Vos dernieres revues ciné

[gnome]

Autant, j'ai apprécié la 7ème obsession au début de par les thématiques abordées, des textes lisibles et pertinents, autant je touve que la revue prend un tournant qui me plait peu. Des textes de plus en plus "universitaires", alambiqués, des références constantes à la sociologie, la philosophie...
Ayant justement revu Alien3 ce WE, j'ai lu le texte qui lui était consacré dans le dernier numéro. L'ouverture du texte concernant les difficultés de production laissait augurer un texte intéressant et au final, après 10 lignes, on ne parle quasiment plus de cinéma, uniquement de féminisme...
Je me suis abonné, mais je ne suis pas certain que je renouvellerai l'abonnement.

[Flol]

Aouch.
Le problème je trouve, ce n'est pas tant qu'il y a un petit côté universitaire qui veut jouer au sociologue, ce qui en soi ne me dérange pas et peut s'avérer intéressant (même si le féminisme 3.0 apposé à n'importe quelle grille de lecture, ça me fatigue au plus haut point).
Non le problème que j'ai, c'est que j'ai l'impression que c'est du wannabe universitaire, fait par de jeunes critiques qui se rêvent Serge Daney mais qui manquent clairement de maîtrise et de méthode.
Enfin bref, je verrai bien à réception de leur dernier numéro...

[Akrocine]

Je viens d'ouvrir le magazine à la dite page, c'est quoi ses âneries.

" Ripley violée par un alien", "une espèce dangereuse et monstrueuse parce qu'elle est une femme" "le désir l'habite, elle affirme son besoin de sexe et de jouissance" "Ripley déborde de corps, de sexe, de matière". J'ai rarement lu un tel ramassis de conneries, comment c'est possible de validé la publication d'un tel article. Une écrivaine qui croit être féministe s'accapare une oeuvre pour détourner les significations d'un auteur.

J'adore ce film, vu une bonne dizaine de fois, elle élude complètement la question de la foi, l'univers carcérale, de la planète prison, du deuil de ripley, d'une femme détruite qui n'a plus le courage (=foi) de se battre. Je recommande chaudement le livre de Dominique Legrand aux éditions cerf corlet.

[gnome]

Je viens d'ouvrir le magazine à la dite page, c'est quoi ses âneries.

Content de voir que je ne suis pas seul...
Pourtant, je n'aime pas critiquer...J'en suis le premier déçu.
J'étais content d'avoir retrouvé une revue ciné générale qui m'intéressait. Positif et Les cahiers, ont en général tendance à m'irriter de par leur ton. Je ne prenais Les cahiers que quand il y avait un dossier qui m'intéressait.
Mais là, je déchante à chaque numéro. Ces derniers numéros, j'ai lu des articles auxquels je n'ai rien compris. J'en était à me demander où ils voulaient en venir d'autant que le style est de plus en plus ampoulé.
Tout n'est pas à jeter. Mais j'ai de plus en plus de mal avec les articles thématiques.

[Akrocine]

Nan mais la c'est carrément scandaleux, pour moi c'est du même niveau que les racistes qui s'accaparent American History X. Avoir un article pareil venant d'une écrivaine et validé des tels propos.

J'ai acheté la revus uniquement pour l'interview, depuis je début c'est la même chose ils choisissent des bonnes thématique mais n'arrivent pas en parler convenablement, c'est confus, brouillon, parfois HS, répétitif. Et surtout c'est trop centré sur le cinéma américain et un peu européen. On peut reprocher ce que l'on veut aux Cahiers et Positif mais leurs forces est de parler d'un cinéma mondiale, éclectique, parfois confidentiel. A chaque fois que j'ouvre un numéro de la 7ème j'ai la désagréable sensation qu'il y des pans entiers du cinéma qui n'existe pas.
Je rêve d'une revu qui reprendrais tout depuis le début, revoir les classiques, styles, période...

[tenia]

Ca me conforte en tout cas dans l'impression que m'a toujours laissé la revue sur les numéros que j'en ai lu (notamment à son lancement) : des textes au contenu souvent très superficiels et régulièrement déjà lus 20 fois mais écrits en se donnant des airs de thèses ultra travaillées.
Visiblement, ils refont la même sur Alien 3, super...

