculinité toxique, c'est aussi une ambiance très jazzy !"

IN-FA-YI-BLEUH, j'vous dis !

[Rockatansky]

Moi ce dont je me souviens chez Lynch côté musique c'est ça



ou ça