
Euphoria
Adaptation d’une série israélienne par Sam Levinson – fils du réalisateur de Barry Levinson – qui s’est attelé à la tâche, pour raconter l’histoire éclatée et féroce de quelques 15-18 ans d’aujourd’hui en Amérique dont principalement Rue Bennett, fraîchement sortie de désintox..
Sur le fond, cette série fait au premier abord office de repoussoir pour les parents de la génération Z tant la jeunesse décrite dans le premier épisode semble déboussolée, nihiliste, en perdition.. à claquer (comme dirait Flol). C’est glauque, dépressif, hanté par les ravages de la pornographie (dans Euphoria, ça nique sévère) et un peu effrayant au point que l’on peut légitimement se demander si la série est vraiment représentative de la génération X. Les garçons en particulier ne sont pas à la fête, le plus souvent prédateurs violents ou a minima immatures et sexuellement détraqués.
Mais force est de constater que sur la forme, c’est souvent brillant et éblouissant.
Qui regarde ?
La série comme la génération Z aime les références ciné-séries qui font cool (surtout quand on peut les trouver sur internet). Ainsi, dans un épisode, Zendaya/Rue, pour faire peur à un jeune gars un peu trop entreprenant avec sa petite soeur, lui dit qu’elle va appeler ses potes de prison Omar, Marlo, Frère Mouzone ou Stringer pour lui faire sa fête. Plus tôt, une ado rêve que son copain lui offre une fourrure comme Sharon dans Casino.
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