Classement des sorties Cinéma/VOD 2023 [clos]

[Karras]

Le marchand de sable (5/10)

[Vic Vega]

Mission: Impossible - Dead Reckoning Partie 1 de Christopher McQuarrie 6/10
L'Enlèvement de Marco Bellocchio 4/10
Rendez-vous à Tokyo de Daigo Matsui 4/10

[Flol]

How to Blow Up a Pipeline : 7.5/10
AKA Sabotage, en salle chez nous le 26/07. Allez-y, c'est bien (même si vous n'êtes pas un gauchiste).

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Très très bien foutu, celui-là. Bon faut aimer les éco-terroristes et n'avoir pas grand-chose à redire de certaines de leurs actions, mais comme ici chacun a ses raisons (et plutôt de bonnes raisons) de vouloir faire péter le système, on se retrouve très vite à vouloir qu'ils réussissent leur coup - y compris le personnage de redneck qu'on sent tout de même à 2 doigts de voter Trump d'une main, tout en lynchant des noirs de l'autre.

Au-delà de ça, c'est quand même ultra solide formellement parlant et surtout très prenant, avec un sens du cliffhanger que certains pourraient qualifier de "facile" (car un peu trop calqué sur une mécanique propre à l'univers des séries), mais il faut reconnaître que c'est sacrément efficace.
Et puis il y a constamment une impression d'angoisse sourde qui semble planer au-dessus du moindre agissement de n'importe quel membre du groupe. En plus d'être également un chouette tuto pour apprendre à construire ses propres bombes chez soi.

Mission : Impossible – Dead Reckoning Part One : 7/10
Il est quand même fort Tom Cruise - Part 6.

Limbo : 5.5/10
Je lui mets quand même une meilleure note qu'au dernier Ant-Man, juste parce que j'ai trop peur de me faire engueuler par Coxwell.

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Cas typique du film dont j'ai tellement entendu parler (ça date de 2021, quand même), qui a été tellement porté aux nues voire survendu (le mot est lâché) qu'au final, je me retrouve face à un truc évidemment au-dessus du tout-venant, peu banal, mais pas si dingue que ça.

Déjà, l'évidence : chapeau bas au directeur de la photo et au chef décorateur, parce qu'ils ont signé là un boulot de dingue. Certains plans, que ce soit dans la composition des cadres ou dans la construction des plans, sont littéralement à couper le souffle. J'ai tout simplement rarement vu un tel noir et blanc dans un film.
Un incroyable N&B donc, mis au service d'un univers visuel sidérant : Hong-Kong n'a jamais semblé aussi dégueulasse, tant ça baigne littéralement sous des tonnes de boue, de crasse et de détritus en tous genres. Le repaire du bad guy est à ce titre assez incroyable, avec ces centaines de membres de mannequins et de sacs poubelles jonchant la moindre partie de décor.
A ce titre, c'est clairement un film sensoriel, physique, qui par certains côté m'a rappelé le complètement fou et éprouvant Hard to be a God de Aleksey German.
J'apprécie également beaucoup ce personnage féminin qui s'en prend plein la gueule (mais alors vraiment PLEIN LA GUEULE) pendant la quasi totalité du film, mais qui n'abdique jamais et se relève toujours (même si à la fin...bon, ça va quand même pas être simple pour elle).

Ca fait donc beaucoup de qualités pour un film qui n'a droit qu'à la moyenne, tout simplement parce que...j'ai surtout eu le sentiment d'être face à un objet très "Style over substance". Et ça me fait chier, je déteste ce type d'arguments d'habitude, mais dans le cas présent, force est d'avouer que c'est l'impression que j'ai eu tout du long, peu passionné que j'ai été par cette enquête finalement résolue assez facilement ("Tiens donc, il parle japonais ? ça tombe bien, je connais justement un Japonais qui habite dans le quartier !"), et peu ému par les épreuves traversées par ces personnages.
Avec cette impression d'appuyer parfois un peu inutilement sur la glauquerie ultime de cet univers (il pleut, il fait nuit et tout le monde pleure dans des poubelles à ciel ouvert).
Sans parler de la musique à la fois trop présente et trop cheesy, et de quelques fautes de goût presque impardonnables à ce niveau-là (l'accident au ralenti, le plan final...).

Je m'attendais donc à prendre une claque dans la gueule, mais je n'ai vu au final qu'un ersatz, certes non dénué de talent, de Seven et Memories of Murder en moins bien.

[monk]

Mission: Impossible - Dead Reckoning Partie 1 6/10

[El Dadal]

Je suis curieux de voir ce que Zeller nous réserve pour le suivant.

Le Saint Esprit ?

[Demi-Lune]

Je suis curieux de voir ce que Zeller nous réserve pour le suivant.

Le Saint Esprit ?

