

Les Raisins de la mort
Après de multiples tentatives toutes soldées par des échecs dus à des assoupissements répétés et incontrôlables, j'ai donc été au bout d'un Jean Rollin.
Bon, c'est effectivement assez chiant et super mou du genou, ça joue mal avec une post-synchro bien dégueulasse (pauvre Brigitte Lahaie, qui a bien sûr le droit de nous dévoiler son corps magnifique, mais qui n'a pas le droit de faire entendre le son de sa voix).
Mais il y a aussi une atmosphère, une ambiance, qui peu à peu m'ont gagné : ces villages en ruines du fin fond de la France, comme figés en 1925 et peuplés de paysans patibulaires à la dentition aléatoire...autant d'éléments qui suffisent déjà à provoquer du malaise chez moi. Et puis on a quand même droit à une belle décapitation en gros plan.
On n'est évidemment pas chez Romero, mais ces zombies qui sentent le vin rouge et la rillette ont quelque chose d'étrangement hypnotisant.
Je n'aurais jamais cru écrire ça un jour, mais j'ai bien envie d'en voir quelques autres (prochains sur ma liste : La Rose de fer et La morte-vivante).