damdouss a écrit : ↑5 juil. 23, 17:00
Quand je vois certaines mauvaises notes certes toutes subjectives, ça me fait penser à la raison pour laquelle J-B Thoret a arrêté la critique : "quand le mercredi jour de sortie, il y a 3 films sur quatre qui sont médiocres, je me suis dit que majoritairement j'ai perdu mon temps" (dit-il en substance dans son interview du mois de juin chez Potemkine). Heureusement que des revues comme Positif (ou les Cahiers pour d'autres) réussissent 9 fois sur 10 à dégager le bon grain de l'ivraie : ces pauvres critiques obligés de tout se taper Depuis le début de l'année je n'ai vu au ciné (à mes yeux évidemment) aucun film "médiocre" et encore moins de mauvais... Autant de temps gagné à se regarder un film "de patrimoine" qu'on découvre ou que l'on se re déguste chez soi.
Deux exemples de magazines que je ne l'ai jamais lus et dont une critique positive aurait plus tendance à me faire fuir...
Sinon : A CONTRETEMPS : 5/10
Suis allé voir ce film un peu par dépit, car rien d'autre qui correspondait au niveau des horaires de "Miraculous" que les kids sont allés voir seuls. C'est un drame choral social sur le sujet des faillites bancaires et des expulsions de logement. Le résultat est loin d'être passionnant mais au moins c'était sûrement mieux que le film des kids...
zemat a écrit : ↑6 juil. 23, 10:34
Deux exemples de magazines que je ne l'ai jamais lus et dont une critique positive aurait plus tendance à me faire fuir...
Ça te regarde mais il n'y a vraiment pas de raisons.
D'autant que les approches respectives sont très différentes (ils se sont suffisamment tirés la bourre pour ça).
C'est un peu triste de vivre sur des préjugés.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
zemat a écrit : ↑6 juil. 23, 10:34
Deux exemples de magazines que je ne l'ai jamais lus et dont une critique positive aurait plus tendance à me faire fuir...
Ça te regarde mais il n'y a vraiment pas de raisons.
D'autant que les approches respectives sont très différentes (ils se sont suffisamment tirés la bourre pour ça).
C'est un peu triste de vivre sur des préjugés.
Les préjugés n'en sont pas, puisque j'ai jugé l’œuvre de certains réalisateurs avant de tirer un trait dessus. Par exemple je sais que je ne verrai plus jamais un Nuri Bilge Ceylan après avoir tant souffert d'ennui sur "Usak".
Pareil pour Tarkovski ("Stalker"), Rohmer ("Conte d'Eté"),...
Donc à l'opposé du spectre des Cahiers et de Positif, moi je lis Première depuis plus de 30 ans et cela me convient très bien.
Pas la catastrophe annoncé, pas terrible mais j'ai passé un bien meilleur moment que devant le Fast and Furious par exemple. C'est loin d'être un chef d"oeuvre, Cage est comme trop souvent en roue libre. Mais j'ai plutôt passé un bon moment
C'est même assez fun, proche de l'esprit des films d'horreur des années 80, j'ai passé contre toute attente moi aussi un bon moment.
Alexandre Angel a écrit : ↑6 juil. 23, 10:42
Ça te regarde mais il n'y a vraiment pas de raisons.
D'autant que les approches respectives sont très différentes (ils se sont suffisamment tirés la bourre pour ça).
C'est un peu triste de vivre sur des préjugés.
Les préjugés n'en sont pas, puisque j'ai jugé l’œuvre de certains réalisateurs avant de tirer un trait dessus.
Certes sur des cinéastes dont tu connais le style, mais partir du principe qu'un avis positif émanant de chacune des deux revues aurait d'avance tendance à te faire fuir me semble quand même relever du préjugé.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
zemat a écrit : ↑6 juil. 23, 10:48
Les préjugés n'en sont pas, puisque j'ai jugé l’œuvre de certains réalisateurs avant de tirer un trait dessus.
Certes sur des cinéastes dont tu connais le style, mais partir du principe qu'un avis positif émanant de chacune des deux revues aurait d'avance tendance à te faire fuir me semble quand même relever du préjugé.
