AVRIL 2020
FILM DU MOIS:
Céline, de Jean-Claude Brisseau (1992) 10/10 - Cinéaste de la transcendance, Brisseau offre ici une fable mystique et humaine, d'une beauté élégiaque, que la superbe musique de George Delerue rend plus émouvante encore.
FILMS DECOUVERTS:
Play, de Ruben Ostlund (2011) 8,5/10 - Un film qui explicite bien la problématique du harcèlement entre enfants. La mise en scène d'Ostlund est remarquable d'efficacité et de précision.
My Joy, de Sergey Loznitsa (2010) 7,5/10 - Mi-récit allégorique, mi-plongée dans l'enfer de la Russie contemporaine, où l'homme est un loup pour l'homme. Un peu lent, mais assez fascinant.
Variété, d'E.A. Dupont (1925) 8/10 - Un film à la mise en scène travaillée, mais qui doit beaucoup à Emil Jannings, qui lui donne sa véritable portée dramatique.
Üç arkadas /
Trois amis, de Memduh Ün (1958) 4/10 - Remake sans le dire des lumières de la ville, mais mal réalisé... Seul les éléments sociaux parlent un peu de la Turquie des années 50, et la photo très travaillé rehausse le film.
The Breaking Point, de Michael Curtiz (1950) 7,5/10 - Nouvelle version de la nouvelle d'Hemingway, avec un peu plus de domesticité... Pas mal du tout. Et quelle bonne surprise de retrouver Tony Zhou dans les bonus du BR Criterion...
Epidemic, de Lars von Trier (1987) 7,5/10 - Un film radical, dans ses errances improvisées comme dans son final d'une aprêté impressionnante. "Un film doit être comme un caillou dans la chaussure", nous dit le futur maitre danois. Ce film-ci en est clairement un.
Comrades, de Bill Douglas (1986) 7,5/10 - Le récit d'un mouvement social rural, et de l'exil australien qui a suivi. Passionnant et riche visuellement, même si le militantisme est plus appuyé que chez un Loach...
Le moment de la vérité, de Francesco Rosi (1965) 7/10 - Proche du documentaire, cette plongée dans le monde de la corrida révele quelques séquences impressionnantes. Estomacs sensibles s'abstenir...
La révolte des mort-vivants /
La noche del terror ciego, d'Amando de Ossorio (1972) 3/10 - Très lent et vide, ce film comporte 10 minutes horrifiques pas trop ratées, mais il faut alors de réveiller d'une torpeur proche de celle des templiers aveugles du film. Dire qu'il y a eu plusieurs suites...
Le cirque en révolte, d'Elia Kazan (1953) 7/10 - Ce récit de propagande suit le parcours d'un cirque en Europe de l'est, et son rêve de passer à l'ouest. Fredric March tire le film vers le haut, et celui-ci s'émaille de quelques séquences mémorables.
Who's that knocking on my door, de Martin Scorsese (1968) 7/10 - Curieuse oeuvre de jeunesse, entre portrait documentaire d'un jeune italo-américain incarné par Harvey Keitel, et manifeste arty un chouia trop ambitieux...
Master of the House, de Carl Theodor Dreyer (1925) 7,5/10 - Pour peu qu'on accepte de mettre de coté l'aspect désuet de son thème (la glorification de la femme au foyer), le film abonde en belles idées de mise en scène, et construit avec Mads, la nounou rude mais juste, une mémorable figure de cinéma.
Les visiteurs du soir, de Marcel Carné (1942) 7/10 - Parfois un peu naïf, le film offre un joli conte dans lequel le Diable utilise des séducteurs pour faire chuter les hommes et les femmes, jusqu'à ce qu'il se heurte à l'Amour Vrai. Prévert aux dialoguees est ici un grand atout.
Mais qui a tué Harry ? d'Alfred Hitchcock (1955) 7/10 - "Hitchcock's most experimental, subversive and uncompromisingly strange black comedy" d'après le Guardian. Je souscris totalement, on est décontenancé du début à la fin. On rira peut-être plus lors d'une révision, comme lorsque le final m'a fait beaucoup rire, après plus d'une heure de perplexité...
De l'influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites, de Paul Newman (1972) 9/10 - S'il y a du Cassavettes dans l'air, Newman trouve néanmoins son style propre et parvient à construire une tranche de vie à l'impressionnante densité, admirablement jouée, et d'une noirceur sans désespoir. La maîtrise de ce premier film donne une furieuse envie de découvrir ses autres films, et le regret qu'il ait si peu tourné.
