Mark Robson (1913-1978)
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Re: Mark Robson (1913-1978)
Ça m'a bien donné envie de le voir
Elle est pas désagréable, décidemment, la filmographie de Robson (j'aimerais vachement bien revoir, en mode bon public, Avalanche Express : je suis sûr qu'il n'est pas aussi nul que sa réputation). Je l'avais vu à sa sortie mais c'est loin.
Elle est pas désagréable, décidemment, la filmographie de Robson (j'aimerais vachement bien revoir, en mode bon public, Avalanche Express : je suis sûr qu'il n'est pas aussi nul que sa réputation). Je l'avais vu à sa sortie mais c'est loin.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Mark Robson (1913-1978)
Je ne connaissais même pas de nom ce Avalanche Express. Tu me donnes envie aussi du coup, surtout que c'est le genre de films que j'adore.
Comme tu le dis, il a globalement une chouette carrière Robson, un artisan solide.
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Re: Mark Robson (1913-1978)
Avalanche Express, je l'ai vu adolescent en Prime Time sur Fr3 au début des années 80 juste après l'impressionnant La Tour infernale et j'avais trouvé le film nul et mortellement ennuyeux. Mais à revoir évidemment car il y a prescription.Alexandre Angel a écrit : ↑12 août 21, 09:18 Ça m'a bien donné envie de le voir
Elle est pas désagréable, décidemment, la filmographie de Robson (j'aimerais vachement bien revoir, en mode bon public, Avalanche Express : je suis sûr qu'il n'est pas aussi nul que sa réputation). Je l'avais vu à sa sortie mais c'est loin.
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Re: Mark Robson (1913-1978)
C'est un film qui a connu de sacrées vicissitudes : Mark Robson est décédé avant la fin du tournage (Monte Hellman aurait été rappelé à la rescousse) et Robert Shaw était tellement malade qu'il a du être postsynchronisé car sa voix était altérée (il est mort avant cette phase de postsynchronisation).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Mark Robson (1913-1978)
Oui, curieux quand même de le redécouvrir car je me souviens surtout de laborieux bavardages et aucunement des scènes catastrophes
Faut dire que le voir immédiatement après le Guillermin, il fallait faire fort pour retrouver autant de suspense et d'adrénaline.
Faut dire que le voir immédiatement après le Guillermin, il fallait faire fort pour retrouver autant de suspense et d'adrénaline.
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Re: Mark Robson (1913-1978)
Je pense que le budget plus le savoir-faire de Robson doivent conférer de la patine à la chose (à condition d'être sensible à ce genre de choses; ce qui est je crois notre cas).
En tous cas, plus que pour Ffolkes (Les Loups de haute mer, de McLaglen) que je viens de revoir est qui est totalement nul (sans manquer complètement de charme, ce qui est un comble).
En tous cas, plus que pour Ffolkes (Les Loups de haute mer, de McLaglen) que je viens de revoir est qui est totalement nul (sans manquer complètement de charme, ce qui est un comble).
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Re: Mark Robson (1913-1978)
Ne vise tout de même pas trop haut en termes d'attente, concernant cet Avalanche express ! Je l'ai revu il y a une petite dizaine d'années, et l'on reste essentiellement dans le registre du plaisir coupable à la The Swarm, Beyond the Poseidon adventure et When time ran out..., avec pour seul avantage, comme sur When time..., un certain savoir-faire à la réalisation.Alexandre Angel a écrit : ↑12 août 21, 10:22 Je pense que le budget plus le savoir-faire de Robson doivent conférer de la patine à la chose (à condition d'être sensible à ce genre de choses; ce qui est je crois notre cas).
En tous cas, plus que pour Ffolkes (Les Loups de haute mer, de McLaglen) que je viens de revoir est qui est totalement nul (sans manquer complètement de charme, ce qui est un comble).
De Robson, j'aime beaucoup découvrir l'obscur Limbo, scénarisé par James Bridges et Joan Micklin Silver.
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Re: Mark Robson (1913-1978)
C'est normalJeremy Fox a écrit : ↑12 août 21, 10:08 Oui, curieux quand même de le redécouvrir car je me souviens surtout de laborieux bavardages et aucunement des scènes catastrophes
Ce n'est pas du tout un film catastrophe, mais un récit de contre-espionnage orienté action.. Il y a bien une avalanche qui menace de balayer le train, mais ce n'est qu'une péripétie parmi d'autres. On déleste le convoi de ses wagons de queue pour gagner de la vitesse et gagner le refuge offert par un tunnel à temps et basta.
