Pourtant un film d'Outsider demande absolument pas de résultat.Joshua Baskin a écrit : ↑3 nov. 23, 13:51 Grand Paris (Martin Jauvat) : 3/10
L'intention est bonne, le résultat beaucoup moins.
Classement des sorties Cinéma/VOD 2023 [clos]
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
Trouver ce film "visuellement et thématiquement quelconque" (dixit notre Metal God), c'est un sommet de paresse intellectuelle. On a beau avoir l'habitude, y'a des claques qui se perdent. Ce qui ne veut pas dire que je sois supra-enthousiaste pour autant :
Le garçon et le héron (Hayao Miyazaki) 7,5/10
(Après l'autobiographie (Le vent se lève), voilà à présent le testament artistique du maître. D'un rythme lent, pas son film le plus aimable, certainement pas le plus accessible, possiblement son œuvre à la fois la plus étrange et la plus libre, dans laquelle Miyazaki dialogue avec lui-même et avec ses films en s'interrogeant sur la mort, sur la création et ce qu'il en restera. Le garçon et le héron (dont le titre original "Et vous, comment vivrez-vous ?" est bien plus explicite) est un film-somme facile à admirer mais plus difficile à aimer. D'autant plus difficile à aimer que susciter l'adhésion ou l'empathie du spectateur semble être le cadet de ses soucis. Pas d'enthousiasme ni d'attachement pour moi,donc, mais un film vers lequel il faudra néanmoins revenir parce qu'une seule vision est très loin d'en épuiser la richesse vertigineuse.)
Le garçon et le héron (Hayao Miyazaki) 7,5/10
(Après l'autobiographie (Le vent se lève), voilà à présent le testament artistique du maître. D'un rythme lent, pas son film le plus aimable, certainement pas le plus accessible, possiblement son œuvre à la fois la plus étrange et la plus libre, dans laquelle Miyazaki dialogue avec lui-même et avec ses films en s'interrogeant sur la mort, sur la création et ce qu'il en restera. Le garçon et le héron (dont le titre original "Et vous, comment vivrez-vous ?" est bien plus explicite) est un film-somme facile à admirer mais plus difficile à aimer. D'autant plus difficile à aimer que susciter l'adhésion ou l'empathie du spectateur semble être le cadet de ses soucis. Pas d'enthousiasme ni d'attachement pour moi,donc, mais un film vers lequel il faudra néanmoins revenir parce qu'une seule vision est très loin d'en épuiser la richesse vertigineuse.)
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Le Garçon et le Heron (Hayao Miyazaki) : 6

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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
La po complisAlibabass a écrit : ↑3 nov. 23, 21:59Pourtant un film d'Outsider demande absolument pas de résultat.Joshua Baskin a écrit : ↑3 nov. 23, 13:51 Grand Paris (Martin Jauvat) : 3/10
L'intention est bonne, le résultat beaucoup moins.
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c'est normal.

El Llanto (Pedro Martín Calero, 2024)
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
C'est un film de reveur et de glandeur, qui demande rien a personne. Comme Dinosaur Jr ou The Sea And Cake en musique.
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
Ça n’excuse en rien sa médiocrité. C’est pas parce que le mec a traité ça n’importe comment en mode « stoner » que ça le rendrait immédiatement plus attachant, voire interessant.
Ça reste médiocre et c’est tout.
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
OK ( ... et je vais pas allez plus loin).
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
Five Nights At Freddy's : 2/10 et je suis gentil
je suis vraiment obligé de noter cette merde ?
je suis vraiment obligé de noter cette merde ?
Dernière modification par nunu le 5 nov. 23, 09:45, modifié 1 fois.
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Haunting in Venice - 6/10
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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
Le règne animal (Cailley - 04/10/2023) 8/10
Le mélange des genres a fonctionné pleinement sur moi : il y a plusieurs films en un, et je les ai tous appréciés. Quelques bémols ponctuels sur le rendu visuel ou l'interprétation, mais le film me semble être un rare exemple d'élément de A∩B∩C∩D avec A = "film français", B = "film de genre", C = "film d'auteur", D = "film accessible au grand public". En ce sens, son succès (modeste mais réel) est largement mérité.