Bleeder, de Nicolas Winding Refn (1999) 7/10 - Refn semble traiter ce film comme un exercice de style sombre et réussi. Mais on se souviendra surtout de Mads Mikkelsen en alter ego du réalisateur, fou de cinéma de genre et cinéphage...
Big game, de Jalmari Helander (2014) 6/10 - Un film d'action divertissant, pour adolescents ou ados attardés, dont l'atout principal est de se dérouler en Finlande, mais aussi de faire jouer le président des Etats-Unis par Samuel L. Jackson...
Le testament du Docteur Cordelier, de Jean Renoir (1959) 7/10 - Trouvant un financement par la télévision, Renoir adopte un sujet simple, une variation de Jekyll et Hyde, réussie notamment grace à une belle incarnation du personnage double, par Jean-Louis Barrault.
Calle Mayor, de Juan Antonio Bardem (1956) 8/10 - Bardem décrit sans complaisance l'ennui des petites villes et la pression sociale qui y pèse sur les uns et les autres. La fable morale cède ici le pas à une critique sociale assez rude.
La vie scolaire, de Grand Corps Malade & Mehdi Idir (2019) 7,5/10 - On se laisse séduire par un sens du cadrage pertinent et discret, un sens du rythme et de la caractérisation des personnages qui donne au film, sous dehors de scénettes, une cohérence interne et une réelle sympathie. Une bonne comédie, sans facilité.
Rapsodia satanica, de Nina Oxilia (1917) 7/10 - Un conte faustien efficace et charmant, dans la lignée du cinéma italien des premiers temps.
Une femme dont on parle, de Kenji Mizoguchi (1954) 7,5/10 - Kinuyo Tanaka tient une maison de geisha, et songe à se retirer. Ses conflits avec sa fille, qui rejette sa profession prennent de l'importance le jour où cette dernière revient habiter chez sa mère...
Hors norme, d'Olivier Nakache et Eric Toledano (2019) 7,5/10 - Belle réussite que d'aborder le sujet de l'autisme sans complaisance et avec humanité. Le casting fonctionne très bien, et le récit est fluide et éclairant.
Une chanson douce, de Lucie Borleteau (2020) 7,5/10 - Porté par la force du jeu de Karin Viard, et par un sujet assez intense, le film souffre parfois de problèmes de rythme ou de structure. Mais il reste un film à l'ambiance inquiétante et assez marquant.
Jeanne la pucelle I - Les batailles, de Jacques Rivette (1994) 5/10 - Si j'aime bien le regard porté sur une Jeanne d'Arc humaine portée par une conviction d'une telle force qu'elle emporte les suffrages, et si je comprends le choix de se porter sur les scènes creuses, avant ou après l'action, je ne souscris pas au choix d'un film aussi inutilement long, moi qui admire l'économie narrative du cinéma classique hollywoodien.
Jeanne la pucelle - Les prisons, de Jacques Rivette (1994) 5,5/10 - La magnifique séquence du couronnement laisse entrevoir un film qui, plus court, m'aurait sensiblement plus convaincu.
Countdown, de Justin Dec (2019) 7,5/10 - Ce teenage horror movie à haut concept pourrait être agaçant, mais le réalisateur parvient à instaurer quelques moments d'ambiance réussis, malgré l'absurdité de l'histoire de base. L'amateur s'amuse bien.
L'année du lièvre /
Jäniksen vuosi, de Risto Jarva (1977) 7/10 - Adaptation du classique de Paasilina, mais si le récit de base est admirable, et souvent très pertinent, l'adaptation est sans génie. Mention spéciale à une BO mièvre et sans relief qui appauvrit le film.
L'homme qui ment, d'Alain Robbe-Grillet (1968) 8/10 - Superbement mis en scène, et visuellement ambitieux, ce film développe un récit incompréhensible à force de récits plus ou moins affabulés et loufoques, mais ça fonctionne fort bien.
Billy Budd, de Peter Ustinov (1962) 7,5/10 - Adaptation littéraire assez réussie sur le plan textuel, moins inventive pour ce qui est de la mise en scène...
Un trou dans la tête, de Frank Capra (1959) 8,5/10 - La maitrise de Capra, même sur un sujet assez facile, me fascine. Il tire le meilleur de ses comédiens, Edward G. Robinson en tête, et donne à cette comédie romantique mineure l'intensité dramatique d'une tragédie. Un très bel exemple d'art maitrisé.
