Flol a écrit : ↑9 nov. 21, 15:29Quantum of Solace est étrangement le seul Bond que je n'ai pas vu. Je l'ai pourtant en BR (il est dans le coffret des 50 ans de la saga), mais j'avoue avoir zéro motivation.
C'est effectivement le plus court de la saga...mais bizarrement il parait le plus long.
Bon, l'ayant vu 3 fois je peux tranquillement le laisser sur les étagères.
Sinon je sens que les notes pour le dernier vont se multiplier dès ce soir...je ne sais pas pourquoi mais je le sens
Vous me faites plaisir à lire, puisque moi non plus je n'arrive jamais à intégrer que Quantum of Solace est le plus court de toute la saga (enfin... je crois). Persuadé également qu'il dure ses 2h20 réglementaires, peut-être parce qu'on passe tout le film à chercher une intrigue et un fil conducteur entre deux scènes spectaculaires...
S'il ne dure que 106 minutes, alors pourquoi est-ce que j'y trouve le temps aussi long ?
Jeremy Fox a écrit : ↑9 nov. 21, 15:33
il n'y a aucune continuité (ou si peu) avec le précédent.
Et à l'intérieur même de Quantum of Solace, la continuité n'est pas la première chose qui saute aux yeux...
Ah bin moi non, QOS dure 106 minutes et il m'a semblé bien faire sa durée. C'est frontal et direct, ça ne donne pas l'impression de durer éternellement.
Il m'avait semblé qu'Amalric était le méchant le plus loupé de la franchise (surtout quand il pousse des cris à la fin). Et je l'ai toujours d'autant plus regretté que j'aime bien cet artiste. Confirmez-vous cette impression?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Alexandre Angel a écrit : ↑9 nov. 21, 18:46
Il m'avait semblé qu'Amalric était le méchant le plus loupé de la franchise (surtout quand il pousse des cris à la fin).
En même temps sur les 26 films de la franchise, les méchants réussis ne sont pas légion ...
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Je n'ai jamais autant traîné les pieds pour aller voir le dernier Bond au cinéma (durée 3h quoi). Période Brosnan battue.
Là c'est toujours pas fait. Je me suis consolé en lisant les spoilers, mais maintenant j'en ai encore moins envie (et puis 3h, quoi).
Alexandre Angel a écrit : ↑9 nov. 21, 18:46
Il m'avait semblé qu'Amalric était le méchant le plus loupé de la franchise (surtout quand il pousse des cris à la fin).
Le plus loupé, je ne sais pas. Le plus atypique et un des moins grandiloquents, c'est possible.
En interview, Amalric disait que Marc Fostner ne lui avait pas spécialement donné de consigne. Il lui avait seulement dit que tout devait passer par le regard, et c'est à partir de cette indication qu'il a construit son personnage de méchant... autre, on va dire.
Les "cris à la fin" c'est quand il se plante une hache dans le pied sans faire exprès. Cette scène n'est absolument pas ridicule, c'est seulement toi qui a perdu la capacité de t'émerveiller au cinéma.
EDIT : zut, j'aurais presque pu être crédible si je n'avais pas ajouté cette vidéo grotesque... On veut bien faire, résultat on en fait trop
EDIT n°2 : à part l'increvable Blofeld, je crois qu'Amalric est un des rares méchants que Bond ne bute pas à la fin (je dis peut-être une bêtise là)
Dernière modification par tchi-tcha le 10 nov. 21, 00:30, modifié 2 fois.
tchi-tcha a écrit : ↑9 nov. 21, 23:38
Cette scène n'est absolument pas ridicule, c'est seulement toi qui a perdu la capacité de t'émerveiller au cinéma.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
tchi-tcha a écrit : ↑9 nov. 21, 23:38
Cette scène n'est absolument pas ridicule, c'est seulement toi qui a perdu la capacité de t'émerveiller au cinéma.
Bah écoute, je cherche juste une explication, c'est tout.
Ou alors c'est que tu n'aimes pas sa chemise.
Amalric est en tout cas au diapason de la vision du réalisateur, un Marc Foster qui prend le genre de haut et veut proposer quelque chose de différent. Même si l'alignement des planètes avait été plus favorable, le projet était de toute façon mal barré, j'en ai peur.
Major Tom a écrit : ↑9 nov. 21, 22:11
(et puis 3h, quoi)
163 minutes pour être précis
(on est pointilleux sur les durées aujourd'hui)
Sachant que Ana de Armas pirate le film pendant dix minutes plutôt fun, que Léa Seydoux s'en sort comme elle peut avec son personnage, et que Christoph Waltz en pastiche de Hannibal Lecter n'a que deux minutes de présence pour expliquer encore une fois à Bond que tout est lié... ça va, deux heures trente c'est pas si terrible que ça...
Allez, tu peux le faire
Tu ne devais pas regarder SCott Pilgrim plutôt, toi ?
Alexandre Angel a écrit : ↑9 nov. 21, 18:46
Il m'avait semblé qu'Amalric était le méchant le plus loupé de la franchise (surtout quand il pousse des cris à la fin).
Le plus loupé, je ne sais pas. Le plus atypique et un des moins grandiloquents, c'est possible.
C’est un des meilleurs méchants selon moi, en tous cas totalement raccord avec l’arc Craig qui se voulait un Bond le plus réaliste possible. Greene ne sait pas se battre, normal il a des hommes de mains pour le faire. Ce n’est pas un méchant qui a une base secrète sous la mer ou dans l’espace, il fait juste du business avec de l’argent sale.
Quantum of solace est le moins Bondien de tous les films de Bond. Le moins aimable, le plus énervé. Pas de gadgets ni même de Q, des filles expédiées (la scène au lit avec Gemma dure dix seconde et d’une extrême chasteté tandis que Olga Kurylenko se contente d’un bisou), une bande originale quasi inexistante (le générique est l’un des moins bondiens qui soit) et un gun barrel renvoyé à la fin.
En ce sens, le film est cohérent entre la forme et le fond et pourrait être considéré comme une réussite au regard de son ambition.
Supfiction a écrit : ↑10 nov. 21, 00:51
Quantum of solace est le moins Bondien de tous les films de Bond. Le moins aimable, le plus énervé. Pas de gadgets ni même de Q, des filles expédiées (la scène au lit avec Gemma dure dix seconde et d’une extrême chasteté tandis que Olga Kurylenko se contente d’un bisou), une bande originale quasi inexistante (le générique est l’un des moins bondiens qui soit) et un gun barrel renvoyé à la fin.
En ce sens, le film est cohérent entre la forme et le fond et pourrait être considéré comme une réussite au regard de son ambition.
Sujet :
Le Bond le moins bondien peut-il être un bon Bond ?
Vous avez 4 heures.
(avertissement : deux points en moins pour les petits rigolos qui glisseront un "bon Bond (hi hi hi)" dans leur copie)
C'est sûr que quand on trouve que Forster a fait du bon boulot sur Quantum, Amalric est au diapason.
Blague à part, c'est au fond une sorte de mise à jour du méchant businessman de Demain ne meurt jamais, sauf qu'autant il est intéressant tant qu'on reste dans ses magouilles etc, autant dès qu'il s'agit de virer à la confrontation finale, Amalric est effectivement au diapason de l'erreur de casting qu'est Forster (qui a re-démontré un peu plus tard son incompétence à gérer un film d'action à grand budget avec World War Z - pas aidé par le déroulé du projet certes, mais comme d'autres films récemment sabordés de la sorte, je ne crois pas un instant qu'il y avait un truc génial à sauver à la base).