Classement des sorties Cinéma/VOD/DTV 2022 [clos]

[Spongebob]

Pinocchio (Disney+) : 4/10

[poet77]

Chronique d'une liaison passagère: 8,5/10

Icare: 8/10

[Flol]

Three Thousand Years of Longing : 4/10

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3000 ans, c'est à peu près le temps ressenti devant le dernier opus de George Miller, cinéaste que j'aime beaucoup et dont la filmographie était quasiment immaculée...jusqu'à maintenant.
Parce qu'il faut bien le dire : je crois que c'est là le premier ratage de sa carrière. Entre le manque d'alchimie du duo à l'écran, l'aspect complètement fake de la quasi totalité du machin qui me fait sortir immédiatement du film (les séquences de contes le sont volontairement, mais même les séquences "réalistes" sont dégueulasses visuellement, tout pue les CGI baveux et le studio à plein nez), les instants mystico-hippies, la rencontre entre 2 âmes solitaires qui ne m'en touche pas une et le discours assez cliché sur l'importance pour l'être humain de se raconter des histoires...bon Dieu mais quel ennui.
Ça peut donner par instants fugaces une impression d'objet apaisé et apaisant, loin des délires gilliamesques auxquels le trailer pouvait laisser penser...mais il n'empêche que ça reste morne et peu passionnant.
Rien ne fonctionne ici, et ce malgré les efforts fournis par Miller pour tenter de dynamiser tout ça, à grands coups de transitions fluides, de caméra hyper mobile et de surcharge visuelle à tous les niveaux (les couleurs sont par moments très très criardes) ; mais la mythologie mise en place m'a semblé bien trop empruntée et pré-fabriquée (en plus d'être très laide) pour me convaincre. Et surtout, pour éviter l'ennui qui m'a étreint régulièrement pendant le film.
Et je n'aurais jamais cru écrire ça un jour à propos d'un film signé George Miller...

[santiago]

Coup de théâtre : 6/10
Tout fout le camp : 6/10

[-magik-]

Last and first men - Les Derniers et les premiers (Jóhann Jóhannsson) 3/10

[Nestor Almendros]

Chronique d'une liaison passagère : 7/10

[El Dadal]

Three Thousand Years of Longing : 4/10

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le discours assez cliché sur l'importance pour l'être humain de se raconter des histoires...

Pourtant un peu la base conceptuelle de son cinéma, hein.
Autant sur l'esthétique, je peux comprendre que ça ne plaise pas, sur les autres points, je te sens plutôt mal luné. Tout ça pour dire que je ne suis pas d'accord.

TROIS MILLE ANS À T'ATTENDRE : 6,5/10

[Flol]

Pourtant un peu la base conceptuelle de son cinéma, hein.

Je sais bien, je connais son cinéma moi aussi, mais j'ai trouvé ça très mal imbriqué ici. C'est pré-fabriqué, mécanique et pas super bien écrit.

[TheGentlemanBat]

Three Thousand Years of Longing : 4/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

le discours assez cliché sur l'importance pour l'être humain de se raconter des histoires...

Pourtant un peu la base conceptuelle de son cinéma, hein.
Autant sur l'esthétique, je peux comprendre que ça ne plaise pas, sur les autres points, je te sens plutôt mal luné. Tout ça pour dire que je ne suis pas d'accord.

TROIS MILLE ANS À T'ATTENDRE : 6,5/10

Je n'ai pas été aussi dur que Flol (sans doute que si ça avait été un autre que George Miller j'aurais taillé plus sec) mais je partage pour une bonne partie les reproches faits. Pour la petite histoire, j'avais emmené mes 2 neveux (15 et demi et 12 ans et demi), abusé par le tout 1er trailer et surtout le spot TV qui nous fait quand même bien miroiter une ambiance à la contes des 1001 nuits révisités de façon électrique, et eux encore plus que moi n'ont ressenti que très peu d'émerveillement devant le film. Film auquel ils ont attribué, une fois leur avoir expliqué à quoi correspondait l'échelle de notation, un 3/10 (on va me rétorquer que fans de Star Wars, Marvelleries... leur verdict lapidaire est forcément biaisé mais au vu du (gros) faux-pas que représente à mon sens ce 3000 ans à t'attendre, je serais plutôt tenté de dire que la vérité sort de la bouche des enfants ).

[TheGentlemanBat]

Le visiteur du futur : 5.5/10

De ce que j'en ai vu (j'ai été gagné par une crise de somnolence du genre tenace pendant le 1er tiers du film), j'avoue avoir été modérément embarqué par l'histoire. Le tempo m'a semblé en plus relativement plat et si j'ai trouvé la facture visuelle plutôt de bonne tenue (à part les plans d'ensemble d'un Paris post-apocalyptique au rendu pas top-top, les SFX et les effets de maquillage sont dans l'ensemble assez réussis), l'étroitesse du budget est quand même bien palpable, notamment au niveau des décors qui ne sont pas légion. Pas convaincu non plus par le jeu de certains acteurs/actrices. Reste que par rapport au gros de la production française, peu portée comme chacun le sait sur le cinéma de genre, j'ai tout de même envie d'encourager ce type de proposition (d'où la note "adoucie" un peu au-dessus de la moyenne).

[Karras]

Don Juan (4/10)

[Alibabass]

Leila & ses frères : 6,5/10
- Le cercle de l'austérité qui correspond bien à l'état du Liban mais vu d'une famille qui multiplie les dettes, la cupidité et le sentiment de rester à sens unique dans la merde ou ils sont (problème majeur du film). Double symbole ambivalent : le patriarche qui contribue à une éducation de condition, conditionnement du pays ; tandis que la seule soeur tenant à elle seule la réflexion et l'action de s'en sortir. Parfois long et trop pesant dans la multiplication d'ajouter un secret ou une embrouille à une autre comme un programme calibré du récit, il reste malgré tout agréable.

Revoir Paris : 6,5/10
- Dans l'optique de la cinéaste, la réparation des vivants doit passer par l'amplification de la mise en scène pour faire (re)venir la mémoire, ici post-trauma. Les détails de la réparation se joue sur les objets et les matières, et assez peu la parole, évitant parfois ici et là le film à sujet. Le fait de faire écho aux autres comme une thérapie ne m'a pas trop fait kiffer par contre, et c'est parfois filmé comme un spot gouvernemental. Alice Winocour trame pas assez sa mise en scène pour l'épurer jusqu'à l'abstraction.

[Ballard73]

As Bestas 9 / 10
Sorogoyen continue de m'épater. Il est capable de maintenir le spectateur dans l'effroi le plus total pendant une heure rien qu'avec sa mise en scène, chose qui m'avait déjà impressionné sur ses deux précédents longs métrages.
La deuxième partie du film est belle également dans un tout autre registre. Un réalisateur passionnant en constante progression depuis El Reino.

[Barry Egan]

Le tigre et le président : 8/10

Une vraie bouffée d'air frais. Jacques Gamblin est magnifique, très émouvant. On se rend compte de tout ce qui a été perdu en un siècle quand on sort de la salle.

[Alibabass]

Don Juan (4/10)

Je pense beaucoup à ce film depuis le moi du juin, et à Godard aussi. Il se rapproche vers la fin de plus en plus d'un Godard des 80's. Plus tard, on comprendra que Serge Bozon & Axelle Ropert on eu une contribution importante dans le cinéma Européen (et loin d'être second degré, j'ai un immense respect à Don Juan & Petite Solange). La croyance de la mise en scène en sortira vainqueur, tant pis pour le public ^^.