C'est dommage car sinon, c'est une revue qui sans doute me parlerait beaucoup, mais non, à chaque fois ça me tombe des mains. Un spécial Fincher m'intéressait au plus haut point, mais pas comme ça. Dommage.

[Major Dundee]

N° 70 d'octobre 1999

[gnome]

A noter que le prochain HS sera sur Psychose.

[Ikebukuro]

Aouch.
Le problème je trouve, ce n'est pas tant qu'il y a un petit côté universitaire qui veut jouer au sociologue, ce qui en soi ne me dérange pas et peut s'avérer intéressant (même si le féminisme 3.0 apposé à n'importe quelle grille de lecture, ça me fatigue au plus haut point).
Non le problème que j'ai, c'est que j'ai l'impression que c'est du wannabe universitaire, fait par de jeunes critiques qui se rêvent Serge Daney mais qui manquent clairement de maîtrise et de méthode.
Enfin bref, je verrai bien à réception de leur dernier numéro...

Ils vont vite en revenir en voyant les ventes chuter!
Les Années Laser chroniquaient il y a 2, 3 ans des films LGBT; au bout d'un an même pas cette partie a disparu, allez savoir pourquoi
Sinon, pour ceux qui vont sur le site Ecran Large c'est pareil, dès que Disney parle de Star Wars avec des gays ouvertement gays (va savoir ce que ça veut dire) ou un jedi trans..; houlala, on dirait le 13ème mois pour certains!

Tout ça, c'est juste des nouveaux "journalistes" woke qui imposent leur vision du monde à des vieux tétanisés par peur de perdre leur emploi; ne riez pas, même dans les rédacs en France bien bien à gauche ça arrive si on est trop tiède (on t'envoyait à la guillotine pour tiédeur à la Révolution).

Bref, je n'achète plus aucune revue depuis 2, 3 ans, de cinéma ou autre.

[Shin Cyberlapinou]

Le papier sur Alien 3 est mauvais (en plus de ne strictement rien apporter de neuf) mais à médiocrité égale un truc équivalent écrit dans les années 50 ou 70 se serait appuyé sur une grille marxiste ou freudienne (et Alien prête méchamment le flanc à ses lectures, des omniprésents symboles phalliques jusqu'à ses prolos de l'espace sacrifiés au nom du Profit), chaque époque a ses béquilles critiques, aujourd'hui ce sont les questions sociétales et les gender studies.

Arrow a sorti un petit bouquin sur Hitcher il y a 2/3 ans pondu par une spécialiste du rape and revenge et 80% du propos tournait autour du sous-texte gay du récit, un élément effectivement présent mais est-ce vraiment *tout* ce qu'on peut dire du film? C'est d'autant plus dommage que nous parlons d'une oeuvre au fond peu analysée, et j'ai pu lire à la même époque un essai (là aussi américain) traitant Reservoir dogs sous l'angle exclusif de la blackitude (la danse précédant la séance de torture de M. Blonde étant ainsi une mise en boite du blanc hipster tentant d'émuler la coolitude noire). Alors pourquoi pas (surtout quand on connaît les affinités de Tarantino avec la culture afro-américaine) mais l'angle me paraissait méchamment alambiqué, à croire que parler "simplement" de cinéma ne suffit pas pour les lecteurs ou les éditeurs.

[Ikebukuro]

D'un côté je trouve cela tragique que des gens ayant fait des études, donc pas bêtes a priori, tombent dans des schémas de pensée aussi tordu, mais, de l'autre, quand tu lis certains conclusions ou analyses... ça vaut bien un délire à la Raymond Devos
"la danse précédant la séance de torture de M. Blonde étant ainsi une mise en boite du blanc hipster tentant d'émuler la coolitude noire" : je ne m'en remettrais pas!

[Flol]

"la danse précédant la séance de torture de M. Blonde étant ainsi une mise en boite du blanc hipster tentant d'émuler la coolitude noire" : je ne m'en remettrais pas!

Et tout ça dès 1992. Quel génie visionnaire, ce QT.

[Jack Carter]

J'ai profité du KKBB de R&C pour m'abonner (42 euros les 4 numeros, ça fait à 10.5 euros le numero au lieu de 14)

[Arn]

D'ailleurs le dossier du numéro #9 sera consacré à la musique de film
Je suppose que c'est par celui ci que l'abonnement débutera.

[Jack Carter]

oui
la campagne d'abonnement KKBB se termine aujourd'hui.