Classement des sorties Cinéma/VOD 2023 [clos]

[nobody smith]

Project X-traction (Netflix) 3.5/10

[Outerlimits]

La maison du mal : 5/10

[-Kaonashi-]

Barbie : 6

[Aurel78]

The Fabelmans 9/10
Oppenheimer 9/10
Je verrai toujours vos visages 8.5/10
Master Gardener 8/10
Empire of light 8/10
De grandes espérances 7.5/10
Babylon 7.5/10
Vers un avenir radieux 7.5/10
Tar 7/10
Mon crime 7/10
En plein feu 6.5/10
Les trois mousquetaire : D'Artagnan 6/10
Super Mario Bros, le film 5/10
Alibi.com 2 5/10

[Flol]

Bird Box Barcelona : 4/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

"Pffffff". C'est grosso modo ma première réaction dès que je termine un film estampillé Netflix. Et c'est encore le cas ici, avec ce spinoff d'un film déjà pas terrible, qui a pour lui uniquement le fait de changer un peu de cadre (même si on sent clairement qu'un paquet de séquences extérieures ont été tournées en studio et non pas à Madrid, merci les fonds verts dégueulasses) et de proposer une nouvelle variation de méchants.

Sauf que dans ce type de films, le principe du "la véritable menace est humaine" est éculée à mort. On se retrouve donc face à un film très peu surprenant, où l'on sait au bout de 12 minutes qui seront les deux survivants, qui va les aider, quel personnage aura droit à sa rédemption finale, etc...
Soit j'ai vu beaucoup trop de films de ce style dans ma vie (c'est très probable), soit c'est un script qui pue la paresse (ce qui est fort probable aussi).

Voir les frères Pastor s'atteler à ce projet avait aiguisé ma curiosité, mais c'est bien la preuve que le cahier des charges made in Netflix est beaucoup trop fort pour quiconque (on a évidemment droit à une fin ouverte annonçant une inévitable suite, puisque c'est l'époque qui veut malheureusement ça).

[Watkinssien]

The Fabelmans 9/10
Oppenheimer 9/10
Je verrai toujours vos visages 8.5/10
[...]
Babylon 7.5/10

[nobody smith]

Le Grand magasin (sortie le 22/11/23) 8/10

[Karras]

War Pony (6/10)
Insidious : the Red Door (4/10)

[Manolito]

Thé first slam dunk 7/10

[tchi-tcha]

C'est encore pas aujourd'hui que Watkinssien me fera un de ses fameux bisous du pouce, je le sens...

Le Manoir Hanté (Justin Simien) 4/10
(Inspiré d'une histoire vraie... euh... d'une attraction Disney, ce film nous emmène littéralement à la fête foraine, en l'occurrence dans le train fantôme qu'on fait pour se faire peur en sachant que ça ne fait pas vraiment peur. Mission accomplie, c'est familial, ça ne fait pas peur, emballé avec professionnalisme (et sans recours abusif aux effets numériques dans sa première heure, c'est appréciable) mais sans fantaisie ni grande implication de la part de ses participants (pour ceux qui se réjouiraient d'y retrouver Owen Wilson, Danny DeVito, Jamie Lee Curtis et Jared Leto, ils assurent le boulot mais ne font aucune heure supplémentaire). Bref, un divertissement qui fait le job mais sans âme. Meilleur avec du pop-corn, on va dire.)

La Main (Danny & Michael Philippou) 6/10
(Bien plus intéressant que le simple slasher high concept ectoplasmique sur lequel je craignais tomber. L'impression néanmoins qu'il passe un peu à côte de son sujet. Les séquences les plus ouvertement fantastiques/horrifiques sont efficaces mais ne renouvellent rien, la main high concept n'est qu'un gadget, et le film a in fine l'air de n'être qu'une carte de visite pour ses deux co-réalisateurs venus de YouTube.)