D'autant que plus de la moitié du temps les avis de ces deux revues divergent du tout au tout. Moi je vais voir les films qui recueillent des avis très positifs dans Positif et des avis très négatifs dans les Cahiers. Et ça marche presque à tous les coups.
zemat a écrit : ↑6 juil. 23, 10:48
Les préjugés n'en sont pas, puisque j'ai jugé l’œuvre de certains réalisateurs avant de tirer un trait dessus.
Certes sur des cinéastes dont tu connais le style, mais partir du principe qu'un avis positif émanant de chacune des deux revues aurait d'avance tendance à te faire fuir me semble quand même relever du préjugé.
Alors soit tu m'as mal compris, soit je me suis mal exprimé. C'est plus le style de cinéma d'auteur soutenu par ses revues (en gros, lent et contemplatif, ou totalement abscons) qui n'a pas mes faveurs, dont les 3 réalisateurs cités précédemment.
Par contre si ces revues encensent un blockbuster, c'est souvent bon signe pour qu'il soit vraiment réussi.
Jack Carter a écrit : ↑6 juil. 23, 11:12Fifi : 6.5/10
les deux acteurs sont excellents, Quentin Dolmaire (pas vraiment une surprise) et Celeste Brunnquell, une revelation !
Jeremy Fox a écrit : ↑6 juil. 23, 10:57
Moi je vais voir les films qui recueillent des avis très positifs dans Positif et des avis très négatifs dans les Cahiers.
Là, tu exagères un peu!
zemat a écrit : ↑6 juil. 23, 11:01
Alors soit tu m'as mal compris, soit je me suis mal exprimé. C'est plus le style de cinéma d'auteur soutenu par ses revues (en gros, lent et contemplatif, ou totalement abscons) qui n'a pas mes faveurs, dont les 3 réalisateurs cités précédemment.
Par contre si ces revues encensent un blockbuster, c'est souvent bon signe pour qu'il soit vraiment réussi.
Oui, c'est plus net pour moi, merci!
ce qui ne m'empêche pas de regretter qu'il existe de telles préventions contre un cinéma considéré comme chiant à partir du moment où il exige plus du spectateur que le tout venant, comme si le cinéma d'auteur était un genre à part entière alors qu'il n'indique qu'un certain niveau de liberté artistique.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Jeremy Fox a écrit : ↑6 juil. 23, 10:57
Moi je vais voir les films qui recueillent des avis très positifs dans Positif et des avis très négatifs dans les Cahiers.
Là, tu exagères un peu!
En ce qui me concerne, c'est presque une règle, en exagérant certes un peu. J'apprécie presque tous les films "estampillés" Positif alors que ceux conseillés par les Cahiers me laissent souvent de marbre. Et les films que détestent à la fois Les Cahiers/Les inrocks et le Monde sont souvent faits pour moi
Alors, comment ça s'est passé la Bamboche du cinéma ?
Il Boemo : 6/10
l'Outsider de la musique baroque du 18ème siècle est regardé entre académisme ; transgression de classe ; jubilatoire moment de mise en scène (qui arrive souvent avant la mise en en place des œuvres d'Il Boemo) et avec moins d'armada de mise en abyme qui raconte pas grand chose (cf La Femme de Tchaïkovski). Le film est l'idée même d'une coproduction Européenne, pas poussive, et qui m'a donné envie de voir ses anciens films à Petr Vaclav.
Vers Un Avenir Radieux : 7,5/10
Un Nani "Giovanni" Moretti espiègle, qui arrive à mettre les larmes sur la simplicité d'une mise en scène (alliage entre réalisme et l'espace du temps passé passant par une musique, comme dans La Chambre du Fils), qui joue une fine comparaison du passé et du présent dans l'histoire du communisme et du cinéma sans être dans la pure tristesse réactionnaire (la longue séquence d'un tournage d'un jeune cinéaste ou Giovanni déstructure la séquence d'un meurtre pour mieux réfléchir sur la notion de la violence au cinéma) et surtout ... Fellini ... Fellini ... par-contre, les scènes chez le psy, oubliable.
Wahou ! : 7/10
Un film sur ce qu'on y habite et sur ce qu'on y fait entrer, avec des regards et des registres différents.