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Re: Mark Robson (1913-1978)
Ah mais je ne crois pas au plaisir coupable! Ou je n'y crois plus (je me souviens qu'au tout début du dvd, j'avais un peu honte d'avoir envie de m'acheter certains films, ce qui m'est très très vite passé).manuma a écrit : ↑12 août 21, 12:13 Ne vise tout de même pas trop haut en termes d'attente, concernant cet Avalanche express ! Je l'ai revu il y a une petite dizaine d'années, et l'on reste essentiellement dans le registre du plaisir coupable à la The Swarm, Beyond the Poseidon adventure et When time ran out..., avec pour seul avantage, comme sur When time..., un certain savoir-faire à la réalisation.r.
Le plaisir est toujours justifié par quelque chose. Après je crois qu'il faut savoir hiérarchiser l'enthousiasme, dans quel contexte de discussion et avec quel interlocuteur.
Ce qu'il y a de sûr, c'est que le plaisir procuré par un film, tel que je le conçois, est semblable à toutes sortes de plaisirs gustatifs.
Ffolkes, que j'évoquais plus haut, m'a paru nul parce qu'il n'a aucun goût (même s'il me ramène à des souvenirs de jeune ado très plaisants). The Island, de Ritchie (que je vais réessayer), ou L'Ile du Docteur Moreau, version Frankenheimer, m'avaient parus d'un goût plus que discutable, désagréables au palais.
The Swarm est une sucrerie industrielle sans saveur proustienne (nulle en plus value) là où The Towering Inferno me fait l'effet d'une banane flambée avec un bon Cognac par un serveur expert oh putain, les comparaisons .
Earthquake, de Mark Robson, et j'arrêterai là les parallèles douteux , me semble mieux, voire assez nettement mieux, que sa réputation calamiteuse. Le spectacle assure toujours en 2020 et les personnages sont "écrits" même avec les clichés de rigueur. De plus, le film me paraît correctement structuré, sans temps faibles. C'est ringard par bien des aspects mais le projet est investi, pas encore "fin de race".
Et puis, il y a Marjoe Gortner
Et t'inquiète, je n'ai pas d'attentes particulières pour Avalanche Express .
Dernière modification par Alexandre Angel le 12 août 21, 13:17, modifié 2 fois.
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Re: Mark Robson (1913-1978)
Beule a écrit : ↑12 août 21, 12:31C'est normalJeremy Fox a écrit : ↑12 août 21, 10:08 Oui, curieux quand même de le redécouvrir car je me souviens surtout de laborieux bavardages et aucunement des scènes catastrophes
Ce n'est pas du tout un film catastrophe, mais un récit de contre-espionnage orienté action.. Il y a bien une avalanche qui menace de balayer le train, mais ce n'est qu'une péripétie parmi d'autres. On déleste le convoi de ses wagons de queue pour gagner de la vitesse et gagner le refuge offert par un tunnel à temps et basta.
En fait j'étais en train de confondre avec tremblement de terre que j'avais trouvé tout aussi ennuyeux ; mais une fois encore, ça date de la même époque pour celui-ci aussi.
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Re: Mark Robson (1913-1978)
J'ai toujours considéré, à tort ou à raison, Mark Robson comme un sous Robert Wise (c'est à dire avec moins de talent). Même début sous la houlette de Val Lewton et de la RKO, filmographie diversifiée et ambitieuse dans son traitement, un savoir-faire mais pas de signature véritablement visible, une fin de carrière sous le signe des premiers blockbusters...
Je garde de bons souvenirs des Ponts de Toko-Ri, bon film de guerre avec des considérations psychologiques assez intéressantes, et de Tremblement de terre qui rejoint, pour moi aussi, les films catastrophes réussis de la période 70 (qui finalement ne sont pas légions).
Je garde de bons souvenirs des Ponts de Toko-Ri, bon film de guerre avec des considérations psychologiques assez intéressantes, et de Tremblement de terre qui rejoint, pour moi aussi, les films catastrophes réussis de la période 70 (qui finalement ne sont pas légions).
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Re: Mark Robson (1913-1978)
Oui celui-ci je l'aime vraiment bien aussi ; le roman de Michener n'était d'ailleurs pas mauvais lui non plus.