H-8... de Nikola Tanhofer (1958) 9/10 - Il s'agirait du plus réputé film du cinéma croate. Quoi qu'il en soit, j'ai été soufflé par la narration discrète qui prend le temps de batir ses personnages, par le jeu sincère d'une troupe inspirée, par la maitrise d'une caméra qui est toujours là où il faut. Je ne saurais trop recommander la découverte de ce remarquable film.
Le cas Richard Jewell, de Clint Eastwood (2019) 7,5/10 - Eastwood poursuit cahin-caha son exploration du thème de l'héroïsme avec ce cas d'un héros accusé d'être pompier pyromane. Sam Rockwell est impérial.
Threads, de Mick Jackson (1984) 9/10 - Se rappeler que cette oeuvre d'anticipation noire et glaciale était un téléfilm et mesurer l'écart avec ce qui était proposé à l'époque, ou encore aujourd'hui, à la télévision française Quoi qu'il en soit, le film est passionnant et saisissant.
L'éternel mirage, d'Ingmar Bergman (1947) 7/10 - Drame opposant un père aspirant à fuir son déclin à son fils opprimé, ce film de Bergman est comme un brouillon brut des grands films à venir. Ca reste fort intéressant à voir, et plutôt bien fait.
Buddy, de Morten Tyldum (2003) 7/10 - Film potache sur la difficulté de l'engagement, ce film doit beaucoup à un casting très attachant, ce qui fait passer quelques ficelles narratives un peu grosses. Ca reste un joli film sur une bande de copains à l'entrée dans la vie...
La maison et le monde /
Ghare-Baire, de Satyajit Ray (1984) 8/10 - Le vieux maitre indien choisit ici un récit qui entrecroise de multiples thèmes, émancipation des femmes, liberté dans l'amour, identité indienne, action contre reflexion... La forme lente, un peu trop parfois, laisse le temps au spectateur de réfléchir à ce qu'il voit. La richesse du film ne s'épuisera pas en un unique visionnage, d'autant plus qu'il est formellement très abouti.
Bullfighter and the Lady, de Budd Boetticher (1951) 8/10 - Très beau portrait de la tauromachie, qui insiste sur l'aspect culturel propre à cet univers, tout en offrant quelques très belles séquences. Robert Stack est parfait.
La lettre écarlate, de Wim Wenders (1973) 6/10 - Si le cadre et les décors de cette amérique coloniale sont convainquants, les acteurs semblent désincarnés et le drame, assez puissant pourtant, se dérouler au ralenti, dénué de toute passion... Bilan assez mitigé pour moi.
La terre des pharaons, de Howard Hawks (1955) 5,5/10 - On sent que Hawks n'est pas à l'aise dans ce film à grand spectacle (qu'on imagine Faulkner en scénariste égyptologue). Le blackface curieux de Joan Collins, l'étrange rythme du film, les anachronismes omniprésents, sapent la force du grand spectacle d'un film dont on sent qu'il n'a pas été très abouti. Je m'en vais de ce pas lire le livre de Noel Coward...
The Ghoul, de T. Hayes Hunter (1933) 6/10 - Il y a une certaine gourmandise à visionner les films de genre dans lesquels s'illustrait Boris Karloff. Celui-ci, avec ses personnages principaux naïfs et son récit de magie égyptienne, m'a plutôt amusé.
Fièvre sur Anatahan, de Josef von Strenberg (1953) 9/10 - Le sujet en or pour Sternberg, soit un film concept sur une ile déserte, une femme, quelques hommes, et la lente désagrégation des repères moraux. Magnifiquement filmé, le choix est de conter en voix off, tandis que les acteurs japonais parlent dans leur langue, l'universalité du propos n'en est que plus perceptible.
Abel, d'Alex van Warmerdam (1968) 6/10 - Kitsch et loufoque, mais le film parait trop désincarné pour qu'on s'attache à aucun personnage...
La terre et le sang, de Julien Leclercq (2020) 6/10 - Un joli face à face entre deux acteurs à la cinégénie accomplie. Dommage que le réalisateur aie la main lourde en matière de mise en scène (les redoutables ralentis de la fin), et que l'intrigue, épurée certes, sur un concept à haut potentiel, soit si faible en idées et accouche d'une souris... Mention négative à une BO encombrante...
