Commentaires à propos de votre film du mois

[cinephage]

Ce week-end m'a donné mon film du mois : le marteau des sorcières (Witchhammer), d'Otakar Vávra (1970)

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La photo en est superbe, les textes sont pour certains directement tirés des minutes d'anciens procès en sorcellerie, la musique est redoutable, et l'on ne peut s'empêcher de garder en tête que le film a été tourné en 1970, soit 2 ans après la mise au pas de Prague...
L'excellent bluray Second Run offre en plus une image parfaite (mais il n'y a que des sous-titres anglais). Grosse révélation.

Et pour les abonnés, j'attirerais l'attention sur un très chouette film disponible sur Netflix : la grande aventure, d'Arne Sucksdorff (Det stora äventyret - 1953), qui suit une année dans la campagne suédoise. On y suit le quotidien de divers animaux (on se demande comment le réalisateur a pu filmer ces animaux dans une telle liberté), la ferme qui les cotoie, et les conflits qui peuvent en découler. Un autre rapport à la nature y apparait (pas d'amabilité envers les bêtes, en somme). La copie proposée sur Netflix est neuve, et la photo est proprement magnifique. Les plans des renardeaux jouant avec une loutre sont incroyables, tout comme beaucoup d'autres, la nature est constamment magnifiée, c'est un film superbe. Une vraie belle découverte pour moi.

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Je recommande fortement (ça peut même faire un visionnage familial, mais sous réserve, parce que les bêtes, en 1953, on ne les dorlote pas tout à fait, donc certains enfants pourraient être chagrinés).

[Rick Blaine]

Ce week-end m'a donné mon film du mois : le marteau des sorcières (Witchhammer), d'Otakar Vávra (1970)

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La photo en est superbe, les textes sont pour certains directement tirés des minutes d'anciens procès en sorcellerie, la musique est redoutable, et l'on ne peut s'empêcher de garder en tête que le film a été tourné en 1970, soit 2 ans après la mise au pas de Prague...
L'excellent bluray Second Run offre en plus une image parfaite (mais il n'y a que des sous-titres anglais). Grosse révélation.

[primus]

Ce week-end m'a donné mon film du mois : le marteau des sorcières (Witchhammer), d'Otakar Vávra (1970)

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La photo en est superbe, les textes sont pour certains directement tirés des minutes d'anciens procès en sorcellerie, la musique est redoutable, et l'on ne peut s'empêcher de garder en tête que le film a été tourné en 1970, soit 2 ans après la mise au pas de Prague...
L'excellent bluray Second Run offre en plus une image parfaite (mais il n'y a que des sous-titres anglais). Grosse révélation.

Oui, je confirme tout ça. Le film rend tellement insupportable ces abrutis qui ont la peur et la haine des femmes et de ce qu'ils ne comprennent pas. Tout cela n'a jamais disparu, ça change juste de camp, d'endroit, de forme. Ce qui se (re)passe actuellement en Afghanistan en est une illustration.
Sinon ça peut être chez nous tous ces refoulés à genoux devant moman/bobonne quand ils en trouvent une qui les accepte. Tout en s'excitant sur des films et autres supports racontant supplices et meurtres de ces garces bandantes qui ne veulent pas d'eux.
Je digresse? Pas tant que ça.
Le marteau des sorcières interroge aussi sur nos relations aux femmes aujourd'hui, pour nous les zobs. Parce que, en la matière, ça se situe le plus souvent encore et uniquement là le centre de commandement des agissements et comportements avec la gent féminine.

A voir. Qu'on aime ou pas, ça ne s'oublie pas facilement.

[Jack Carter]

Ce week-end m'a donné mon film du mois : le marteau des sorcières (Witchhammer), d'Otakar Vávra (1970)

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La photo en est superbe, les textes sont pour certains directement tirés des minutes d'anciens procès en sorcellerie, la musique est redoutable, et l'on ne peut s'empêcher de garder en tête que le film a été tourné en 1970, soit 2 ans après la mise au pas de Prague...
L'excellent bluray Second Run offre en plus une image parfaite (mais il n'y a que des sous-titres anglais). Grosse révélation.

Et pour les abonnés, j'attirerais l'attention sur un très chouette film disponible sur Netflix : la grande aventure, d'Arne Sucksdorff (Det stora äventyret - 1953), qui suit une année dans la campagne suédoise. On y suit le quotidien de divers animaux (on se demande comment le réalisateur a pu filmer ces animaux dans une telle liberté), la ferme qui les cotoie, et les conflits qui peuvent en découler. Un autre rapport à la nature y apparait (pas d'amabilité envers les bêtes, en somme). La copie proposée sur Netflix est neuve, et la photo est proprement magnifique. Les plans des renardeaux jouant avec une loutre sont incroyables, tout comme beaucoup d'autres, la nature est constamment magnifiée, c'est un film superbe. Une vraie belle découverte pour moi.

