C'est marrant de passer de Klapisch, qui n'a concrètement rien à dire ("ah c'est bien ça" "ah ouais, j'adore" "ce film est important... voilà voilà"), à Thoret comme d'hab centré sur ses marottes mais passionnant et qu'on pourrait laisser jacter pendant une plombe.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Très beau film, très belle expérience qui s'affranchit des genres et des cases. Thoret prouve une connaissance et un amour de l’Amérique qui sont certes teintés de mélancolie, mais suffisamment forts pour porter une sorte de flambeau d'espoir. Rafelson et Schrader (dont la carrière de ce dernier semble avoir trouvé un deuxième souffle avec son dernier film) regardent vers l'avenir avec relativement peu de fibre nostalgique, contrepoint idéal qui vient dédire la morne et incarner les fantômes.
Malheureusement, quelques longueurs (les ralentis de la séquence du burning man sur fond de classique, je cherche encore...), ainsi que quelques piques inutiles viennent ternir cet équilibre. Mais c'est si beau... quel idiot de l'avoir zappé en salles
Nouveau cycle "Comédie italienne" présenté par JB Thoret à la Cinémathèque de Corse:
Jean-Baptiste Thoret revient à la Cinémathèque de Corse pour animer le cycle « Cinéma italien »
-trois films: "Le Fanfaron", "Il boom", "Les Jours Comptés",
-trois grands auteurs: Dino Risi, Vittorio De Sica et Elio Petri,
-une seule année : 1962.
Supfiction a écrit :Il a passé une semaine chez cybill shepherd sans le savoir.
Accessoirement je ne savais pas qu’il fallait prononcé « Cybill Sheparde ».
A priori pas de raison que ça prononce autrement que ˈSHepərd, et pas "Sheparde" (confusion possible avec Sam Shepard). Si tu te bases sur la prononciation de Thoret, un indice : il se trompe souvent sur la prononciation des noms, même s'il le dit toujours avec plein d'assurance. Souvenir d'une de ses émissions sur France Inter où il avait passé son temps à bousiller le nom d'un cinéaste japonais, je ne sais plus lequel, c'était ridicule.
-Kaonashi Yupa- a écrit :Si tu te bases sur la prononciation de Thoret, un indice : il se trompe souvent sur la prononciation des noms, même s'il le dit toujours avec plein d'assurance. Souvenir d'une de ses émissions sur France Inter où il avait passé son temps à bousiller le nom d'un cinéaste japonais, je ne sais plus lequel, c'était ridicule.
Il dit aussi Dino "Ritzi", ce qui n'a pas lieu d'être