Huit heures ne font pas un jour, de Rainer Werner Fassbinder (1972) 9/10 - Fassbinder est au meilleur de sa forme, dans ce qui est pourtant une commande télévisuelle. Mais l'affection pour ses personnages, la diffusion humaniste de ses reflexions sur la société, la tendresse et la richesse de sa mise en scène portent cette mini-série au sommet. Très belle découverte !
Alice et le maire, de Nicolas Pariser (2019) 7/10 - Une jolie reflexion sur le sens du politique, et de fort bons comédiens, mais le tout manque un peu d'idées de cinéma...
Inséparables, de Varante Soudjian (2019) 4/10 - Comédie sympathique, qui tombe rarement juste. Problèmes de timing, d'écriture, de mise en scène...
Knives and skin, de Jennifer Reeder (2019) 7,5/10 - Film très curieux, porté par une mise en scène radicale et très personnelle, mais dont l'écriture, presque autistique, est très inégale. Peu de liens entre les évènements, pas d'enchainement narratif, et au final le tout tourne un peu à vide, malgré quelques très bons moments. On sent que Reeder a fait beaucoup de court-métrages, c'est ici la faiblesse de son film. Celui-ci reste cependant assez saisissant et prometteur, on le regarde avec plaisir.
Un enfant attend, de John Cassavettes (1963) 8/10 - Un très bon sujet, un traitement distancié, des acteurs justes. On n'est pas encore avec le Cassavettes ultérieur, mais c'est une véritable réussite, pas un film mineur.
Papicha, de Mounia Meddour (2019) 7/10 - Je trouve le travail sur l'empathie un peu forcé (les mille gros plans sur l'actrice principale, une mise en scène ou un montage un peu maladroits), mais la reconstitution est très réussie, et le film se regarde avec intérêt, c'est un témoignage de qualité.
FILMS REVUS:
John Wick 2, de Chad Stahelski (2017) 8,5/10 - Stahelski réussit ici un tour de force saisissant, il parvient à construire une espèce d'univers occulte d'assassins, tout en offrant certaines des séquences d'action les plus réussies visuellement de la décennie. Une suite qui écrase son premier opus...
Don't bother to knock, de Roy Ward Baker (1952) 7/10 - Marylin est assez juste dans ce rôle de femme psychologiquement fragile.
Les vieilles légendes tchèques, de Jiri Trnka (1953) 7/10 - Superbe restauration, et certaines séquences sont touchées par la grace. En tant que récit, le film manque en revanche de clarté et l'on se demande souvent ce qui est raconté, tant les articulations narratives restent floues.
Films des mois précédent
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- janvier 2011=Incendies (Villeneuve)
février 2011=Portrait of Jennie (Dieterle)
mars 2011=Orgueil et préjugés (Wright)
avril 2011=Murder by Contract (Lerner)
mai 2011=Vincent, François, Paul, et les autres (Sautet)
juin 2011=Les contes cruels du Bushido (Imai)
juillet 2011=Underworld (Von Sternberg)
aout 2011=L'heure suprême (Borzage)
septembre 2011=L'Apollonide, souvenirs de la maison close (Bonello)
octobre 2011=The ox-bow incident (Wellman)
novembre 2011=The Movie Orgy (Dante)
décembre 2011=Mission Impossible : le protocole fantôme (Bird)
janvier 2012=Take Shelter (Nichols)
février 2012=Gentleman Jim (Walsh)
mars 2012=Le miroir (Tarkovski)
avril 2012=Divorce à l'italienne (Germi)
mai 2012=La cabane dans les bois (Goddard)
juin 2012=Les meilleures années de notre vie (Wyler)
juillet 2012=Feux dans la plaine (Ichikawa)
aout 2012=Wichita (Tourneur)
septembre 2012=Baraka (Fricke)
octobre 2012=Les grandes espérances (Lean)
novembre 2012=Man Hunt (Lang)
décembre 2012=Wings (Shepitko)
