OCTOBRE 2017
FILM DU MOIS:
Long weekend, de Colin Eggleston (1978) 9/10 - Le fantastique australien des années 70 était décidément fécond. Dans cet étrange récit d'un couple en crise qui part camper, la nature, dans son ensemble, fait office de grand méchant et la mise en scène parvient à instaurer une ambiance sacrément dérangeante. Une belle réussite et une sacrée surprise pour moi qui ignorais tout de ce film.
FILMS DECOUVERTS:
Dark Water, de Hideo Nakata (2002) 7,5/10 - Sensiblement plus sombre que son remake US, le film travaille surtout une ambiance sacrément pesante.
Strange Confession, de John Hoffman (1945) 7,5/10 - Cet épisode de Inner Sanctum se révèle d'une certaine actualité, qui évoque le scandale de médicaments sortis trop tôt et mal mis sur le marché...
Jessie, de Mike Flanaghan (2017) 7/10 - Difficile de rebondir sur l'intrigue initiale, du coup le film fait tempête sous un crâne, parfois de façon un peu lourde. J'aime bien la fin très surprenante, en revanche.
Massacre à la tronçonneuse, de Marcus Nispel (2003) 3/10 - Je tente enfin ce remake hasardeux, et les mises en garde n'empêchent pas la perplexité devant la stupidité de l'intrigue, des personnages, et la complaisance imbécile de la mise en scène. Très belle photo, en revanche, assez esthétisante, ce qui est un peu incongru dans un film de ce type...
Funny Games U.S. de Michael Haneke (2007) 8/10 - Un remake aussi remarquablement filmé, dérangeant et sadique, que l'original, quoique l'on aurait préféré un remake plus démarqué de l'original...
The Town that dreaded Sundown, de Charles B. Pierce (1976) 7,5/10 - Entre slasher et film-dossier, le récit d'une ville du Sud des Etats-Unis en panique alors que sévit un étrange tueur masqué et sadique. Tiré d'une histoire vraie...
Mystères d'outre-tombe, de Fernando Mendez (1959) 7/10 - Un conte fantastique et un récit de malédiction infernale inéluctable, qui vaut pour son ambiance et ses scènes de fous déchainés dans un asile à l'ancienne...
Shura, de Toshio Matsumoto (1971) 9/10 - Un véritable bijou en termes de mise en scène et de photographie. Un magnifique conte horrifique et cruel.
Ton vice est une chambre close dont moi seul ai la clé, de Sergio Martino (1972) 6/10 - Entre le giallo et déchirement d'un couple en désamour, sur fond d'histoire fantastique à la Edgar Allan Poe, ce film d'exploitation, malgré quelques bons moments, peine à convaincre totalement, sauf pour la très belle musique de Bruno Nicolai.
De la chair pour Frankenstein, de Paul Morrissey (1973) 4/10 - Intrigue sotte, personnages baclés, photo, mise en scène et musique médiocres... L'équipe Warhol avait une bien piètre opinion du film d'horreur...
Night Key, de Lloyd Corrigan (1937) 7,5/10 - Un film policier bien foutu avec Boris Karloff, où un savant lutte contre un affreux homme d'affaire sans scrupules.
Happy End, de Michael Haneke (2017) 7,5/10 - Le triste portrait d'une famille bourgoise en crise. Très sombre...
Demain et tous les autres jours, de Noémie Lvovsky (2017) 7,5/ - Lvovsky raconte, de façon romancée, son enfance, dans une restitution qui oscille entre fantaisie débridée et tristesse poignante.
A Girl Walks Alone at Night, de Ana Lily Amirpour (2014) 5/10 - Un film à l'approche formaliste (beau noir & blanc, jolie BO rock en contrepoint), mais dont l'absence de fond (la gentille vampire punit les méchants, s'attache aux victimes) et le rythme neurasthénique finissent par lasser...
Schalcken the Painter, de Leslie Megahey (1979) 8,5/10 - Un récit de fantôme ayant pour cadre l'atelier d'un maître flamand. Le travail visuel est absolument formidable.
