Les Blu-ray Le Chat qui fume

[Silenttimo]

(...) l'interview de (...) Savignac qui est absolument passionnante. Car ce fut un témoin privilégié de la Nouvelle Vague (...) et il a du coup pas mal d'anecdotes à raconter (...).
En tout cas, Agnès Varda n'en ressort pas grandie...

C'est vache pour elle, déjà qu'elle était toute petite !

[lechatquifume]

Pour revenir à une discussion de bocina sur un autre topic, il y a des films que je n'apprécie pas des masses, comme Les liaisons perverses, qui reprend sous une forme érotique Les liaisons dangereuses avec des acteurs qui jouent comme des pieds, mais des bonus peuvent valoir le coup comme l'interview de 40 minutes du réalisateur Jean-Paul Savignac qui est absolument passionnante. Car ce fut un témoin privilégié de la Nouvelle Vague (il a été assistant de Godard et Demy sur Bande à part et Les parapluies de Cherbourg), et il a du coup pas mal d'anecdotes à raconter sur sa carrière au cinéma, qu'il arrêtera au milieu des années 1970 pour devenir peintre. En tout cas, Agnès Varda n'en ressort pas grandie...
Il est très franc sur Les liaisons perverses, tourné dans le sillage des films érotiques/porno de l'époque, et qui n'aura que peu de retentissement, sauf à l'étranger où il sera énormément acheté. Notamment sur le jeu disons limité de Pierre Oudrey. Le tout est raconté avec passion par le réalisateur, et la preuve que ça marche bien, on entend à plusieurs reprises Stéphane se marrer derrière la caméra !

En fait il faut voir ce genre de film comme une photographie d'une époque révolue. Des tournages à petits budgets, des potes qui viennent aider, des sorties hasardeuses etc. Nous l'aimons bien ce petit film car les actrices sont magnifiques. Mona Mour en premier lieu. Après oui le film a bourré de défaut mais bon. Et surtout cela permet de rencontrer des techniciens, auteurs etc qui ont vécu cette époque et de pouvoir partager avec eux un moment où l'on se peut se permettre de rever quelque chose que l'on a jamais vécu.
Après ce ne sont pas des films pour gagner de l'argent. Cela permet de nous amuser surtout. C'est aussi pour cela que nous allons abandonner petit à petit ce style de restaurations couteuses.

[Boubakar]

En fait il faut voir ce genre de film comme une photographie d'une époque révolue. Des tournages à petits budgets, des potes qui viennent aider, des sorties hasardeuses etc. Nous l'aimons bien ce petit film car les actrices sont magnifiques. Mona Mour en premier lieu. Après oui le film a bourré de défaut mais bon. Et surtout cela permet de rencontrer des techniciens, auteurs etc qui ont vécu cette époque et de pouvoir partager avec eux un moment où l'on se peut se permettre de rever quelque chose que l'on a jamais vécu.
Après ce ne sont pas des films pour gagner de l'argent. Cela permet de nous amuser surtout. C'est aussi pour cela que nous allons abandonner petit à petit ce style de restaurations couteuses.

Ah mais je suis tout à fait pour la diffusion d’œuvres plus obscures comme celle-là ; même si c'est raté ou bancal, au moins je vois quelque chose d'autre, comme tu dis le vestige d'une époque disparue, et rien que ça me suffit.
Par contre, grosse déception sur Le cercle infernal ; je ne sais pas si c'est parce que Manny le vend autant depuis des années (depuis même la création de Classik ), mais j'attendais quelque chose d'autre, comme Rosemary's baby, L'enfant du diable ou L'autre, quelque chose d'indiscutable. Par contre, je ne nie pas la qualité superbe de l'image, ni les bonus très intéressants, notamment celui qui parle de sa qualité de film perdu.

[lechatquifume]

Arrêtez d'écouter les gens, ne lisez plus les critiques ... alalalalalalal

[Flol]

Arrêtez d'écouter les gens, ne lisez plus les critiques ... alalalalalalal

Ok mais alors...qu'est-ce qu'on fout là ?

[Joshua Baskin]

Arrêtez d'écouter les gens, ne lisez plus les critiques ... alalalalalalal

Ok mais alors...qu'est-ce qu'on fout là ?

