Shaun le mouton : la ferme contre-attaque (Will Becher & Richard Phelan) : 6/10 Le Roi (David Michôd) : 7/10 J'ai perdu mon corps (Jérémy Clapin) : 7/10
Probablement le meilleur film français depuis 4 ans. Casting exceptionnel avec la crème des acteurs français.
Dommage peut-être de n’avoir pas accordé plus d’importance à Zola et Clemenceau mais cela aurait certainement nuit au rythme et au parti pris du film.
Dernière modification par Supfiction le 15 nov. 19, 00:15, modifié 1 fois.
Supfiction a écrit :Probablement le meilleur film français depuis 4 ans.
Mais encore??
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Joker – Todd Phillips (2019) : 7,5/10
Au milieu du fade rouleau compresseur "Disney-Marvel", un film qui ne peine pas à sortir du lot et à se démarquer. Un plaisir qui repose essentiellement sur la performance saluée (et mérité) de Joaquim Phoenix. L’acteur s’investit pleinement, en évitant le cabotinage, mais en apportant une sensibilité assez forte (ce regard !) et en donnant corps et vérité au malade Arthur Fleck. L’acteur facilite la plongée immédiate dans l’histoire, aidé également d’une direction artistique assez soignée (belle reconstitution d’époque dans les rues, la figuration…), entre la santé mentale d’Arthur et la décomposition de Gotham, il y a une ambiance une danse assez agréable. En revanche, l’histoire reste assez balisée, et donc peu surprenante, Todd Phillips connait ses classiques, le spectateur aussi, ce qui à mon sens handicape le film et un propos politique qui devient inoffensif. Joker aurait mérité de lâcher également certaines références (Batman), ou de ne pas trop appuyer parfois comme sur la musique par exemple.
Petit traité d’exploitation fait avec les gros sabots de Ken louche, n’ayant rien d’autre qu’à servir qu’une pénible dénonciation de la violence ultra libérale. Ultra lacrymale,
un vilain pudding pour malentendant.
L’angle mort 2/10
L’homme invisible devient invisible pour les acteurs mais pas pour le spectateur. Une ode au contre champ, au pouvoir de l’imagination, présenté en petit machin insolite et embarrassant, quant il ne récure pas la métaphore sur les invisibles de la société. Assez nul.