Richard Donner (1930-2021)
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Re: Richard Donner (1930-2021)
Ah j'ai écouté ça en entier et c'est fort sympatoche.
La chaleur humaine que Guillaume et Fouad évoquent se retrouve dans ses films. J'y pense depuis son décès. Donner, comme artisan doué, n'était pas Fleischer (moins fort pour imposer ses visions) mais il en avait l'étoffe.
J'aime bien les commentaires sur la carrière télé et tous ceux liés au "savoir-être" du bonhomme comme juste complément de son savoir-faire.
Un peu dommage que son sens de l'action, assez reconnaissable, ne soit pas plus analysé.
Fouad m'a mis le nez sur un beau plan, en effet, des Goonies.
Ah sinon, puisque l'émission pointe, avec humour, et après coup, ses erreurs, il en manque une : Laszlo Kovacs n'a pas signé la photo de Voyage au bout de l'enfer car c'est Vilmos Zsigmond.
La chaleur humaine que Guillaume et Fouad évoquent se retrouve dans ses films. J'y pense depuis son décès. Donner, comme artisan doué, n'était pas Fleischer (moins fort pour imposer ses visions) mais il en avait l'étoffe.
J'aime bien les commentaires sur la carrière télé et tous ceux liés au "savoir-être" du bonhomme comme juste complément de son savoir-faire.
Un peu dommage que son sens de l'action, assez reconnaissable, ne soit pas plus analysé.
Fouad m'a mis le nez sur un beau plan, en effet, des Goonies.
Ah sinon, puisque l'émission pointe, avec humour, et après coup, ses erreurs, il en manque une : Laszlo Kovacs n'a pas signé la photo de Voyage au bout de l'enfer car c'est Vilmos Zsigmond.
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Re: Richard Donner (1930-2021)
L'intro d'une œuvre de Richard Donner reste ma première terreur enfantine... Et j'ai mis des années à situer la scène qui m'a faite cauchemarder durant toute mon enfance.
Je devais avoir environ 5 ans, mon oncle avait apporté des vieilles VHS de dessins-animés de Tex Avery qu'il avait enregistrés bien des années plus tôt à la télévision. À la fin d'une K7 que je visionnais seule, un autre enregistrement antérieur est apparu où une dame se brossait les cheveux devant le miroir de sa coiffeuse. Des gouttes d'eau provenant de sa salle de bain se sont mis à couler et la dame s'est levée pour fermer les robinets de sa baignoire. Elle revient devant sa coiffeuse et on entend l'eau couler brusquement à flot. La dame revient précipitamment dans la salle de bain et a la vision d'une femme noyée dans la baignoire.
J'étais terrifiée et j'ai immédiatement éteint la télévision avec la télécommande. Du coup, enfant, j'ai eu peur de la salle de bain familiale pendant très longtemps. Je vérifiais toujours que la porte était bien fermée avant d'aller au lit. Et je rêvais régulièrement de cette noyée dans notre baignoire.
C'est à l'adolescence, environ 10 ans plus tard, que je suis retombée par hasard sur ces images issues d'un coffret édité par Elephant et qui propose l'intégrale de la série Le Sixième Sens. L'épisode s'appelle La Maison Qui Appelait Au Secours (The House That Cried Murder en VO) et a été réalisé en 1971 ou 1972 par Richard Donner.
À la revoyure, ça ne fait pas vraiment peur. Mais à 5 ans, si, beaucoup
L'intro de cet épisode est d'ailleurs visible sur YouTube, mais je pense que c'est une vidéo illégalement téléchargée, donc je ne l'ai pas partagée ici.
Je devais avoir environ 5 ans, mon oncle avait apporté des vieilles VHS de dessins-animés de Tex Avery qu'il avait enregistrés bien des années plus tôt à la télévision. À la fin d'une K7 que je visionnais seule, un autre enregistrement antérieur est apparu où une dame se brossait les cheveux devant le miroir de sa coiffeuse. Des gouttes d'eau provenant de sa salle de bain se sont mis à couler et la dame s'est levée pour fermer les robinets de sa baignoire. Elle revient devant sa coiffeuse et on entend l'eau couler brusquement à flot. La dame revient précipitamment dans la salle de bain et a la vision d'une femme noyée dans la baignoire.