Blade Runner 2049, de Denis Villeneuve (2017) 8,5/10 - Villeneuve nous offre un bel opus, très joliment filmé, qui, en remake auto-conscient, s'interroge sur le réel, les imitations, et la filiation... Assez passionnant.
Le sens de la fête, Olivier Nakache et Eric Toledano (2017) 9/10 - Une comédie débridée, qui parvient à allier récits intimes, reflexion sociale, et un humour vachard qui tombe très souvent juste. Une comédie qui m'a énormément fait rire, et qui, j'en suis sur, supportera facilement de nombreuses révisions.
Children of the Corn 666 : Isaac's Return, de Kari Skogland (1999) 1/10 - Mon nanard du mois est un sacré calibre... Mal joué, pas écrit, incroyablement mal monté, et en plus sans humour aucun. Mais que fait Nancy Allen dans cette histoire ??
Grave Encounters, de Stuart Ortiz & Colin Minihan (2011) 6,5/10 - Found footage assez facile, dans un ancien asile hanté. On se prend quand même au jeu de l'atmosphère effrayante, pour peu qu'on soit bon public...
Frankenstein et le monstre de l'Enfer, de Terrence Fisher (1974) 8/10 - Retour de Fisher et Peter Cushing sur le personnage de Frankenstein. Entre décontraction et horreur plus noire encore qu'auparavant, le film se déguste avec la gourmandise qu'on peut éprouver pour un film qui clôture un bon cycle...
Blue Sunshine, de Jeff Liebermann (1976) 7,5/10 - Un film-enquête sur une contamination horrifique. Assez petit budget, mais l'ensemble se regarde avec le plus vif intérêt.
Cell, de Tod Williams (2016) 6/10 - Un film qui perd un peu de l'ampleur du roman de King, mais se regarde avec amusement...
Ganja & Hess, de Bill Gunn (1973) 4/10 - Film de minorité, à peu de moyens, d'une indéniable originalité de traitement. Reste une oeuvre qui ne verse dans aucun genre spécifique, et dont l'amateurisme reste souvent pénalisant, sauf lors des quelques scènes de dialogues, où les acteurs prouvent alors leur talent.
La longue nuit de l'exorcisme, de Lucio Fulci (1972) 7,5/10 - Sorte de whodunnit rural, ce film de Fulci sur un crime dans un village où se cachent secrets et perversions est d'un grand intérêt. Dommage que la tension ne soit pas toujours au rendez-vous.
13 Ghosts, de William Castle (1960) 7,5/10 - Un pur film d'épouvante, aussi drole que bourré de "trucs" visant à rajouter de l'ambiance. Les amateurs du genre ne peuvent que se régaler.
Yumurta, de Semih Kaplanoglu (2007) 5/10 - Pur exemple de cinéma contemplatif, ce récit aux dialogues rares ne m'a pas convaincu par ses images ou le sujet de son récit. Reste un certain ennui, des scènes assez justes et quelques personnages solidement construits.
How to make a monster, de George Huang (2001) 7,5/10 - Petit film à budget réduit, mais très réjouissant et ludique, notamment pour sa belle créature issue des ateliers de Stan Winston.
Le masque de la mort rouge, de Roger Corman (1964) 6/10 - Malgré une jolie production qui donne la part belle aux couleurs, le film peine à dépasser l'anecdote. Ici un nain se venge d'un tourmenteur, là une vieille meurt de la peste... Price donne malgré tout cela une vraie plus-value au film.
Detroit, de Kathryn Bigelow (2017) 8,5/10 - Une sorte de film dossier à la tension efficace. Bigelow sait mettre en scène, et son film est parfois vraiment saisissant.
Kingsman : The Golden Circle, de Matthew Vaughn (2017) 7/10 - On sent qu'ils se sont fait plaisir sur ce film, qui du coup perd un peu en tension et en inventivité. Reste la maestria visuelle de certaines séquences, et un personnage de vilain campé par une Julianne Moore très inspirée.