Killers of the Flower Moon (Scorsese - 18/10/2023) 7/10
Un film loin d'être agréable, mais résolument brillant dans son style, son écriture et son interprétation (quel plaisir de revoir De Niro jouer une telle ordure). Je trouve toutefois que le choix du film de se concentrer sur la figure d'Ernest et d'en partie reléguer Millie au deuxième plan pendant la deuxième partie du film affaiblit l'intention affichée de rendre sa dignité à la nation Osage.
Le Garçon et le Héron (Miyazaki - 01/11/2023) 6,5
Quel brio dans la forme, mais j'avoue que j'ai décroché lors de la partie pélican/perruche cannibale, et que je trouve parfois la narration confuse (notamment en termes de topographie). Dernière partie émouvante.
Une année difficile (Toledano & Nakache - 18/10/2023) 6,5
L'équilibre entre les deux sujets (le surendettement et la baisse du pouvoir d'achat / l'action militante écologique) n'est pas toujours bien trouvé, quitte à être parfois contreproductif, mais c'est souvent drôle, très bien joué, et je suis évidemment sensible au parfum "italien" (les plans successifs de débrouille qui confinent à un art de la loose). C'est par ailleurs un des premiers films que je vois qui intègre pertinemment à sa narration l'imagerie du confinement
La Merveilleuse histoire de Henry Sugar (Anderson - 27/09/2023) 6,5
Roald Dahl sied à Wes Anderson, qui déploie son art de la distanciation ironique et du bricolage scénique avec brio. Je mets une note collective, mais des quatre films, c'est peut-être Ratcatcher que j'ai préféré.
Les feuilles mortes (Kaurismaki - 20/09/2023) 6
J'en attendais probablement trop... C'est joli et touchant, mais si je compare aux Kaurismaki que j'aime le plus, on est tellement en mode mineur.
Second tour (Dupontel - 25/10/2023) 5,5
J'ai de la sympathie pour le cinéma d'Albert Dupontel, y compris dans ses imperfections (d'écriture ou de jeu). La fable est cette fois inégale, et la potentielle portée politique est vraiment affaiblie par la naïveté du traitement (en réalité centré, une nouvelle fois, sur des questions d'identité familiale).
Wahou ! (Podalydès - 07/06/2023) 5,5
Sympathique, mais anecdotique. J'ai comme d'habitude apprécié des numéros d'acteurs, des répliques bien senties ou de furtifs élans poétiques, mais on est loin des plus belles réussites de Bruno Podalydès.
Nina et le secret du hérisson (Gagnol et Felicioli - 11/10/2023) 5,5
Mignon récit d'aventure à hauteur d'enfants.
Mission: Impossible – Dead Reckoning Partie 1 (McQuarrie - 12/07/2023 5
Efficace, mais finalement peu impressionnant. Le sujet de l'IA, passionnant au demeurant, est escamoté au profit de l'habituel cahier des charges touristique et spectaculaire (la poursuite en pot de yaourt ou le combat sur le toit du train, comme dans le dernier Indy, je commence à m'en lasser...)
Le livre des solutions (Gondry - 13/09/2023) 5
Pierre Niney se démène, mais Gondry a tellement gratiné son auto-portrait qu'il est difficile de s'attacher. Je trouve également le film finalement presque timoré sur le plan visuel.
Omar la fraise (Belkeddar - 24/05/2023) 4,5
ça commence comme du sous-Guy Ritchie (voire pire, du Romain Gavras) viriliste et tape-à-l'oeil, mais le film conquiert progressivement du coeur, grâce au personnage féminin.
Les Ames soeurs (Téchiné - 12/04/2023) 4,5
On dirait que la volonté de pudeur empêche Téchiné de traiter vraiment ses sujets potentiels. On reste en permanence à la lisière de choses passionnantes, mais le film ne franchit jamais de pas ni narratif, ni émotionnel, ni formel. J'ai également eu un problème avec la direction d'acteurs, notamment pour Noémie Merlant, trop circonscrite à un registre buté.