J'étais terrifiée et j'ai immédiatement éteint la télévision avec la télécommande. Du coup, enfant, j'ai eu peur de la salle de bain familiale pendant très longtemps. Je vérifiais toujours que la porte était bien fermée avant d'aller au lit. Et je rêvais régulièrement de cette noyée dans notre baignoire.
C'est à l'adolescence, environ 10 ans plus tard, que je suis retombée par hasard sur ces images issues d'un coffret édité par Elephant et qui propose l'intégrale de la série Le Sixième Sens. L'épisode s'appelle La Maison Qui Appelait Au Secours (The House That Cried Murder en VO) et a été réalisé en 1971 ou 1972 par Richard Donner.
À la revoyure, ça ne fait pas vraiment peur. Mais à 5 ans, si, beaucoup

L'intro de cet épisode est d'ailleurs visible sur YouTube, mais je pense que c'est une vidéo illégalement téléchargée, donc je ne l'ai pas partagée ici.
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Re: Richard Donner (1930-2021)
Ha je connaissais la variante avec un autre type de film (avec une femme aussi, ou plusieurs même…)

Bref…
Des VHS de Tex Avery (sûrement enregistrés pendant les fêtes sur FR3 j’imagine).Un oncle de goût quoi.
Pour ma part le truc le plus effrayant dans la filmo de Donner ça reste quand même le score de Ladyhawke.
Encore des frissons rien que d’y penser.

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Re: Richard Donner (1930-2021)

Super anecdote, sinon ! Merci.candygirl a écrit : ↑31 janv. 22, 20:13 L'intro d'une œuvre de Richard Donner reste ma première terreur enfantine... Et j'ai mis des années à situer la scène qui m'a faite cauchemarder durant toute mon enfance.
Je devais avoir environ 5 ans, mon oncle avait apporté des vieilles VHS de dessins-animés de Tex Avery qu'il avait enregistrés bien des années plus tôt à la télévision. À la fin d'une K7 que je visionnais seule, un autre enregistrement antérieur est apparu où une dame se brossait les cheveux devant le miroir de sa coiffeuse. Des gouttes d'eau provenant de sa salle de bain se sont mis à couler et la dame s'est levée pour fermer les robinets de sa baignoire. Elle revient devant sa coiffeuse et on entend l'eau couler brusquement à flot. La dame revient précipitamment dans la salle de bain et a la vision d'une femme noyée dans la baignoire.
J'étais terrifiée et j'ai immédiatement éteint la télévision avec la télécommande. Du coup, enfant, j'ai eu peur de la salle de bain familiale pendant très longtemps. Je vérifiais toujours que la porte était bien fermée avant d'aller au lit. Et je rêvais régulièrement de cette noyée dans notre baignoire.
C'est à l'adolescence, environ 10 ans plus tard, que je suis retombée par hasard sur ces images issues d'un coffret édité par Elephant et qui propose l'intégrale de la série Le Sixième Sens. L'épisode s'appelle La Maison Qui Appelait Au Secours (The House That Cried Murder en VO) et a été réalisé en 1971 ou 1972 par Richard Donner.
À la revoyure, ça ne fait pas vraiment peur. Mais à 5 ans, si, beaucoup![]()
L'intro de cet épisode est d'ailleurs visible sur YouTube, mais je pense que c'est une vidéo illégalement téléchargée, donc je ne l'ai pas partagée ici.
Ma première flippe, ça doit être Taram et le chaudron magique. Beaucoup plus basique.
L'autre, je n'arrive pas à retrouver le titre du film. J'avais fait sortir mes parents de la salle, quelques minutes après le début de la séance. Dans mon souvenir, c'était une attaque de bateau à roues à aubes, le long d'un fleuve (type Amazone mais rien de certain) par des indigènes soufflant des fléchettes empoisonnées avec leurs sarbacanes sur des militaires britanniques ayant débarqués. Cela dit je mixe peut-être un clip ou une série avec un film type Greystoke ou La forêt d'émeraude.
J'ai aussi bien flippé devant Le secret de la pyramide (même âge que pour Taram).
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Re: Richard Donner (1930-2021)
Ouh là, tu réveilles de vieux frissons.candygirl a écrit : ↑31 janv. 22, 20:13 L'intro d'une œuvre de Richard Donner reste ma première terreur enfantine... Et j'ai mis des années à situer la scène qui m'a faite cauchemarder durant toute mon enfance.
