Le film a d'énormes problèmes ...
Vous ne trouvez pas que Dennis Quaid joue merveilleusement mal (sic) tout au long du film ?
Meg Ryan est en surjeu permanent (mais son rôle n'aide pas).
Et la mise en scène est incroyablement paresseuse : ce n'est possible que Joe Dante soit derrière la caméra
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Les bras m'en tombent. Le forum est tout cassé ou quoi ? Vous avez tous été contaminés par Torrente ?
Ne pas voir les inventions visuelles et l'ironie propres à Dante dans Innerspace, et dire que les SFX sont "moches" (alors qu'il y a un boulot incroyable de miniatures, de perspectives forcées et d'animatroniques, et ce même pour un film de 1988)...je suis en général assez indulgent, mais là...
Flol a écrit : ↑27 avr. 21, 17:28
Les bras m'en tombent. Le forum est tout cassé ou quoi ? Vous avez tous été contaminés par Torrente ?
Ne pas voir les inventions visuelles et l'ironie propres à Dante dans Innerspace, et dire que les SFX sont "moches" (alors qu'il y a un boulot incroyable de miniatures, de perspectives forcées et d'animatroniques, et ce même pour un film de 1988)...je suis en général assez indulgent, mais là...
Merci, j'en avais le souffle coupé de ces remarques ultra négatives.
Moi je ne casse pas. Je trouve Joe Dante hyper-sympa (le mec comme les films). Tous les films de lui que j'ai vus (il me manque Hollywood Boulevard et The Second Civil War) sont tous, sans exception, chaleureux, décontractés et techniquement impecs (donc, pas d'accord avec le fait que les SFX soient ringards dans Innerspace).
Il y a juste que j'aurais peut-être aimé qu'il y ait plus, que son côté irrévérencieux soit plus prononcé, plus radical (dans cette mesure, Piranhas reste mon préféré de lui).
Il me paraît trop lové dans le système pour décoiffer vraiment. Innerspace se disperse trop et semble ne pas choisir entre plusieurs lièvres.
Mais sans doute que le charme de Dante tient dans cette indécision.
EDIT : j'ai oublié de préciser que je l'ai revu hier soir.
Dernière modification par Alexandre Angel le 27 avr. 21, 21:08, modifié 1 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Comptez-moi parmi les fans du film (et ceux qui ne comprennent strictement pas les critiques formulées précédemment), et de sa BO prodigieuse.
Alors je ne sais pas si c'est la nostalgie qui me le fait encore apprécier, car c'est un de ces films que j'ai vu et revu étant gosse avec la même poilade (les séquences où Quaid tente de donner de la confiance à l'angoissé de la vie joué par Martin Short). Mais ça reste, je trouve, une comédie fantastique et d'aventures très plaisante, avec plein de rebondissements, Meg Ryan était encore mimi comme tout, et le jeu des acteurs en général est peut-être parfois un peu outrancier mais ça sert parfaitement le récit. Je me souviens des tranches de rires que j'avais étant gamin... Il me semble l'avoir revu avec un forumeur il y a quelques années, avec le même plaisir partagé, et qu'on se demandait si c'était du AC/DC dans les écouteurs de Vernon Wells.
Major Tom a écrit : ↑27 avr. 21, 20:43le jeu des acteurs en général est peut-être parfois un peu outrancier
peut-être parfois un peu… C’est au contraire un festival de cabotinage, c’est épuisant ! Même pour une comédie c’est franchement lourd. Et puis ça manque quand même de rythme, je trouve. La faute peut-être justement à ce cabotinage continuel qui s’étire plus que de raison.
Heureusement, comme il a été dit, le effects spéciaux tiennent encore bien la route. Mention spéciale aussi aux cascades, dont une hallucinante séquence routière! D’ailleurs pour certains plans il semble bien que ce soit Martin Short lui même et pas un cascadeur, ce qui est encore plus impressionnant. (Et pendant ce temps là, Dennis Quaid ne bouge pas son cul de sa capsule )
Ça reste un bon divertissement familial des années 80. Dennis Quaid est très bien comme toujours. Le problème est le jeu de Martin Short qui plaît probablement toujours aux enfants (il y a aussi les bêtes et méchants scientifiques, ça me revient) mais qui peut facilement agacer à la longue quand on prend de l’âge (sauf si on le regarde avec ses propres enfants qui se marrent).
Dernière modification par Supfiction le 28 avr. 21, 13:36, modifié 1 fois.
Supfiction a écrit : ↑28 avr. 21, 12:42
Ça reste un très bon divertissement familial des années 80. Dennis Quaid est très bien comme toujours. Le seul problème est le jeu de Martin Short qui plaît probablement toujours aux enfants mais qui peut facilement agacer à la longue quand on prend de l’âge (sauf si on le regarde avec ses propres enfants qui se marrent).
Ecoute je l'ai trouvé bon, Martin Short : piquant, réactif, timing impeccable.
Je trouve justement qu'il creuse l'écart entre cabotinage et invention et il est du bon côté de la ligne rouge.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Disons qu’on ne rejouerait pas les scènes comme ça aujourd’hui et qu’il faut savoir retrouver son âme d’enfant pour apprécier. C’est un peu comme un L’arme fatale 3 qui est devenu très difficile à revoir alors qu’il avait eu beaucoup de succès à sa sortie.
Edit : je viens de découvrir que je l’ai en blu ray, preuve qu’en fait j’avais gardé un excellent souvenir.
C'est quand même ballot d'avoir pour pseudos "Rick Deckard" ou "Han Solo" et d'avoir perdu son âme d'enfant. En tout cas vous rendez bien hommage au Harrison Ford blasé et grincheux d'aujourd'hui.
Major Tom a écrit : ↑28 avr. 21, 15:24
C'est quand même ballot d'avoir pour pseudos "Rick Deckard" ou "Han Solo" et d'avoir perdu son âme d'enfant. En tout cas vous rendez bien hommage au Harrison Ford blasé et grincheux d'aujourd'hui.
J'etais sûr que je ferais face a ce genre de jugement de valeur.
J'ai passé un mauvais moment devant Innerspace ... mais je n'ai absolument pas perdu mon âme d'enfant, rassure toi.
Je redécouvre souvent des films appréciés dans mon enfance avec grand plaisir (et d'autre que j'aurais aimé ne pas revoir).
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Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
hansolo a écrit : ↑28 avr. 21, 15:45
J'etais sûr que je ferais face a ce genre de jugement de valeur.
J'en profite d'ailleurs pour te signaler 2 points qui me taraudent depuis quelque temps :
1. ton pseudo écrit tout attaché et en minuscules
2. ton absence d'avatar
Merci d'avance pour ta compréhension et ta réactivité.