Películas para no dormir: Para entrar a vivir, de Jaume Balaguero (2006) 7,5/10 - Sans doute le plus réussi de la collection pour son coté grand-guignolesque. Même si les personnages ne sont pas très malins, ce qui est toujours un peu frustrant, on s'amuse beaucoup devant ce cauchemar en location...
Mise à l'épreuve /
Ride Along, de Tim Story (2014) 7/10 - Buddy movie pas fameux, mais qui repose avant tout sur les épaules de Kevin Hart. Ce dernier en impose par son débit incessant et finit par vraiment beaucoup faire rire.
House, de Steve Miner (1986) 6,5/10 - Pure production de sous-genre des années 80, avec son humour potache, ses effets de maquillage bidons mais charmants, son intrigue simplissime, ses séquences d'anthologie (le petit avec la main dans le dos

). Que du bonheur !
Deranged, de Jeff Gillen & Alan Ormsby (1974) 7/10 - Sorte de film dossier sur Ed Gein (transposé) et premier film sérieux de Tom Savini aux effets sanglants, le film marque pour son coté malsain et craspec, malgré quelques longueurs et maladresses de style.
The Babysitter, de McG (2017) 8/10 - Sorte de film somme, en version contemporaine, du film d'horreur teenager, avec les ados, l'humour, les références et l'univers
high school aux codes bien identifiés. Derrière les références, un humour mordant, des comédiens qui s'amusent, et un réalisateur au gout marqué pour le spectaculaire concourrent à faire de ce film une potacherie vraiment sympathique.
Lady in white, de Frank Laloggia (1988) 8/10 - Une histoire de fantômes dans une ambiance Amblin, avec une photographie particulièrement léchée et une ambiance poétique qui donne au film un supplément d'âme. Une grosse découverte pour moi.
Obaltan, de Hyun Mok Yoo (1961) 7,5/10 - Un film dépressif sur les difficultés de l'après-guerre, ou un ex-soldat et sa familles se battent pour leur survie, dans un dénuement épouvantable...
The Goodbye Girl, de Herbert Ross (1977) 7/10 - Sorte de comédie romantique New-Yorkaise liant une ex-danseuse qui élève seule sa fille et un acteur en proie au doute... Les répliques sont très sympa, et les amateurs de Richard Dreyfuss se réjouiront de ce rôle dans lequel il se donne à fond.
The Square, de Ruben Ostlund (2017) 8/10 - J'aime beaucoup l'humour cruel d'Ostlund, sa capacité à mettre en évidence les compromis que l'on passe avec soi-même, à construire des personnages solides qui se révèlent pendant les crises qu'ils traversent...
Mossafer, de Abbas Kiarostami (1974) 8/10 - Paradowalement, je préfère ce film offert en bonus par Criterion. En effet, ici le visuel est super léché et très beau, l'histoire de cet enfant qui veut aller voir un match de foot réussit à être touchante et fonctionne très bien.
Race with the Devil, de Jack Starett (1975) 7,5/10 - Quelle jolie pastille temporelle !! Warren Oates et Peter Fonda en goguette, des satanistes fous, des cascades dans tous les sens, et une intrigue à la délivrance qui ne fonctionne pas si mal.
Rage, de David Cronenberg (1977) 4/10 - Proto-film de contaminé, le film manque de rythme ou de mise en scène, sans doute en raison de son faible budget. C'est une curiosité quand on s'intéresse à Cronenberg, mais ça reste parmi ses films les plus médiocres...
Thor : Ragnarok, de Taika Waititi (2017) 8/10 - Thor trouve un ton qui lui convient, et le film enfile séquences droles et chouettes idées de science-fiction. On s'amuse beaucoup, et certaines séquences sont vraiment visuellement réussies.
V.I.P. de Park Hoon-Jung (2017) 7,5/10 - Un croisement réussi entre film d'espionnage et thriller policier, avec un bad guy particulièrement réussi.
Sorry to give you trouble, de Im Kwon-Taek (1969) 5,5/10 - Une comédie de commande assez falote, jusqu'au dernier quart d'heure qui conclut le film par un final surréaliste et burlesque en diable, avec jumeaux fous, bataille de tartes à la crème, postiches et grosse dame indignée...