Je devais avoir environ 5 ans, mon oncle avait apporté des vieilles VHS de dessins-animés de Tex Avery qu'il avait enregistrés bien des années plus tôt à la télévision. À la fin d'une K7 que je visionnais seule, un autre enregistrement antérieur est apparu où une dame se brossait les cheveux devant le miroir de sa coiffeuse. Des gouttes d'eau provenant de sa salle de bain se sont mis à couler et la dame s'est levée pour fermer les robinets de sa baignoire. Elle revient devant sa coiffeuse et on entend l'eau couler brusquement à flot. La dame revient précipitamment dans la salle de bain et a la vision d'une femme noyée dans la baignoire.
J'étais terrifiée et j'ai immédiatement éteint la télévision avec la télécommande. Du coup, enfant, j'ai eu peur de la salle de bain familiale pendant très longtemps. Je vérifiais toujours que la porte était bien fermée avant d'aller au lit. Et je rêvais régulièrement de cette noyée dans notre baignoire.
C'est à l'adolescence, environ 10 ans plus tard, que je suis retombée par hasard sur ces images issues d'un coffret édité par Elephant et qui propose l'intégrale de la série Le Sixième Sens. L'épisode s'appelle La Maison Qui Appelait Au Secours (The House That Cried Murder en VO) et a été réalisé en 1971 ou 1972 par Richard Donner.
Ce fut le premier épisode que je vis de cette série. Je devais avoir 8 ou 9 ans et je n'en menais pas large, oh my..
Je ne savais pas que Donner était à la barre.
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Re: Richard Donner (1930-2021)
Donner a longtemps fait de la TV avant de passer au ciné.
Cote frissons on lui doit l'épisode culte de Twilight Zone "Cauchemar a 20000 pieds"

Avec un Shatner tout en retenue et subtilité
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Re: Richard Donner (1930-2021)
C'est iciShin Cyberlapinou a écrit : ↑31 janv. 22, 23:00Ah, beau concept de topic, on lance où il y a déjà un équivalent sur le forum ?
viewtopic.php?f=3&t=8608
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Richard Donner (1930-2021)
Pour avoir revu les trois Omens, c'est très nettement, et prévisiblement celui de Donner le meilleur, et d'assez loin en plus, même si sa réputation de film qui pose ses œufs sans grande nuance sur le matelas douillet installé par Polanski et Friedkin n'est pas totalement imméritée.
En revanche, et contre toute attente de ma part, c'est l'opus de Don Taylor le plus faible à mes yeux : réalisé sans conviction, en mode totalement routinier (on dirait une réalisation de Jerry Jameson), paresseuse dans le spectacle avec des morts faiblardes (sauf celles du médecin et, à la rigueur, de la journaliste). Même Jerry Goldsmith cachetonne, se reposant sur ses lauriers.
L'Omen relève (un peu) la tête avec The Final Conflict, écrit par Andrew Birkin, malgré une résolution plus que fumeuse. Le film retrouve cette patine un peu british, un peu "Hammer" du film de Donner, deux ou trois séquences sont bien emballées (la scène de la chasse à courre) et surtout, surtout...Jerry retrouve des couleurs!
Mon top Omen n'a plus de secret pour vous.
En revanche, et contre toute attente de ma part, c'est l'opus de Don Taylor le plus faible à mes yeux : réalisé sans conviction, en mode totalement routinier (on dirait une réalisation de Jerry Jameson), paresseuse dans le spectacle avec des morts faiblardes (sauf celles du médecin et, à la rigueur, de la journaliste). Même Jerry Goldsmith cachetonne, se reposant sur ses lauriers.
L'Omen relève (un peu) la tête avec The Final Conflict, écrit par Andrew Birkin, malgré une résolution plus que fumeuse. Le film retrouve cette patine un peu british, un peu "Hammer" du film de Donner, deux ou trois séquences sont bien emballées (la scène de la chasse à courre) et surtout, surtout...Jerry retrouve des couleurs!
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Re: Richard Donner (1930-2021)
Omen to that.Alexandre Angel a écrit : ↑8 déc. 22, 14:54 Pour avoir revu les trois Omens, c'est très nettement, et prévisiblement celui de Donner le meilleur, et d'assez loin en plus, même si sa réputation de film qui pose ses œufs sans grande nuance sur le matelas douillet installé par Polanski et Friedkin n'est pas totalement imméritée.
