Classement des sorties Cinéma/VOD/DTV 2022 [clos]

[Rockatansky]

Avant, j'étais célèbre - Eddie Sternberg - 5,5/10

[zybine]

Si je me fie aux avis les plus "populaires" sur Letterboxd par exemple, qui sont majoritairement négatifs, tous s'arrêtent sur le fait que Franco s'intéresserait surtout au point de vue des riches, ici victimes des méchants manifestants issus du peuple. Donc Franco = salaud.
D'autant plus qu'il n'y a pas que le point de vue de cette famille bourgeoise dont la fille a été enlevée et torturée, puisqu'il s'attache aussi à dépeindre la vie et les difficultés de leurs employés, d'ailleurs pas toujours très bien traités par certains membres de la famille, ce que Franco montre clairement au détour de quelques scènes...mais ça ne devait pas être assez clair pour certains, a priori.

Donc raciste, Michel Franco ? Non je ne pense pas. Mais misanthrope ? Oui certainement. Et comment ne pas lui donner raison ? Ce n'est pas moi qui vais lui jeter la pierre : tous les jours, je vois des raisons supplémentaires de l'être...

C'est clair que le film ne choisit pas son camp, tous des cons au final.

Quand j'indiquais que le message était limpide, je voulais dire que le message m'était apparu parfaitement dialectique (mais ce n'est que mon opinion) :

-les inégalités raciales et de revenu créent une méfiance réciproque et une tension voilée, insoutenables pour l'équilibre de la société

- ... ce qui peut déboucher sur des émeutes voire une guerre civile

-...lesquelles renforcent le séparatisme et la défiance entre pauvres/riches et descendants d'Amérindiens/d'Européens

-... ce dont profitera in fine un régime autoritaire et prédateur, qui proposera la sécurité à tous mais sera néfaste aux uns comme aux autres ...

Spoiler (cliquez pour afficher)

Ce que souligne la fin du film : exécution des uns, racket des autres, échec de la "fraternisation" entre la fille kidnappée et la famille d'employés qui l'aide. Le général qui récupère la mise a un physique métisse, à mi-chemin des deux mondes, et ce n'est sans doute pas fortuit.

[EliWallou]

Si je me fie aux avis les plus "populaires" sur Letterboxd par exemple, qui sont majoritairement négatifs, tous s'arrêtent sur le fait que Franco s'intéresserait surtout au point de vue des riches, ici victimes des méchants manifestants issus du peuple. Donc Franco = salaud.

J'avais pas regardé les avis spectateurs, juste quelques critiques. Effectivement, c'est un peu désespérant.
Mais finalement pas étonnant avec un terrain aussi miné que le racisme et le classisme. Franco s'est pas aidé avec ses commentaires.

Mais misanthrope ? Oui certainement. Et comment ne pas lui donner raison ? Ce n'est pas moi qui vais lui jeter la pierre : tous les jours, je vois des raisons supplémentaires de l'être...

Je sais pas si c'est un reproche valable, il a le droit d'exprimer le point de vue / sentiment qu'il veut, et de mettre en scène son désabus ou sa misanthropie.
Mais je crois que ça nourrit exactement ce qu'il prétend dénoncer, la récupération de la colère par des forces réactionnaires, la violence. En ce sens je me demande si son film se mord la queue.
(Sentiment que j'avais déjà avec Don't Look Up… et finalement tous ces films "avertissements" qui font un état implacable du monde actuel, sans ouvrir de porte.)
En tout cas on peut ne pas avoir envie de se complaire dans ces sentiments qu'on peut tous ressentir au quotidien.

Ceci dit, j'ai vraiment trouvé le film très fort, en particulier avec les basculements sur les émotions et l'empathie (contrairement à Franco moi j'ai de l'empathie pour ses persos. A commencer par ce couple si beau quand il s'embrasse) dans sa première demi-heure.
Et une conclusion excellente.

Quand j'indiquais que le message était limpide, je voulais dire que le message m'était apparu parfaitement dialectique (mais ce n'est que mon opinion) :

Ok, j'ai vu la même chose. J'aime bien m'en assurer, même quand ça a l'air clair les gens interprétent différemment, comme on le voit avec ce que dit Flol.

[Wulfa]

Rodéo, Lola Quivoron : 8/10.

[Outerlimits]

3000 ans à t'attendre : 6/10

[Karras]

Le bal de l'enfer (3,5/10)

[Alexandre Angel]

Tout le monde aime Jeanne (Céline Devaux) : 6/10
Chronique un peu apprêtée qui gagne en intérêt à mesure qu'on apprend à connaître les personnages.
Le goût du breuvage est agréable sur le moment mais il n'en reste pas grand chose sitôt la projection terminée.

Chronique d'une liaison passagère (Emmanuel Mouret) : 7/10
C'est meilleur mais curieusement, le bilan est à peu près le même.

[tchi-tcha]

(Non mais vous voulez vraiment pas ouvrir un sujet sur Nouvel Ordre, vraiment ?)