Bons mots, truculence, galéjades ?

[two lovers]

Pour revenir à une discussion de bocina sur un autre topic, il y a des films que je n'apprécie pas des masses, comme Les liaisons perverses, qui reprend sous une forme érotique Les liaisons dangereuses avec des acteurs qui jouent comme des pieds, mais des bonus peuvent valoir le coup comme l'interview de 40 minutes du réalisateur Jean-Paul Savignac qui est absolument passionnante. Car ce fut un témoin privilégié de la Nouvelle Vague (il a été assistant de Godard et Demy sur Bande à part et Les parapluies de Cherbourg), et il a du coup pas mal d'anecdotes à raconter sur sa carrière au cinéma, qu'il arrêtera au milieu des années 1970 pour devenir peintre. En tout cas, Agnès Varda n'en ressort pas grandie...
Il est très franc sur Les liaisons perverses, tourné dans le sillage des films érotiques/porno de l'époque, et qui n'aura que peu de retentissement, sauf à l'étranger où il sera énormément acheté. Notamment sur le jeu disons limité de Pierre Oudrey. Le tout est raconté avec passion par le réalisateur, et la preuve que ça marche bien, on entend à plusieurs reprises Stéphane se marrer derrière la caméra !

En fait il faut voir ce genre de film comme une photographie d'une époque révolue. Des tournages à petits budgets, des potes qui viennent aider, des sorties hasardeuses etc. Nous l'aimons bien ce petit film car les actrices sont magnifiques. Mona Mour en premier lieu. Après oui le film a bourré de défaut mais bon. Et surtout cela permet de rencontrer des techniciens, auteurs etc qui ont vécu cette époque et de pouvoir partager avec eux un moment où l'on se peut se permettre de rever quelque chose que l'on a jamais vécu.
Après ce ne sont pas des films pour gagner de l'argent. Cela permet de nous amuser surtout. C'est aussi pour cela que nous allons abandonner petit à petit ce style de restaurations couteuses.

Cela peut se comprendre économiquement pour une entreprise mais vraiment dommage pour ces innombrables films qui s'enfoncent dans l'oubli depuis des années.

L'édition d'un film français ou européen, invisible depuis des décennies, même "mineur" ("mineur" en tous les cas aux yeux des critiques ou des spectateurs ne sachant écouter avec sincérité leur coeur et se laissant systématiquement dicter leurs choix cinématographiques par l'inteligensia du bon goût culturel unique) nous parlera toujours culturellement.

Se tourner vers le support physique, implique nécessairement d'acheter uniquement des films que nous avons envie de voir et revoir ... Certains titres, quelque soit l'éditeur, sont des films de qualité, parfois même soutenus par la critique, mais trop éloignés des cinéphages & cinéphiles de chez nous. Aucune nostalgie ne nait.
Nous avons envie de revoir un film car il appartient à notre passé et établit un lien entre hier et aujourd'hui. Aucun achat sans cette sensation de nostalgie consciente ou inconsciente ...

[tenia]

Perso, j'ai juste envie de découvrir des trucs potentiellement super.

[mannhunter]

j'attendais quelque chose d'autre, comme Rosemary's baby, L'enfant du diable ou L'autre, quelque chose d'indiscutable.

C'est probablement une question de personnalité (si le ou les sujets évoqués dans l'oeuvre vont te toucher), et aussi peut-être l'âge auquel on découvre les films. Pour ma part j'aime bien le Mulligan et le Medak est un assez bon film (qui d'ailleurs reprend certains éléments du "Cercle infernal") , c'est plutôt le film de Polanski qui m'a toujours laissé de marbre malgré sa réputation "indiscutable"..

[Joshua Baskin]

Perso, j'ai juste envie de découvrir des trucs potentiellement super.

Je pense que c'est bien résumé.

[Flol]

Perso, j'ai juste envie de découvrir des trucs potentiellement super.

