Attention, il ne faut pas rester bloqué là-dessus. Elle n'apparaît à l'écran que dix minutes à tout casser, et le film a suffisamment d'autres problèmes (les gamines qui jouent comme des savates, l'exorcisme neuneu à la sauce numérique...).
En cinquante ans, le personnage d'Ellen Burstyn a écrit des livres, donné des conférences, parcouru le monde pour étudier toutes les formes de religions, on la consulte jusqu'au Vatican, mais elle reste avant tout une maman.
Et que font les parents lorsque leur enfant loue son premier logement étudiant ? Ils apportent le chèque de caution et ensuite ils dégagent. Elle fait la même chose : elle sert de caution pour vendre ce relegacy comme une suite directe du Friedkin. D'où les images subliminales (à côté de la plaque), les chiens qui se battent dans l'intro (parce que y'en avait aussi au début du Friedkin), le thème archi-connu qu'on entend quand quelqu'un dit le mot "exorcisme" (non, ça je ne le digère toujours pas
)... Dévotion renouvelle la série (deux fillettes, deux familles, deux rapports à la foi) tout en donnant des gages de fidélité/continuité. Franchement, je ne vois pas comment il pourrait se planter, c'est parti pour être du même niveau que la trilogie Halloween 
Ce qui me fait peur, c'est davantage ça :
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