Dune I et II (Denis Villeneuve - 2021 & 2024)

[Flol]

Ouch !

Le grand retour de Strum

Et ça valait le coup d'attendre.

[AtCloseRange]

Ouch !

Le grand retour de Strum

On l'a connu plus loquace

[Major Tom]

[batfunk]

C'est marrant de voir que le côté monochrome de ses films est vraiment une volonté personnelle de Villeneuve, puisque ses directeurs de photographie sont souvent différents :
Dune: Greig Fraser(Vice, Foxcatcher, Rogue one)
Sicario, Blade Runner 2049:Roger Deakins
Premier Contact:Bradford Young(A most violent year)

Ce choix de photographie et de musique assommante(Hans Zimmer, again...), on ne peut pas dire que le garçon ait des goûts irréprochables . Et j'ai beaucoup aimé Incendies et Sicario, hein.

[Strum]

Le grand retour de Strum

On l'a connu plus loquace

C'est que je n'ai rien à dire de particulier, n'ayant pas encore vu le film. Mais GTO n'a pas perdu son talent pour descendre les films.

[Alexandre Angel]

Mais GTO n'a pas perdu son talent pour descendre les films.

Certes, mais j'aimerais bien découvrir son talent d'enthousiaste pour changer

[Watkinssien]

Mais GTO n'a pas perdu son talent pour descendre les films.

Certes, mais j'aimerais bien découvrir son talent d'enthousiaste pour changer

Cela arrive, je me souviens de son enthousiasme qui m'avait vraiment surpris sur Joker, alors que le film est très loin d'être extraordinaire (oui, j'en remets une petite couche...).

[TheGentlemanBat]

J'avais pris un bon gros uppercut avec Incendies, de là je me suis dit : attention, réalisateur à suivre. Prisoners m'avait confirmé la chose, tout comme Polytechnique son 3ème long, inclus en bonus sur la superbe édition allemande d'Enemy (qui au 1er visionnage m'avait un peu laissé dubitatif). Malheureusement depuis Sicario, plutôt efficace à défaut d'autre chose, je dois bien reconnaître que cet engouement, si on peut appeler ça comme ça, pour le Canadien s'étiole un peu plus à chaque nouvelle livraison. Je redoute du coup un peu ce Dune nouvelle cuvée, surtout s'il reproduit le modèle Blade Runner 2049 (excessivement désincarné, comme ça été dit, et donc peu vecteur d'émotion). Et en même temps, en tant que gros fan de films de SF, je suis assez impatient de voir ce que le bonhomme nous a pondu.

[Arn]

Justement je trouvais que cela cadrait bien avec Blade Runner 2049 (réplicants sans sentiments, solitude, ambiance sombre, moche et sale,...)

C'était malgré tout trop pour moi et surtout ça prenait trop le contrepied du Blade Runner de Scott que j'adore et qui grouille de vie (ce qui ne l'empêche d'ailleurs pas de traiter de la misère sentimental, de la solitude, d'être sombre et crado).
Et puis peut être que ça passe d'autant moins bien que ce style désincarné est déjà bien représenté par Nolan (que je n'aime pas en bonne partie pour cette raison), donc ça fait beaucoup avec Villeneuve (surtout lorsqu'il s'agit de récupérer des franchises qui m'intéresse). Et je ne sais pas le genre de projets que préparent Chazelle mais son First Man m'a posé le même genre de problème.

[batfunk]

Je suis d'accord avec Gentlemanbat, difficile de passer à côté du Dune de Villeneuve, la mode de la S. F à Hollywood ne durera qu'un temps.

En revanche, la froideur de First Man est justifiée, on parle d'un homme pudique, brisé par la mort de sa fille, qui va se refermer complètement et se jeter à corps perdu dans son boulot. L'émotion se libère à la fin du film. Mais le film se mérite, c'est sûr.
Et pour finir la comparaison avec Blade Runner 2049,la bande originale de Justin Hurwitz pour First Man est une pure merveille,qui exprime les sentiments refermés d'Armstrong, là où celle d'Hans Zimmer, selon moi, est purement illustrative et est inécoutable en dehors du film.

