Classement des sorties Cinéma/VOD/DTV 2022 [clos]

[douane eddy]

Tori et Lokita : 8/10

[Wulfa]

Un plan séquence d'échanges de paroles de 17mn, paraît-il. Ça ressemble à du Ken Loach ?

J'imagine qu'on peut rapprocher Cristian Mungiu de Ken Loach, dans leur même attention aux bouleversements sociaux. Cela dit, je n'ai pas beaucoup pensé au cinéaste britannique en voyant R.M.N., même si des parallèles sont possibles. Mungiu met davantage de distance entre le spectateur et les personnages, à mon sens.

Il y a effectivement un long plan séquence d'échanges de parole qui est un des moments forts du film. Mais finalement, au-delà de la prouesse chorégraphique évidente de ce moment, on en oublie vite la technique pour être happé par l'enjeu dramatique de la situation : vont-ils trouver une solution ? C'est là la force de ce moment, et peut-être du film. Il y a d'autres très beaux moments d'échange de paroles en groupe. Le plan séquence de 17 minutes est le plus impressionnant car il fait figurer également au moins une cinquante de personnes, mais il y a aussi deux scènes de repas, plus intimes, qui ne déméritent pas non plus (notamment celle qui sera brutalement interrompue).

Maintenant, pour moi, ce qui est le plus intéressant, c'est tout le travail sur les langues. Il y a un encart au début du film (en VO) qui indique qu'il y aura 3 couleurs différentes pour les sous-titres afin de distinguer le roumain, le hongrois et les autres langues (globalement, de l'allemand, de l'anglais, et du français). Et cette variété langagière est au cœur de nombreux enjeux : sociaux, sentimentaux, familiaux... C'est très fort et habillement mené tout au long du film. Cela m'a fait penser, dans un tout autre genre, à Drive My Car de Ryusuke Hamaguchi, où on retrouve ce même mélange, tantôt éclairant, tantôt troublant.

En tout cas R.M.N. est un film qui peut avoir l'air un peu austère, mais qui, grâce à sa structure chorale, nous prend vite dans son engrenage ! Mention spéciale aux deux acteurs principaux, Marin Grigore et Judith State, qui sont excellents. J'aurais finalement peut-être quelques menues réserves sur la froideur de l'ensemble. C'est un film assez cérébral, où l'émotion semble toujours mise à distance, d'où la différence initiale avec le cinéma de Ken Loach - même si encore une fois, on peut retrouver des similitudes chez les deux réalisateurs. La fin, également, pose question.

[Karras]

Au cœur des volcans - Requiem pour Katia et Maurice Krafft (VOD) (7,5/10) : ici

[nobody smith]

Le nouveau jouet 5/10
Black Adam 6/10

[Jeremy Fox]

L'innocent : 7.5/10

Quel talent devant et derrière la caméra ce Louis Garrel !

[tchi-tcha]

L'Origine du Mal (Sébastien Marnier) 4,5/10
(Bof... Thriller machiavélique et vénéneux, nouveau Laure Calamy movie qui s'inscrit dans le récit de "la révélation tardive d'une grande actrice capable de tout jouer et pas seulement les filles sympa", le film prend soin de glisser de nombreux (gros) petits cailloux blancs pour être sûr que le spectateur le suivra bien là où il veut l'emmener. Une mécanique de précision dont je doute qu'elle ait grand chose à apporter lors d'une seconde vision tant elle n'a rien de plus à montrer que l'horlogerie de son exercice de style.)

[-magik-]

Les Bad guys : 6/10

[G.T.O]

Pearl (Ti West, 2022): 2/10

[Ghoto]

Varsovie 83 : 5.5/10
Top Gun Maverick : 5/10
Jurassic World : 2/10
Men : 7/10
Michael Cimino, un mirage americain : 7/10
The Northman : 7/10
R.M.N : 6/10
Bullet Train : 3/10
Sans filtre : 2/10
Novembre : 1/10
Smile : 5/10
Halloween Ends : 3.5/10

[Tina Quintero]

EO 6,5/10

[santiago]

La conspiration du Caire : 8,5/10
Mon pays imaginaire : 7/10
Bowling Saturne ; 6/10

[ShadowOfAngelus]

Buzz l'éclair : 6/10

[Barry Egan]

Pearl : 5/10

Un produit correct, de l'artisanat cinématographique de base, je ne me suis pas endormi devant. Voilà ce qui suffit donc aujourd'hui à Martin Scorsese pour s'enthousiasmer... Voilà où on en est rendus...

[Joshua Baskin]

Incroyable mais vrai (Quentin Dupieux) : 8/10

Si j'étais réalisateur, je crois que j'aimerais faire les films de Quentin Dupieux.

[G.T.O]

Pearl : 5/10

Un produit correct, de l'artisanat cinématographique de base, je ne me suis pas endormi devant. Voilà ce qui suffit donc aujourd'hui à Martin Scorsese pour s'enthousiasmer... Voilà où on en est rendus...

En effet. Je ne sais pas ce que Scorsese a cru voir d’original dans ce pastiche pénible, et d’enthousiasmant, outre le fait de cligner comme d’autres vers le cinéma. Soit il est vieux soit on est passé à côté.