Rockatansky a écrit : ↑26 févr. 22, 15:36Une femme à la fenêtre - Joe Wirght - 4/10
2021
Yes je viens de voir désolé
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Pas de souci mais sans vouloir en rajouter une couche, c'est Joe Wright
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
"- Il y avait un noir a Orly, un grand noir avec un loden vert. J'ai préféré un grand blond avec une chaussure noire a un grand noir avec un loden vert
- Dites-moi, mon petit vieux, pour faire de la littérature, attendez la retraite. Bonne appétit."
355
Adieu Monsieur Haffmann
Les lecons persannes
Michael Cimino, un mirage americain
La Place d’une autre
Introduction
Les Jeunes amants
The Power
La Vraie famille
Proposé dans plusieurs salles de France ce weekend, un blockbuster tamoul :
Valimai (H. Vinoth) 7,5/10
(D'un côté, un redoutable gang de bikers sanguinaires aux ramifications tentaculaires, dont les méfaits vont du vol à l'arrachée au trafic de drogue en passant par des assassinats ciblés, avec un chef cyber-criminel anarchiste tatoué et sataniste (s'ils s'appellent Les Esclaves de Satan, ce n'est pas juste parce que ça sonne bien). De l'autre, le meilleur super-flic de l'univers, capable de résoudre en dix jours des enquêtes sur lesquelles la Police était impuissante depuis dix ans, sévère mais juste (il brise les bras mais ne tue pas), accessoirement champion de moto (comme Ajith Kumar, ancien pilote professionnel) et qui ne loupe pas une occasion de rappeler que la famille c'est important et qu'il faut respecter sa maman.
À l'arrivée un blockbuster un peu long (3 heures), un jeu du chat et de la souris entre un super-flic et un super-méchant qui laisse peu de place au reste du casting (la super-fliquette Huma Qureshi a droit à sa séquence badass dans laquelle elle botte des culs vingt secondes, le reste du temps elle dessine surtout des portraits-robots), un scénario qui accumule les facilités pour sortir son héros de toutes les situations, un Ajith Kumar iconique transformé en dieu vivant à chaque plan (à côté de lui, l'ego bovin d'un Vin Diesel ou le narcissisme scientologue de Tom Cruise sont des petits joueurs), une musique assourdissante et assommante, et une réalisation ultra efficace taillée au cordeau qui cherche le spectaculaire, mais sans singer les délires incontrôlés d'un James Wan ou les démonstrations abrutissantes d'un Michael Bay.
C'est Bollywood, ça ignore royalement le cynisme et le second degré, c'est naïf sans être idiot, et c'est surtout un blockbuster comme Hollywood n'est plus capable d'en faire aujourd'hui. La seule franchise équivalente serait Mission Impossible, autre véhicule pour une star toute-puissante mais qui veut avant tout faire plaisir à ses fans avec soin et générosité. Je ne prétendrai pas que ça réinvente l'eau chaude ou que ça redéfinit le blockbuster, mais c'est du cinéma pop-corn avec un vrai goût de pop-corn, et à force de bouffer du Marvel, du Fast & Furious ou un récent Uncharted, ça fait un bien fou d'en retrouver la saveur. Bref, en attendant le prochain M:I, vous savez quoi faire.)
Une bande-annonce avec english sous-titres
Une chanson parce que c'est Bollywood
Un extrait court mais représentatif
...et les réactions du public (on entendrait presque une mouche voler)
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Adieu Monsieur Haffmann
Les lecons persannes
Michael Cimino, un mirage americain
La Place d’une autre
Introduction
Les Jeunes amants
The Power
La Vraie famille
Et là je me rends compte que j'ai vu plus de films qui se situent tout en bas du classement que tout en haut