tchi-tcha a écrit : ↑2 juin 22, 23:10
Firestarter (Keith Thomas) 3,5/10
(La musique de la famille Carpenter sonne comme du Carpenter mais n'a rien de renversant. Elle reste néanmoins supérieure au film, petit bidule Blumhouse tout juste anecdotique qui mérite à peine qu'on s'y attarde, pas même pour en dire du mal. La réalisation reste néanmoins supérieure à l'interprétation de Zac Efron (déjà réduit à l'état de vieux beau à 35 ans) et de la petite Ryan Kiera Armstrong, assez mauvaise lorsque son personnage devient méchant. Mais elle est jeune, ce n'est pas sa faute, et elle reste néanmoins moins mauvaise que les effets spéciaux dès qu'elle utilise ses pouvoirs (télékinésie, prémonition, télépathie, un gros fourre-tout mixé dans les boules de feu qu'elle lance en criant). Bref c'est pas grand chose et c'est pas emballant, mais c'est pas bien grave
Je te trouve presque trop sympa. Parce que pour ma part :
Firestarter : 2/10
L'original était déjà pas terrible, mais son remake réussit l'exploit d'être encore pire.
Alors merci Jason Blum et ton budget de 12$ et 3 sandwichs au thon ! Ça t'a permis de nous offrir ce bien beau film totalement inutile, sans ampleur et tout étriqué, dénué de toute notion de mise en scène et parcouru par des comédiens à la ramasse - Zac Efron, malgré sa musculature dont il semble très fier, n'a clairement pas les épaules pour incarner le rôle du père protecteur...et puis sa barbe est beaucoup trop bien taillée pour être honnête.
Quant à la petite Charlie, on est face à un énième cas d'enfant qui fait peur avec sa tête baissée, ses yeux mi-clos et ses expressions d'adulte auxquelles on ne croit pas une seconde.
Bon, alors il reste quoi ? Tiens, la musique notamment composée par Carpenter, là forcément ça relève le niveau ?....eh bien non.
On le savait déjà, mais Big John n'en a définitivement plus rien à carrer de tout ça. Ils sont pas moins de 3 (!?) à être crédités au score, et on peut déjà être certain que Carpy a davantage touché son chèque que son clavier. Le thème du générique est pas trop mal, mais tout le reste n'est que synthés 80's peu inspirés.
Donc non : pas grand-chose à sauver de ce marasme qui exsude la tristesse, d'autant plus que j'avais placé quelques espoirs en Keith Thomas, après son très intéressant (et par moments bien flippant)
The Vigil.
Ici, il s'est clairement fait bouffer par le système et je suis prêt à parier que lui-même a déjà oublié son film.