Martin Ritt (1914-1990)
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
J’aime beaucoup également. Je ne l’ai toujours vu que dans des rôles de femmes douces, puis de gentilles mamans (y compris dans la série Orange is the new black) et désormais dans des rôles de grand-mères (Hollywood ne fait pas de distinction et l’a parachutée en copine de Jane Fonda et Diane Keaton dans Le Book Club).
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Beaucoup aimé le mois dernier The Great White Hope, histoire vraie de la vie sportive et sentimentale de Jack Johnson.
Fidèle description du racisme incroyable de l'époque, film finalement assez triste, qui met en colère.
On a reproché au réalisateur de ne pas assez montrer de combats, mais ce n'est pas un film de boxe, mais sur la boxe.
D'habitude je ne suis pas fan de James Earl Jones , trop cabotin, grosse erreur de casting pour moi dans Conan. Mais il faut avouer qu'ici il est phénoménal, la musique aussi est géniale, bref en dehors de son histoire déjà passionnante, c'est avant tout un grand film.
Fidèle description du racisme incroyable de l'époque, film finalement assez triste, qui met en colère.
On a reproché au réalisateur de ne pas assez montrer de combats, mais ce n'est pas un film de boxe, mais sur la boxe.
D'habitude je ne suis pas fan de James Earl Jones , trop cabotin, grosse erreur de casting pour moi dans Conan. Mais il faut avouer qu'ici il est phénoménal, la musique aussi est géniale, bref en dehors de son histoire déjà passionnante, c'est avant tout un grand film.
Dernière modification par Addis-Abeba le 13 juin 22, 15:11, modifié 2 fois.
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
What ? Son physique particulier et cette gueule presque sans âge (et cette frange


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Re: Martin Ritt (1914-1990)
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Il est beaucoup moins ridicule que tous les personnages (et leur look) de Sucker Punch!Addis-Abeba a écrit : ↑13 juin 22, 14:11Oui c'est bien ça je trouve son look ridicule tout comme le personnage d'ailleurs.


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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Il est impressionnant dans Gardens of Stone, de Coppola.Addis-Abeba a écrit : ↑13 juin 22, 13:56 D'habitude je ne suis pas fan de James Earl Jones , trop cabotin, grosse erreur de casting pour moi dans Conan. Mais il faut avouer qu'ici il est phénoménal
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Moment people: ça a débouché sur un mariage.Alexandre Angel a écrit : ↑12 juin 22, 11:00 Le film qui l'a révélée était le western de Jack Nicholson, En route vers le Sud, que je n'ai jamais vu. Mais, personnellement, la rencontre fut, dès sa sortie, dans le joli film fantastique de Nicholas Meyer, Time After Time, dans lequel elle vivait une romance avec Malcolm McDowell, dans le rôle d'un HG Wells égaré dans le San Francisco contemporain. Je la remarquais immédiatement.
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Tu as tout compris.AtCloseRange a écrit : ↑14 juin 22, 14:11Moment people: ça a débouché sur un mariage.Alexandre Angel a écrit : ↑12 juin 22, 11:00 Le film qui l'a révélée était le western de Jack Nicholson, En route vers le Sud, que je n'ai jamais vu. Mais, personnellement, la rencontre fut, dès sa sortie, dans le joli film fantastique de Nicholas Meyer, Time After Time, dans lequel elle vivait une romance avec Malcolm McDowell, dans le rôle d'un HG Wells égaré dans le San Francisco contemporain. Je la remarquais immédiatement.
C'est de l'histoire ancienne mais nous nous sommes beaucoup aimés.
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Alexandre Angel a écrit : ↑14 juin 22, 14:16Tu as tout compris.
C'est de l'histoire ancienne mais nous nous sommes beaucoup aimés.

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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Putain ça paie, l'ultra-violence 

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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Un message pour toi de la part de Mary:Alexandre Angel a écrit : ↑14 juin 22, 14:16Tu as tout compris.
C'est de l'histoire ancienne mais nous nous sommes beaucoup aimés.
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
C'est bon d'être aimé.
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
Et ils ont eu le réal Charlie McDowell ensemble (qui est le sosie de son daron).AtCloseRange a écrit : ↑14 juin 22, 14:19Alexandre Angel a écrit : ↑14 juin 22, 14:16 Tu as tout compris.
C'est de l'histoire ancienne mais nous nous sommes beaucoup aimés.![]()
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Re: Martin Ritt (1914-1990)
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Je trainais un peu de la patte pour lui redonner sa chance, n'ayant pas été convaincu du tout à sa découverte, au début des années 90. Et la révision s'est avérée plutôt agréable. Bon ça reste mineur pour Ritt. Il y a clairement quelque chose d'inachevé là-dedans, en particulier au niveau de l'écriture, mais Field, qui aurait facilement pu en faire des caisses, est touchante, une nouvelle fois excellemment dirigée par Ritt, Tommy Lee Jones impeccable, et l'on sent tout de même derrière les rebondissements attendus de ce road movie l'attachement du cinéaste à l'égard de ce duo de laissés-pour-compte comme de cette Amérique profonde, qu'il approche sans condescendance ni misérabilisme. Bref, un joli petit film de losers au final, inabouti mais attachant, qui m'a un peu rappelé le plus bringuebalant encore Second-hand hearts d'Hal Ashby (à revoir également, toutefois, pour m'en assurer). Une révision qui m'a, au passage, permis d'apprendre que Gary DeVore, le scénariste du film (et de The Dogs of war et Raw deal de John Irvin et Running scared de Peter Hyams), était mort à la fin des années 90 dans d'étranges circonstances, non élucidées à ce jour...

Je trainais un peu de la patte pour lui redonner sa chance, n'ayant pas été convaincu du tout à sa découverte, au début des années 90. Et la révision s'est avérée plutôt agréable. Bon ça reste mineur pour Ritt. Il y a clairement quelque chose d'inachevé là-dedans, en particulier au niveau de l'écriture, mais Field, qui aurait facilement pu en faire des caisses, est touchante, une nouvelle fois excellemment dirigée par Ritt, Tommy Lee Jones impeccable, et l'on sent tout de même derrière les rebondissements attendus de ce road movie l'attachement du cinéaste à l'égard de ce duo de laissés-pour-compte comme de cette Amérique profonde, qu'il approche sans condescendance ni misérabilisme. Bref, un joli petit film de losers au final, inabouti mais attachant, qui m'a un peu rappelé le plus bringuebalant encore Second-hand hearts d'Hal Ashby (à revoir également, toutefois, pour m'en assurer). Une révision qui m'a, au passage, permis d'apprendre que Gary DeVore, le scénariste du film (et de The Dogs of war et Raw deal de John Irvin et Running scared de Peter Hyams), était mort à la fin des années 90 dans d'étranges circonstances, non élucidées à ce jour...