Le comte (Larrain - 15/09/2023) 4
L'image est splendide. Pour le reste, je crois que le film se situe trop à la lisière de ma capacité à suspendre mon incrédulité et à pouvoir tout accepter comme postulat. Ne croyant pas à ce que je voyais, je m'en suis désintéressé.
Bonne conduite (Barré - 29/03/2023) 4
Je me posais la question, j'ai la réponse : non, Laure Calamy ne peut pas tout sauver. Manque de rythme, description trop convenue des personnages, et humour faiblard, ça ne fonctionne pas.
Le Rêve de Daisy (Cussy - 30/08/2023) 3,5
Un film d'animation australien qui pioche une peu partout (Disney/Dreamworks/Illumination) de façon assez paresseuse : on anticipe tout, c'est un peu braillard, et c'est loin d'être joli.
Crazy Bear (Banks - 15/03/2023) 2
Pourquoi j'ai regardé ça ? Et dire que ça dit s'inspirer des frères Coen, pitié. C'est moche, c'est long, c'est très antipathique, et ce n'est presque jamais drôle.
Le mélange des genres a fonctionné pleinement sur moi : il y a plusieurs films en un, et je les ai tous appréciés. Quelques bémols ponctuels sur le rendu visuel ou l'interprétation, mais le film me semble être un rare exemple d'élément de A∩B∩C∩D avec A = "film français", B = "film de genre", C = "film d'auteur", D = "film accessible au grand public". En ce sens, son succès (modeste mais réel) est largement mérité.
Killers of the Flower Moon (Scorsese - 18/10/2023) 7/10
Un film loin d'être agréable, mais résolument brillant dans son style, son écriture et son interprétation (quel plaisir de revoir De Niro jouer une telle ordure). Je trouve toutefois que le choix du film de se concentrer sur la figure d'Ernest et d'en partie reléguer Millie au deuxième plan pendant la deuxième partie du film affaiblit l'intention affichée de rendre sa dignité à la nation Osage.
Le Garçon et le Héron (Miyazaki - 01/11/2023) 6,5
Quel brio dans la forme, mais j'avoue que j'ai décroché lors de la partie pélican/perruche cannibale, et que je trouve parfois la narration confuse (notamment en termes de topographie). Dernière partie émouvante.
Une année difficile (Toledano & Nakache - 18/10/2023) 6,5
L'équilibre entre les deux sujets (le surendettement et la baisse du pouvoir d'achat / l'action militante écologique) n'est pas toujours bien trouvé, quitte à être parfois contreproductif, mais c'est souvent drôle, très bien joué, et je suis évidemment sensible au parfum "italien" (les plans successifs de débrouille qui confinent à un art de la loose). C'est par ailleurs un des premiers films que je vois qui intègre pertinemment à sa narration l'imagerie du confinement
La Merveilleuse histoire de Henry Sugar (Anderson - 27/09/2023) 6,5
Roald Dahl sied à Wes Anderson, qui déploie son art de la distanciation ironique et du bricolage scénique avec brio. Je mets une note collective, mais des quatre films, c'est peut-être Ratcatcher que j'ai préféré.
Les feuilles mortes (Kaurismaki - 20/09/2023) 6
J'en attendais probablement trop... C'est joli et touchant, mais si je compare aux Kaurismaki que j'aime le plus, on est tellement en mode mineur.
Second tour (Dupontel - 25/10/2023) 5,5
J'ai de la sympathie pour le cinéma d'Albert Dupontel, y compris dans ses imperfections (d'écriture ou de jeu). La fable est cette fois inégale, et la potentielle portée politique est vraiment affaiblie par la naïveté du traitement (en réalité centré, une nouvelle fois, sur des questions d'identité familiale).
Wahou ! (Podalydès - 07/06/2023) 5,5
Sympathique, mais anecdotique. J'ai comme d'habitude apprécié des numéros d'acteurs, des répliques bien senties ou de furtifs élans poétiques, mais on est loin des plus belles réussites de Bruno Podalydès.
Nina et le secret du hérisson (Gagnol et Felicioli - 11/10/2023) 5,5
Mignon récit d'aventure à hauteur d'enfants.