7/10

[santiago]

Luise : 5,5/10
Le Retour : 6,5/10

[Outerlimits]

Mission Impossible 7 : 6/10 (avec indulgence)
Des moments très réussis mais aussi des passages plus plats et un humour parfois déplacé. A noter que ça ne sont pas les scènes d'action pures qui constituent les moment les plus réussis (la poursuite en voiture est une réchauffe en moins bien d'autres films -telles celles de Fall Out ou de FF10 -, et le final avec le train, en plus d'être trop long, est particulièrement foiré question CGI, chose inhabituelle dans la série) mais bien l'entre-deux et les scènes de pur suspense. Chose assez drôle, les MI sont réputés pour leurs cascades en live par Tom Cruise, or on n'a jamais eu autant l'impression que chacune d'entre elle était ici le résultat d'effets spéciaux et d'incrustations plus ou moins voyants (Tom commencerait-il à se faire trop vieux ?). Le sort d'un personnage est à déplorer, mais les nouveaux venus sont sympas; pour le scénario, on ne peut pleinement l'apprécier ici puisqu'il prendra bien évidemment tout son sens dans l'épisode suivant. Cependant, le côté McGuffin de cette partie 1 donne lieu à une trame plutôt bien construite et prenante, tout au moins dans son milieu.

[Karras]

The Flash (5,5/10)
Zodi et Téhu, frères du désert (3/10)

[Tina Quintero]

Les Herbes sèches 7/10
Impressionnant et nourrissant, comme toujours avec Ceylan... mais c'est selon moi un opus un peu trop alambiqué et inégal, dans son contenu comme sa forme.

[ShadowOfAngelus]

Sauvetage au sommet : 2.5/10

https://www.allocine.fr/film/fichefilm_ ... 96598.html

[Flol]

Master Gardener : 6.5/10

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Bon alors ok, Paul Schrader fait un peu toujours le même film à base de mec torturé au passé trouble, et qui s'épanche dans son journal intime lu par une voix-off au ton monocorde.
Après le prêtre de First Reformed et le joueur de poker de The Card Counter, voici maintenant le jardinier de Master Gardener, incarné par un excellent et méchamment charismatique Joel Edgerton (qui prend parfaitement la suite de Ethan Hawke et Oscar Isaac dans la trilogie de Schrader).

Mais comparé aux deux autres films de cette trilogie qui ne dit pas son nom, ce Master Gardener apparait comme étant le plus faible. Quoique "faible" n'est finalement pas le terme le plus adapté, étant donné que ça reste tout de même du très bel ouvrage, étonnamment apaisé et comme éthéré à certains moments - ce que vient renforcer la musique électro-planante et les nombreuses scènes contemplatives sur fond de jolis parterres de fleurs colorées.
Comme on est chez Schrader, le héros va évidemment chercher à sauver une jeune fille en détresse et de 20 ans de moins, mais même là c'est traité de façon presque sobre (notre ami jardinier se limitant à casser les genoux de deux vils malandrins).
Et là où le rapprochement physique entre ces deux personnes que tout oppose aurait pu s'avérer gênant (même si j'imagine que certains fragiles ne doivent pas supporter l'idée qu'une jeune femme puisse être attirée par un homme plus âgé...et surtout que ce soit filmé par un homme cisgenre de 76 ans ! #Cancel #OkBoomer), cette relation sonne vraie, juste. Elle ne choque pas et leur amour nous semble évident (ou alors c'est moi qui suis un pervers).

Alors ça manque un petit peu de progression dramatique, on a l'impression que Schrader commence tout doucement à tourner en rond, toujours est-il que ça reste un film vénéneux, obsédant et parfaitement interprété (que ce soit Sigourney Weaver en vieille marâtre et surtout Quintessa Swindell, absolument parfaite de bout en bout).

[santiago]

Les algues vertes : 6,5/10

[Karras]

Les trois mousquetaires : D'Artagnan : (6,5/10)
Hypnotic (3,5/10)

[Alexandre Angel]

Et là où le rapprochement physique entre ces deux personnes que tout oppose aurait pu s'avérer gênant (même si j'imagine que certains fragiles ne doivent pas supporter l'idée qu'une jeune femme puisse être attirée par un homme plus âgé...et surtout que ce soit filmé par un homme cisgenre de 76 ans ! #Cancel #OkBoomer), cette relation sonne vraie, juste. Elle ne choque pas et leur amour nous semble évident (ou alors c'est moi qui suis un pervers).

C'est aussi que baiser avec un mec qui a des croix gammées et des têtes de mort comme tatouages de part et d'autres du torse, faut beaucoup d'abnégation.

J'ai été obligé de penser à la réplique d'OSS 117, "je rêve d'un monde ou Juifs et Nazis seraient enfin réconciliés"

Cela dit, c'est typique de l'espèce de morgue et d'impassibilité un peu tordue de Schrader qui fait son charme depuis 45 ans. Et là, j'ai ressenti une aisance, une sureté du geste typique d'un cinéaste qui commence à avoir de la bouteille. De plus, ce personnage de Narvel Roth (rien que le nom) a quelque chose de pas très éloigné des créatures cronenbergiennes et on aurait très bien pu imaginer Viggo Mortensen tenir le même rôle en d'autres temps.
Donc plutôt de ton avis et une note de 7/10 pour Master Gardener