janvier 2013=Les dimanches de Ville d'Avray (Bourguignon)
février 2013=Wings (Wellman)
mars 2013=Le bossu de Notre-Dame (Wise & Trousdale)
avril 2013=Comme des frères (Gélin)
mai 2013=Walkabout (Roeg)
juin 2013=Kekexili (Chuan)
juillet 2013=Doro no kawa (Oguri)
aout 2013=My Childhood (Douglas)
septembre 2013=Hoop Dreams (James)
octobre 2013=Pique-nique à Hanging Rock (Weir)
novembre 2013=Du rififi chez les hommes (Dassin)
decembre 2013=Heimat, chronique d'un rêve (Reitz)
janvier 2014=Hearts of Darkness: A Filmmaker's Apocalypse (Bahr & Hickenlooper)
fevrier 2014=The Grand Budapest Hotel (Anderson)
mars 2014=Voyage à Tokyo (Ozu)
avril 2014=Untel père et fils (Duvivier)
mai 2014=Seuls sont les indomptés (Miller)
juin 2014=Les harmonies Werckmeister (Tarr)
juillet 2014=La maison des geishas (Fukasaku)
aout 2014=The Act of Killing (Oppenheimer)
septembre 2014=White God (Mundruczó)
octobre 2014=Gone Girl (Fincher)
novembre 2014=Odd Man Out (Reed)
decembre 2014=Le retour (Zvyagintsev)
janvier 2015=Le Soleil brille pour tout le monde (Ford)
février 2015=Le vent (Sjostrom)
mars 2015=Eté précoce (Ozu)
avril 2015=The taking of Tiger Mountain (Hark)
mai 2015=Mad Max: Fury Road (Miller)
juin 2015=Vice versa (Docter)
juillet 2016=Johnny BelindaN(Negulesco)
aout 2015=Selon la loi (Koulechov)
septembre 2015=Gosses de Tokyo (Ozu)
octobre 2015=La baie sanglante (Bava)
novembre 2015=La vie passionnée de Vincent van Gogh (Minelli)
decembre 2015=La chanteuse de Pansori (Kwon-Taek)
janvier 2016=L'ange exterminateur (Bunuel)
février 2016=Le vieux Manoir (Stiller)
mars 2016=Un temps pour vivre, un temps pour mourir (Hsiao Hsien)
avril 2016=Vivre sa vie (Godard)
mai 2016=Nazarin (Bunuel)
juin 2016=Voyage à travers le cinéma français (Tavernier)
juillet 2016=Et tournent les chevaux de bois (Montgomery)
août 2016=Le festin de Babette (Axel)
septembre 2016=La region salvaje (Escalante)
octobre 2016=The Deep Blue Sea (Davies)
novembre 2016=La fille de Brest (Bercot)
decembre 2016=The Mermaid (Chow)
janvier 2017=Le cheval de Turin (Tarr)
fevrier 2017=Loving (Nichols)
mars 2017=The Lost City of Z (Gray)
avril 2017=Saving Sally (Liongoren)
mai 2017=The Tin Star (Mann)
juin 2017=Comme un torrent (Minnelli)
juillet 2017=Le monde lui appartient (Walsh)
aout 2017=Taking off (Forman)
septembre 2017=Trois pages d'un journal (Pabst)
octobre 2017=Long Weekend (Eggleston)
novembre 2017=Chasse au gang (de Toth)
decembre 2017=The Florida Project (Baker)
janvier 2018=Coco (Unkrich & Molina)
fevrier 2018=la forme de l'eau (del Toro)
mars 2018=L'arche russe (Sokourov)
avril 2018=Ready Player One (Spielberg)
mai 2018=Plaire, aimer et courir vite (Honoré)
juin 2018=Chambre avec vue (Ivory)
juillet 2018=Dragon Inn (Hu)
aout 2018=Green Fish (Lee Chang-Dong)
septembre 2018=Fanny et Alexandre (Bergman)
octobre 2018=Deux mains, la nuit (Siodmak)
novembre 2018=Paper Moon (Bogdanovitch)
decembre 2018=Next of Kin (Williams)
janvier 2019=Leto (Serebrennikov)
février 2019=Roma (Cuaron)
mars 2019=La symphonie nuptiale (Stroheim)
avril 2019=Little Monsters (Forsythe)
mai 2019=Sang et or (Panahi)
juin 2019=Le Mont Fuji et la lance ensanglantée (Uchida)
juillet 2019=Toy Story 4 (Cooley)
aout 2019=Midsommar (Aster)
septembre 2019=Adoration (du Welz)
octobre 2019=Seance on a wet afternoon (Forbes)
novembre 2019=Les vikings (Fleischer)
décembre 2019=Jallikattu (Lijo Jose Pellissery)
janvier 2020=1917 (Mendes)
février 2020=Elmer Gantry (Brooks)
mars 2020=Il était une fois en Anatolie (Ceylan)