Mission: Impossible – Dead Reckoning Partie 1 (McQuarrie - 12/07/2023 5
Efficace, mais finalement peu impressionnant. Le sujet de l'IA, passionnant au demeurant, est escamoté au profit de l'habituel cahier des charges touristique et spectaculaire (la poursuite en pot de yaourt ou le combat sur le toit du train, comme dans le dernier Indy, je commence à m'en lasser...)
Le livre des solutions (Gondry - 13/09/2023) 5
Pierre Niney se démène, mais Gondry a tellement gratiné son auto-portrait qu'il est difficile de s'attacher. Je trouve également le film finalement presque timoré sur le plan visuel.
Omar la fraise (Belkeddar - 24/05/2023) 4,5
ça commence comme du sous-Guy Ritchie (voire pire, du Romain Gavras) viriliste et tape-à-l'oeil, mais le film conquiert progressivement du coeur, grâce au personnage féminin.
Les Ames soeurs (Téchiné - 12/04/2023) 4,5
On dirait que la volonté de pudeur empêche Téchiné de traiter vraiment ses sujets potentiels. On reste en permanence à la lisière de choses passionnantes, mais le film ne franchit jamais de pas ni narratif, ni émotionnel, ni formel. J'ai également eu un problème avec la direction d'acteurs, notamment pour Noémie Merlant, trop circonscrite à un registre buté.
Le comte (Larrain - 15/09/2023) 4
L'image est splendide. Pour le reste, je crois que le film se situe trop à la lisière de ma capacité à suspendre mon incrédulité et à pouvoir tout accepter comme postulat. Ne croyant pas à ce que je voyais, je m'en suis désintéressé.
Bonne conduite (Barré - 29/03/2023) 4
Je me posais la question, j'ai la réponse : non, Laure Calamy ne peut pas tout sauver. Manque de rythme, description trop convenue des personnages, et humour faiblard, ça ne fonctionne pas.
Le Rêve de Daisy (Cussy - 30/08/2023) 3,5
Un film d'animation australien qui pioche une peu partout (Disney/Dreamworks/Illumination) de façon assez paresseuse : on anticipe tout, c'est un peu braillard, et c'est loin d'être joli.
Crazy Bear (Banks - 15/03/2023) 2
Pourquoi j'ai regardé ça ? Et dire que ça dit s'inspirer des frères Coen, pitié. C'est moche, c'est long, c'est très antipathique, et ce n'est presque jamais drôle.
Me, I don't talk much... I just cut the hair


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Re: Classement des sorties Cinéma/VOD 2023
Excroissance : 7/10
Merci Flol d’avoir mis un peu de lumière sur cet excellent film que je n’aurais sans doute jamais regardé autrement, vu sa sortie très discrète. Je me suis laissé embarquer par l’histoire et je n’ai même pas vu venir le twist qui, avec le recul, est pourtant évident. Une très bonne surprise.
Mystère à Venise : 5/10
Comme les précédents épisodes, ce n’est pas honteux mais j’ai déjà presque tout oublié.
The Outwaters : 3/10
Une première partie gonflante, une seconde partie qui aurait pu être intéressante mais qui est plombée par une photo éclairée à la lampe torche timbre poste avant de tomber dans la provoc facile et un peu ridicule (cette fin, mon dieu…). Bref, encore un found footage raté.
Merci Flol d’avoir mis un peu de lumière sur cet excellent film que je n’aurais sans doute jamais regardé autrement, vu sa sortie très discrète. Je me suis laissé embarquer par l’histoire et je n’ai même pas vu venir le twist qui, avec le recul, est pourtant évident. Une très bonne surprise.
Mystère à Venise : 5/10
Comme les précédents épisodes, ce n’est pas honteux mais j’ai déjà presque tout oublié.
The Outwaters : 3/10
Une première partie gonflante, une seconde partie qui aurait pu être intéressante mais qui est plombée par une photo éclairée à la lampe torche timbre poste avant de tomber dans la provoc facile et un peu ridicule (cette fin, mon dieu…). Bref, encore un found footage raté.