Oppenheimer (Christopher Nolan) 5,5/10
(Pendant deux heures, Nolan livre ce qui est peut-être son film le plus abouti depuis Interstellar, bien aidé par le matériau historique très dense sur lequel il s'appuie et qui l'empêche de partir en roue libre comme dans Tenet (même si sa balourdise naturelle est toujours lourdement présente). Sauf que le dernier tiers bascule dans le film de procès avec twist et double twist, possiblement ce que Nolan a fait de plus con depuis la toupie de Inception (sauf que la toupie d'Inception tournait quinze secondes, là ça gueule pendant une heure). Autant dire que j'en suis sorti énervé, cette troisième heure gâche une réussite en puissance pour retomber dans le travers du cinéaste : habiller un blockbuster lambda dans un costume de super-auteur. Comme toujours avec lui le montage est virtuose dans sa façon de faire tenir en équilibre une narration inutilement éclatée, la direction d'acteur est imposante (acteur au singulier : Cillian Murphy m'impressionne mais Emily Blunt a un rôle ingrat et Robert Downey Jr sombre dans le dernier acte), comme d'habitude Nolan a peur du vide (180 minutes de musique non-stop), et pour un super-auteur qui nous gonfle avec ses tournages en pellicule IMAX il reste un pauvre faiseur d'images marquantes (l'essai de la bombe est passionnant, tous les plans de drones touristiques sur le désert ou sur les capitales européennes seraient dignes du premier venu). Super-Auteur a encore frappé.)

[Vic Vega]

Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand 5/10
Christophe… définitivement de Dominique Gonzalez-Foerster et Ange Leccia 4/10
Yannick de Quentin Dupieux 4/10

[Watkinssien]

C'est encore pas aujourd'hui que Watkinssien me fera un de ses fameux bisous du pouce, je le sens...

Pas grave, je peux largement comprendre les réserves posées ici et là.

[Joshua Baskin]

Oppenheimer (Christopher Nolan) : 8,5/10
Dans le genre je l'avais pas vu venir, je l'avais pas vu venir.
J'avais lu pas mal d'avis du film et ce qui semblait en ressortir était l'éxacerbation de tout ce que je reproche à son cinéma, à savoir quelques scènes virtuoses noyées dans un montage inutilement compliqué et de la musique assourdissante. Autant dire que je rentrais dans la salle moyennement confiant et avec la crainte que ces 3h me paraissent longues, longues...
Et là, après 10mn d'acclimatation, un petit miracle s'est produit. Tous les reproches du dessus sont au contraire devenus de vrais compliments, certes le montage fait des va et vient mais j'ai trouvé le tout d'une fluidité déconcertante, je n'ai jamais été perdu parmi les nombreux protagonistes, les enjeux m'ont paru clairs et la musique, pourtant envahissante il faut le reconnaitre, tel le jaune d'œuf en pâtisserie le liant entre les séquences.
L'interprétation est solide et le génie de Nolan de faire jouer de nombreux visages connus fait qu'on est jamais perdus et qu'on n'est pas en train de se dire toutes les 10mn, attends c'est qui lui déjà ? Mais surtout, j'ai été séduit par le personnage d'Oppenheimer et son incroyable interprétation par Cillian Murphy. Les interrogations du personnage, son sentiment de culpabilité et ses origines juives rajoutent une dimension métaphysique qui m'a profondément touché. Le fait que le héros ne soit pas un être forcément appréciable ou sympathique devient quelque chose de rare dans un blockbuster.
Enfin, LA scène de l'explosion test est un modèle de tension et de montage et son écho une heure plus tard dans le bureau où il se fait interroger a eu quasi autant si ce n'est plus d'impact sur moi.
Je crois que j'ai déjà hâte de le revoir. C'est le premier Nolan que j'apprécie sans la moindre réserve. Interstellar se situe pas loin derrière.

Un pincement au coeur (Guillaume Brac) : 6,5/10
Après le mini choc de la fin d'après-midi, difficile d'enchainer avec un gros morceau, j'ai donc choisi ce moyen métrage documentaire de Guillaume Brac disponible sur Ciné +.
Le film suit la fin d'année scolaire et l'été de 2 copines dans le nord de la France. Interrogations sur leur avenir professionnel, leurs amitiés, la place de la famille, le film désamorce l'image des filles de banlieue et filme 2 ados attachantes sur un ton à la Rozier / Rohmer.
La dernière scène, avec en fond sonore l'amitié de Françoise Hardy est sublime.

[AtCloseRange]

Un pincement au coeur (Guillaume Brac) : 6,5/10
Après le mini choc de la fin d'après-midi, difficile d'enchainer avec un gros morceau, j'ai donc choisi ce moyen métrage documentaire de Guillaume Brac disponible sur Ciné +.
Le film suit la fin d'année scolaire et l'été de 2 copines dans le nord de la France. Interrogations sur leur avenir professionnel, leurs amitiés, la place de la famille, le film désamorce l'image des filles de banlieue et filme 2 ados attachantes sur un ton à la Rozier / Rohmer.
La dernière scène, avec en fond sonore l'amitié de Françoise Hardy est sublime.

Comme dans les Invasions Barbares.

[joe-ernst]

Barbie, de Greta Gerwig : 5/10