+1
(les histoires de « sincérité avec le cœur » et autres « diktats imposés par l’intelligentsia »…bon…)

[tenia]

Disons surtout que les suppositions proposées plus haut impliquent notamment de compartimenter (encore et toujours) les choses. Perso, je regarde juste des films, en faisant le moins de distinctions possibles, en découpant toujours moins des choses qui n'ont pas besoin de l'être. Donc autant l'aspect "l'édition d'un film invisible nous parlera culturellement", oui, j'adore l'idée qu'un max de choses soit disponible et qu'on sorte des films canonisés du canon canonisable (et tant pis si ça fait dire à certains que l'offre n'est pas intéressante), autant "Nous avons envie de revoir un film car il appartient à notre passé et établit un lien entre hier et aujourd'hui. Aucun achat sans cette sensation de nostalgie consciente ou inconsciente", euh non, pas du tout.

Et puis bon, pour un Français plutôt aisé de 35 ans, la nostalgie qui provient du visionnage d'un film chinois des années 30...

[Robert Brisseau]

En fait il faut voir ce genre de film comme une photographie d'une époque révolue. Des tournages à petits budgets, des potes qui viennent aider, des sorties hasardeuses etc. Nous l'aimons bien ce petit film car les actrices sont magnifiques. Mona Mour en premier lieu. Après oui le film a bourré de défaut mais bon. Et surtout cela permet de rencontrer des techniciens, auteurs etc qui ont vécu cette époque et de pouvoir partager avec eux un moment où l'on se peut se permettre de rever quelque chose que l'on a jamais vécu.
Après ce ne sont pas des films pour gagner de l'argent. Cela permet de nous amuser surtout. C'est aussi pour cela que nous allons abandonner petit à petit ce style de restaurations couteuses.

Très juste tout ça: c'est pour ça que, par principe de base, entre Mona Mour et Citizen Dielman, je prends tout (ça pourrait être un titre de film de l'époque d'ailleurs).
Mauvaise nouvelle en revanche que l'abandon des restaurations

("mineur" en tous les cas aux yeux des critiques ou des spectateurs ne sachant écouter avec sincérité leur coeur et se laissant systématiquement dicter leurs choix cinématographiques par l'inteligensia du bon goût culturel unique)

ça en revanche ça me semble un peu surjoué non ? On a l'impression en lisant certains commentaires ici que l'offre video est soumise au joug d'on ne sait quelle hégémonie-culturelle-du-prêt-à-penser-Toscan-Séplantesque, hégémonie depuis longtemps réduite en cendres me semble-t-il
si tu es Sincère, alors Sincères Excuses pour ce procès d'intention

[lechatquifume]

Nous nous sommes un peu mal exprimés. Nous allons effectivement faire moins de restaurations mais il y en aura toujours un peu. Un tout petit peu. Mais nous visons des films qui se vendent plus facilement. Comme LE COEUR FROID qui n'est pas érotique Et des titres qui peuvent passer aussi à l'Unitaire au CNC. Vous ne passez pas aux aides Unitaires avec un titre comme LIAISONS PERVERSES Par contre il faut aussi reconnaitre que depuis presque une décenie, les commissions CNC sont vraiment ouvertes sur le cinéma français que nous restaurons. Sans parler des titres connus, les petits titres ont toujours été soutenus. Et ça c'est quand même cool.

Mais il faut savoir qu'une restauration de film avec les droits d'auteur à renouveller etc coûte 3 fois plus que les droits d'un film italien. Donc c'est compliqué à rentabiliser. Et le cout d'une restauration ne peut pas rentrer entièrement dans les dossiers d'aides que nous donnons au CNC au contraire de l'achat d'un master. Donc il faut trouver la bonne équation.
Après c'est toujours un vrai plaisir de restaurer des films et de leur donner une seconde vie même si c'est un enfer à faire

[Toursiveu]

Quelle excellente (re)découverte ce Cercle Infernal !
C'est vraiment un chef d’œuvre oublié du cinéma fantastique, contrairement à ce qu'en pense Richard Loncraine, très sympathique, mais aussi assez critique envers son propre film (et aussi envers Woody Allen) dans les bonus.
L'interview du mec qui a permis à cette restauration de voir le jour est passionnante, surtout que ça a vraiment été un parcours du combattant qui a duré des années.
J'étais heureux aussi de voir une interview de Tom Conti, un acteur très discret, mais toujours excellent, à l'affiche d'Oppenheimer en ce moment dans le rôle d'Albert Einstein.