En revanche, et contre toute attente de ma part, c'est l'opus de Don Taylor le plus faible à mes yeux : réalisé sans conviction, en mode totalement routinier (on dirait une réalisation de Jerry Jameson), paresseuse dans le spectacle avec des morts faiblardes (sauf celles du médecin et, à la rigueur, de la journaliste). Même Jerry Goldsmith cachetonne, se reposant sur ses lauriers.
L'Omen relève (un peu) la tête avec The Final Conflict, écrit par Andrew Birkin, malgré une résolution plus que fumeuse. Le film retrouve cette patine un peu british, un peu "Hammer" du film de Donner, deux ou trois séquences sont bien emballées (la scène de la chasse à courre) et surtout, surtout...Jerry retrouve des couleurs!
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Enfin, je n'en sais rien, je n'ai vu que le premier (et peut-être le 2, y aurait-il une attaque de corbeaux à un moment?) Il se trouve justement que j'ai le 3 sous la main, ça va peut-être me motiver (un peu) à le découvrir.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Richard Donner (1930-2021)
OuiAtCloseRange a écrit : ↑8 déc. 22, 14:59 (et peut-être le 2, y aurait-il une attaque de corbeaux à un moment?)
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Re: Richard Donner (1930-2021)
Mmhhhh...t'es dur.Alexandre Angel a écrit : ↑8 déc. 22, 14:54 Même Jerry Goldsmith cachetonne, se reposant sur ses lauriers.
Oui bon là, difficile de te donner tort.
(ce morceau, c'est de la folie totale)
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Re: Richard Donner (1930-2021)
Alors peut-être en écoutant le score sur une bonne chaîne, c'est autre chose mais dans le flux du film, on a l'impression qu'il en branle pas une (sauf pendant le générique où on voit Leo McKern traverser en jeep les rues de Jerusalem, finalement ma scène préférée du filmFlol a écrit : ↑8 déc. 22, 15:38Mmhhhh...t'es dur.Alexandre Angel a écrit : ↑8 déc. 22, 14:54 Même Jerry Goldsmith cachetonne, se reposant sur ses lauriers.

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Re: Richard Donner (1930-2021)
Découverte hier soir du méconnu Inside Moves.
Je vois que certains en ces lieux ont loué le film, je ne peux qu'opiner du chef.
Tourné juste après le chaotique Superman 2 dont Donner s'est fait virer, c'est sans aucun doute un OVNI dans sa filmo. Donner cherchait un petit film pour s'éloigner des gros sets et il a trouvé en ce Inside Moves un film intimiste autour d'une bande de d'écorchés vifs (losers, handicapés...) qui se réunit dans un bar, le Max's qui donne son nom au titre français du film, Rendez-vous chez Max's.
Le film est totalement imparfait, notamment dans sa première heure qui enchaine des faits un peu mécaniques mais il trouve son rythme dans la 2e heure, jusqu'à en devenir très émouvant.
Il faut évidemment souligner la prestation de John Savage en éclopé (regardez la scène d'intro du film) et un tout jeune David Morse en basketteur qui cherche à se faire recruter par les Golden State Warriors. Car oui, le film est hautement improbable puisqu'on traite de basket, de suicide, d'amour et d'amitié, de drogue...Ce mélange étrange donne un film assez hybride mais il se passe quelque chose qui le rend étonnement attachant. C'est un gros coup de coeur pour moi.
Je vois que certains en ces lieux ont loué le film, je ne peux qu'opiner du chef.
Tourné juste après le chaotique Superman 2 dont Donner s'est fait virer, c'est sans aucun doute un OVNI dans sa filmo. Donner cherchait un petit film pour s'éloigner des gros sets et il a trouvé en ce Inside Moves un film intimiste autour d'une bande de d'écorchés vifs (losers, handicapés...) qui se réunit dans un bar, le Max's qui donne son nom au titre français du film, Rendez-vous chez Max's.
Le film est totalement imparfait, notamment dans sa première heure qui enchaine des faits un peu mécaniques mais il trouve son rythme dans la 2e heure, jusqu'à en devenir très émouvant.
Il faut évidemment souligner la prestation de John Savage en éclopé (regardez la scène d'intro du film) et un tout jeune David Morse en basketteur qui cherche à se faire recruter par les Golden State Warriors. Car oui, le film est hautement improbable puisqu'on traite de basket, de suicide, d'amour et d'amitié, de drogue...Ce mélange étrange donne un film assez hybride mais il se passe quelque chose qui le rend étonnement attachant. C'est un gros coup de coeur pour moi.
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