[Alexandre Angel]

Et je ne sais pas le genre de projets que préparent Chazelle mais son First Man m'a posé le même genre de problème.

Vu à la télé, ça avait été une très bonne surprise (pour moi qui n'avait pas été emballé par La La Land, ni par Whiplash). J'ai très vite pensé à L'Etoffe des Héros : ce qui est un grand compliment.

[-Kaonashi-]

Ce choix de photographie et de musique assommante(Hans Zimmer, again...), on ne peut pas dire que le garçon ait des goûts irréprochables

Jusqu'à Premier contact, il faisait appel à Jóhann Jóhannsson pour la musique, et c'était autrement plus subtile que du Hans Zimmer (pas un exploit, certes).
Je ne sais pas si le changement pour Blade Runner 2049 était sa propre volonté ou une pression du studio, en tout cas ça a comme tuer Jóhannsson cette histoire (et dans ce as, salaud de Villeneuve !).

[Papus]

une esthétique apple, voire de galet zen.

Pas encore vu le film (pour lequel je n'ai aucun engouement particulier) dont j'espère seulement qu'il sera à minima divertissant au même titre que n'importe quel film à gros budg voulant en mettre plein les mirettes, en ayant à l'esprit que c'est dans les mains d'un type qui a quand même quelques talents de poseur d'ambiance et de choix photo pas trop dégueu et qui a su m'embarquer pleinement dans au moins un de ses films (Sicario).
Mais après avoir vu la BA, je craignais exactement ce que tu soulèves donc je m'attends d'autant plus à trouver tout cela assez ridicule. Ce qui ne m'empêchera pas de passer un bon moment, la moquerie est parfois autant (voir plus, j'ai été pris de fou rire quasi du début à la fin de Juste la fin du monde de Dolan) plaisante que ce que l'on peut ressentir devant une œuvre qui résonne de la façon dont l'escomptait son créateur.

[ex-beldvd man]

First Man (...) J'ai très vite pensé à L'Etoffe des Héros : ce qui est un grand compliment.

C'est marrant moi je les trouve très dissemblables. The Right Stuff (que j'ai dû voir 5-6 fois) est quand même très "simpliste" dans ces personnages des astronautes/scientifiques (et caricatural dans sa représentation des politiciens par exemple).
Cela me paraît fort ancré dans les années Reagan: les astronautes sont les conquérants, les héros "invincibles" (e.a. le personnage de Chuck Yeager) et incompris des scientifiques ("
on pourrait envoyer des singes, ils sont plus dociles"). Ils sont "bigger than life", alors que dans First Man, c'est quand même beaucoup plus subtile me semble-t-il.
Il y a ça et là un peu de cynisme dans TRS, mais uniquement dans les situations vécues par les astronautes (les premiers astronautes sont vus accomplissant des faits héroïques et extraordinaires, les suivants ont droit à moins d'égards). Ils sont vus comme sans peur et sans reproche (mis à part la controverse lors de l'amerrissage de Grissom)

[reuno]

On n'est pas dans un "pilote" (j'avais cette crainte aussi). Adaptation plutôt réussie du roman, on a évité le "gonflage" des quelques scènes d'action du roman en scène de 30min de baston à grand coup de SFX.

Oui, pas un pilote mais quand même un demi-film.
C'est un des principaux reproche que je ferais au film. Il manque un vrai climax, quelque chose qui finalise le film.
L'Empire Contre-attaque, La Communauté de l'Anneau, même Ça Chapitre 1 (pour un citer un mauvais film aussi ) font partis d'un ensemble mais sont des films à part entière, avec un début, une vraie fin.

Après je ne dis pas qu'il aurait fallu rajouter une grosse bataille ou je ne sais quoi non présent dans le livre. A part ne faire finalement qu'un seul film de de 3 ou 4 heures, je ne vois pas trop...

Autre reproche : la musique.