Kompromat (Jérôme Salle) 5/10
(On a une histoire vraie édifiante (sur ce qu'elle dit du fonctionnement brutal et kafkaïen de la "justice" russe aujourd'hui), rocambolesque (comment un petit français parvient à échapper aux griffes du FSB) et humiliante pour les sbires de Poutine (puisque aussi authentique que rocambolesque). Bref, on a un matériau idéal. Quel besoin alors d'adapter cette histoire aussi librement, pour en faire un Fugitif français qui se rêve thriller "à l'américaine" mais plombé de ficelles grossières, maladroites et/ou caricaturales dans sa psychologie comme dans ses péripéties ?
À cette question très pertinente (je vous remercie de me l'avoir posée), je verrai deux réponses. La première, c'est que si Kompromat s'inspire du récit qu'a tiré Yohann Barbereau de sa propre mésaventure, les producteurs ne possèdent pas les droits du livre, dont l'auteur n'a en rien été impliqué dans le projet. La seconde réponse tient dans la filmographie de Jérôme Salle, réalisateur de deux Largo Winch (et de Anthony Zimmer, soyons juste), qui applique ici la même recette, la géopolitique expliquée par SAS, en gros (il ne manque plus que les clichés sur la vodka). Cette fois-ci on échappe à Tomer Sisley dans le rôle principal, mais on hérite d'un Gilles Lellouche au jeu lui aussi à l'américaine, à l'instinct, avec ses tripes et avec indignation, dans la continuité de ses personnages de BAC Nord et Goliath, sincère mais incapable d'apporter la moindre nuance ou profondeur.
PS Note généreuse, la scène de cul à la Titanic dans la dernière ligne droite mériterait que je descende à 3/10 à elle seule.)

En photo : Gilles Lellouche pendant les répétitions

[Coxwell]

(Non mais vous voulez vraiment pas ouvrir un sujet sur Nouvel Ordre, vraiment ?)

Kompromat (Jérôme Salle) 5/10
(On a une histoire vraie édifiante (sur ce qu'elle dit du fonctionnement brutal et kafkaïen de la "justice" russe aujourd'hui), rocambolesque (comment un petit français parvient à échapper aux griffes du FSB) et humiliante pour les sbires de Poutine (puisque aussi authentique que rocambolesque). Bref, on a un matériau idéal. Quel besoin alors d'adapter cette histoire aussi librement, pour en faire un Fugitif français qui se rêve thriller "à l'américaine" mais plombé de ficelles grossières, maladroites et/ou caricaturales dans sa psychologie comme dans ses péripéties ?
À cette question très pertinente (je vous remercie de me l'avoir posée), je verrai deux réponses. La première, c'est que si Kompromat s'inspire du récit qu'a tiré Yohann Barbereau de sa propre mésaventure, les producteurs ne possèdent pas les droits du livre, dont l'auteur n'a en rien été impliqué dans le projet. La seconde réponse tient dans la filmographie de Jérôme Salle, réalisateur de deux Largo Winch (et de Anthony Zimmer, soyons juste), qui applique ici la même recette, la géopolitique expliquée par SAS, en gros (il ne manque plus que les clichés sur la vodka). Cette fois-ci on échappe à Tomer Sisley dans le rôle principal, mais on hérite d'un Gilles Lellouche au jeu lui aussi à l'américaine, à l'instinct, avec ses tripes et avec indignation, dans la continuité de ses personnages de BAC Nord et Goliath, sincère mais incapable d'apporter la moindre nuance ou profondeur.
PS Note généreuse, la scène de cul à la Titanic dans le dernière ligne droite mériterait que je descende à 3/10 à elle seule.)

En photo : Gilles Lellouche pendant les répétitions

Ce film a l’air merveilleux

[tchi-tcha]

Un court reportage sur le vrai kompromat :



(depuis, la notice d'Interpol a été levée et la Russie condamnée par la Cour Européenne des Droits de l'Homme)

L'avis de Yohann Barbereau posté sur sa page Facebook
(et repris par exemple ici
) :
La formule empesée “Ce film et ces personnages sont très librement inspirés de faits réels” donne une indication. Tout cela est loin de moi, diablement loin du livre, je ne parle pas seulement de points de détail ni de quelques faits vérifiables.
C’est un dur labeur que de parler contre le sot discours viriliste, contre ses tranchées, ses fictions puissantes faites de “camp occidental” et de “Russie éternelle."

[Rockatansky]

(Non mais vous voulez vraiment pas ouvrir un sujet sur Nouvel Ordre, vraiment ?)

Vas y promis on t'évitera le bide

[Jack Carter]

Chronique d'une liaison passagère (Emmanuel Mouret) : 6/10

[Alibabass]

Il est encore sur mycanal le film de Michel Franco ? histoire d'être full motiv' pour me faire un enchainement Triangle Of Sadness / Ordre Mondial ^^ .

[poet77]

Les Secrets de mon Père: 8/10

[tchi-tcha]

(Non mais vous voulez vraiment pas ouvrir un sujet sur Nouvel Ordre, vraiment ?)

Vas y promis on t'évitera le bide

J'hésite... Là j'ai posté plein de news super intéressantes dans le sujet fashion Timothée Chalamet, seul halford66 a réagi. Je suis maudit, j'ai perdu mon mojo, je traverse une mauvaise passe, je sais pas trop... Alors un nouveau topic-bide, ça me tente moyen...

Surtout que s'il avait du potentiel, ce Nouvel Ordre, il serait sorti en salles


(nan mais prenez une chambre ou ouvrez un sujet, c'est vrai quoi)