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Je recommande fortement (ça peut même faire un visionnage familial, mais sous réserve, parce que les bêtes, en 1953, on ne les dorlote pas tout à fait, donc certains enfants pourraient être chagrinés).

Beaucoup aimé aussi le Vavra que j'avais découvert aux Hallus

Rick :

[Rick Blaine]

[Torrente]

Probablement pas le "film du mois" mais il sera sûrement dur à déloger tant je me suis délecté. Parfait film d'Août.
Me voilà pleinement récompensé d'avoir cru en ce réalisateur. Un bon gars, ce Salomé, décidément.
Au delà de toute considération artistique, intellectuelle ou autre, j'ai trouvé que c'était avant tout une masterclass de direction d'acteurs (et d'art du casting), du plus grand au plus petit rôle.


Enchaîné avec Le monde est à toi.
Soit, une petite soirée qui redonne un peu d'espoir dans le cinéma hexagonal après les déceptions que j'ai enchaînées cette année (Annette, A l'abordage, La nuée, Teddy, Kaamelott, Médecin de nuit...) pour peu de satisfactions (Les 2 Aflfred).

[Rick Blaine]

J'avais vu une bande-annonce qui ne m'avait pas attirée plus que ça, mais bon c'est une bande annonce, j'avoue que tu m'intrigues.

[Zelda Zonk]

J'avais vu une bande-annonce qui ne m'avait pas attirée plus que ça, mais bon c'est une bande annonce, j'avoue que tu m'intrigues.

Pareil.
Je le vois passer régulièrement sur les plateformes VOD, mais ça m'a jamais tenté au point de le louer.

[AtCloseRange]

Me voilà pleinement récompensé d'avoir cru en ce réalisateur. Un bon gars, ce Salomé, décidément.

C'est sûr que sa filmo parle pour lui

[manuma]

Pareil qu'At close...

[Torrente]

Me voilà pleinement récompensé d'avoir cru en ce réalisateur. Un bon gars, ce Salomé, décidément.

C'est sûr que sa filmo parle pour lui

J'ai toujours trouvé qu'il y avait un truc à sauver dans ses films, même les plus discutables.

[Profondo Rosso]

Ca va être dur à détrôner, j'envisage de déménager à Cergy-Pontoise maintenant c'est malin

[Jeremy Fox]

Ca va être dur à détrôner, j'envisage de déménager à Cergy-Pontoise maintenant c'est malin

Eh eh !

Oui j'avoue que Rohmer parvient à donner envie de vivre dans ce coin.

[John Holden]

Ca va être dur à détrôner, j'envisage de déménager à Cergy-Pontoise maintenant c'est malin

Eh eh !

Oui j'avoue que Rohmer parvient à donner envie de vivre dans ce coin.

Ce Rohmer est vraiment un magicien !
Il y a ceux qui donnent envie de faire le tour du Monde et ceux qui donnent envie de faire le tour de...Cergy.

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[cinéfile]

j'envisage de déménager à Cergy-Pontoise maintenant c'est malin

Mais clair, c'est ce que je me suis dit l'autre jour aussi !
J'avais déjà effectué un pèlerinage aux Buttes Chaumont il y a quelques semaines après avoir vu La Femme de l'Aviateur et je sens que je vais retenter l'expérience suite à la découverte de celui-là... c'est une évidence mais Rohmer accorde une telle importance aux lieux car ceux-ci semblent souvent ne faire qu'un avec l'histoire. Mais ici c'est particulièrement criant. La circularité des bâtiments qui influe sur les déplacements mêmes des personnages (le personnage masculin qui dit croiser plusieurs fois les mêmes personnes dans une même journée), le choix des couleurs (le vert et le bleu).

L'appart au Belvédère, la planche à voile, le bois derrière l'étang (avec ce qui m'apparait comme étant une des plus belles scènes de Rohmer c-a-d. les pleures de Blanche). C'est vraiment le type de films pour lequel j'ai envie de traverser l'écran...

Le film avait semble-t-il été accueilli fraichement à l'époque... Bien au contraire, j'ai personnellement adoré cette forme d'épure d'un style (celui même, inimitable de Rohmer) conduisant non pas à la caricature mais au contraire à un sentiment puissant de plénitude, un concentré de la maestria du maitre.

En l'état actuel des choses, Rohmer est sûrement mon cinéaste français préféré.

Ce Rohmer est vraiment un magicien !
Il y a ceux qui donnent envie de faire le tour du Monde et ceux qui donnent envie de faire le tour de...Cergy.

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Avoue qu'en cette période particulière c'est plutôt providentiel