Nos points de vue divergent un peu.Alexandre Angel a écrit : ↑10 sept. 22, 21:08Pas tellement, non. Star Wars (1 et 2) étaient passés par là, sans parler du succès jamais démenti des James Bond. Spielberg et Lucas avaient très bien préparé leur coup.The Eye Of Doom a écrit : ↑10 sept. 22, 20:46 Tu as raison sur le fond (la reprise des recettes du serial), sauf qu’a l’epoque le serial n’existe plus depuis tres longtemps. Les aventuriers c’est une parodie de film d’aventure. Faire une telle proposition a l’epoque est franchement audacieuse!
Je veux bien qu'ils l'aient fait avec un enthousiasme très juvénile et communicatif mais la recette était éprouvée. C'est un cinéma qui capitalise sur la connivence du spectateur, ce qui sous-entend que ce spectateur de 1981 était suffisamment imprégné de l'esprit du serial, via ses excroissances (BD comprise) et ses survivances, pour être en mesure de faire un triomphe à Indy.
L’affirmation « le spectateur de 1980 était suffisamment imprégné de l'esprit du serial, » me parait tout de meme à justifié.
A l’epoque James Bond c’est la periode ridicule et mortellement ringarde de la fin de « règne » de Roger Moore.
Coté Bd, le genre aventure est synonyme de l’age d’or moins des Dc/Marvel ou Underground de l’epoque. Coté frenchy c’est probablement moins vrai.
Je reconnais que la demarche Star Wars / Raiders est la même : reprendre l’esprit des serials et surtout bd d’avant guere, dans une demarche a la fois respectueuse mais tout de meme assez second degré. Sur ce dernier point, je vois quand meme une différence entre les deux : Star wars n’est pas une parodie alors que les aventuriers l’est assez franchement. L’esprit n’est pas le meme, d’ailleurs on peut direcque ce côté parodique disparaitra dans Le temple maudit et la dernière croissade, Le personnage ayant imposé sa propre personnalité / mythologie.
Pour résumer, quand je l’ai vu en salle, j’ai trouvé ca franchement audacieux // aux propositions de cinema de l’époque et bien sur autement jouissif (comme 1941 avnt).
D’ailleurs Star wars idem. Un telle proposition n’allait pas du tout de soi.
On s’ecarte des. Dents de la mer.