Karras a écrit :
Il s'agit de Ki Lo sa ?, un film de 1985.
Ce passage de La villa est fascinant, extrêmement fort. On est dans l'essence même du cinéma (tous les effets spéciaux modernes ne pourront jamais rivaliser avec ça).
Pas vu le film, mais c'est comme quand Soderbergh a utilisé les images de Pas de Larmes pour Joy pour L'Anglais ?
Veneno para las hadas (Carlos Enrique Taboada, 1986)
Supfiction a écrit :
Ce passage de La villa est fascinant, extrêmement fort. On est dans l'essence même du cinéma (tous les effets spéciaux modernes ne pourront jamais rivaliser avec ça).
Pas vu le film, mais c'est comme quand Soderbergh a utilisé les images de Pas de Larmes pour Joy pour L'Anglais ?
Je ne me rappelle plus de L'anglais. Mais c'est aussi comme ce qu'a fait Truffaut pour L'amour en fuite. Mais c'est encore plus saisissant car le film Ki Lo sa ? est moins connu que les Doinel.
Jack Carter a écrit :Soderbergh avait utilisé des images du film de Loach pour montrer le personnage de Terence Stamp dans sa jeunesse (dans sa vingtaine plus précisément)
C'est donc la même chose sauf que là tu as trois acteurs en commun à plus de 30 ans d'intervalles.
Supfiction a écrit :Vous n’avez pas trouvé le trait un peu grossier concernant le couple Grégoire Leprince-Ringuet - Lola Naymark ?
Je me réponds tout seul. Guédiguian a sans doute légèrement forcé le trait dans la caricature d'un jeune couple d'arrivistes dénué de sens moral et de valeurs mais bien moins que son cousin britannique Ken Loach dont le dernier film, Sorry We Missed You, fait étonnement écho puisqu'ils ont pratiquement la même trame principale.
Grégoire Leprince-Ringuet est décidément abonné aux rôles de connards chez Guediguian. Il le fait très bien.
Supfiction a écrit :Grégoire Leprince-Ringuet est décidément abonné aux rôles de connards chez Guediguian.
J'avais eu un peu de mal avec son élocution dans La Princesse de Montpensier.
Trop moderne / trop rapide tu veux dire ?
Depuis la première fois que je l'ai découvert dans La Belle Personne, je l'associe à des rôles antipathiques (en regardant sa filmo, on doit cependant trouver des rôles positifs).
Dans Gloria Mundi, il en tient une couche mais pas autant peut-être que sa copine jouée brillamment par Lola Naymark, archétype de la connasse artificielle 2.0.
Supfiction a écrit :Vous n’avez pas trouvé le trait un peu grossier concernant le couple Grégoire Leprince-Ringuet - Lola Naymark ?
J’écoute en marchant pour aller au boulot le masque et la plume d’hier et je m’aperçois qu’ils ont eu le même avis globalement très positif à l’exception de la société peinture caricaturale des jeunes, en particulier du couple « libéral » de connards de première joué par Leprince-Ringuet - Lola Naymark.
Supfiction a écrit :Vous n’avez pas trouvé le trait un peu grossier concernant le couple Grégoire Leprince-Ringuet - Lola Naymark ?
J’écoute en marchant pour aller au boulot le masque et la plume d’hier et je m’aperçois qu’ils ont eu le même avis globalement très positif à l’exception de la société peinture caricaturale des jeunes, en particulier du couple « libéral » de connards de première joué par Leprince-Ringuet - Lola Naymark.
Oui c'est vrai que ça m'a paru aussi vraiment exagéré : Guédiguian s'était-il lancé le défi de dépeindre le plus outrancier des couples de gros connards ?
(Je m’aperçois que le correcteur d’orthographe avait rajouté le mot société dans ma phrase, allez savoir pourquoi..il faudrait toujours se relire)
J’aime quand même beaucoup le film. Et j’ai fini par me dire que après tout, ce genre de connards doit bien exister, au moins dans l’intimité.
A la caricature du libérale sarkozyste, il a ajouté une couche sur la déchéance des mœurs et de la culture.
Mais un trait moins appuyé aurait servit le film, c’est sûr.