It came from beneath the Sea, de Robert Gordon (1955) 5,5/10 - Film de monstre cheap et mal fichu, sauf lorsque jaillit de la mer une pieuvre géante. Mais ces séquences sont rares, et il faut subir une intrigue qui gère son maigre budget comme elle peut.
Les nuits de la pleine lune, d'Eric Rohmer (1984) 5/10 - J'ai beau insister, le monde de Rohmer me résiste et continue à m'exaspérer, malgré quelques trop rares fulgurances ici dues à Fabrice Luchini...
Midnight Runners, de Kim Joo-Hwan (2017) 8/10 - Un beau récit dans lequel des apprentis policiers se retrouvent à devoir sauver des jeunes filles. Le démarrage en comédie hilarante rend l'évolution du film particulièrement attachante, et j'ai été totalement emporté par cette histoire. Le casting fonctionne ici vraiment très bien.
Vanishing Time, de Eom Tae-hwa (2017) 4/10 - Peu convaincu par ce film aux enjeux risibles (une variante du syndrome David Vincent), avec une mise en scène qui élonge les scène émotives et le rehausse d'une musique qui donne envie de guimauve...
Battleship Island, de Ryoo Seung-wan (2017) 8,5/10 - Un formidable film épique comme Hollywood n'en fait plus, au final en forme d'apothéose et au récit melant de nombreux personnages dans un cadre historique d'une fabuleuse cinégénie. Les morceaux d'anthologies s'accumulent, et l'on sort assez ébahi de tout ça...
Propriété interdite, de Sidney Pollack (1966) 7/10 - Croisement du Hollywood classique (James Wong Howe et Edith Head) et du moderne (Coppola au script, Redford ou Charles Bronson...), le film reste fragile et mal équilibré, du coup son final ouvert et indécis souffle le peu d'émotion qu'il avait pu insuffler. Dommage, ça reste une curiosité et un joli film dans lequel éclate la beauté de Natalie Wood, mais ça ne décolle jamais véritablement...
Du sang pour Dracula, de Paul Morrissey (1974) 4/10 - Une espèce d'humour pince sans rire traverse ce film sans jamais vraiment dominer une mise en scène mollassonne... Notons de petites séquences érotiques, de petits moments sanglants, mais le coté absurde des enjeux (le mal qu'a Dracula à trouver des vierges) rend tout cela un peu ridicule.
FILMS REVUS:
L'aventure de Madame Muir, de Joseph L. Mankiewicz (1947) 10/10 - Note à moi-même : ne jamais hésiter à revoir un de mes films préférés. Même si l'envie n'est pas là au départ, je me retrouve toujours totalement emporté...
Films des mois précédent
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- janvier 2011=Incendies (Villeneuve)
février 2011=Portrait of Jennie (Dieterle)
mars 2011=Orgueil et préjugés (Wright)
avril 2011=Murder by Contract (Lerner)
mai 2011=Vincent, François, Paul, et les autres (Sautet)
juin 2011=Les contes cruels du Bushido (Imai)
juillet 2011=Underworld (Von Sternberg)
aout 2011=L'heure suprême (Borzage)
septembre 2011=L'Apollonide, souvenirs de la maison close (Bonello)
octobre 2011=The ox-bow incident (Wellman)
novembre 2011=The Movie Orgy (Dante)
décembre 2011=Mission Impossible : le protocole fantôme (Bird)
janvier 2012=Take Shelter (Nichols)
février 2012=Gentleman Jim (Walsh)
mars 2012=Le miroir (Tarkovski)
avril 2012=Divorce à l'italienne (Germi)
mai 2012=La cabane dans les bois (Goddard)
juin 2012=Les meilleures années de notre vie (Wyler)
juillet 2012=Feux dans la plaine (Ichikawa)
aout 2012=Wichita (Tourneur)
septembre 2012=Baraka (Fricke)
octobre 2012=Les grandes espérances (Lean)
novembre 2012=Man Hunt (Lang)
décembre 2012=Wings (Shepitko)
janvier 2013=Les dimanches de Ville d'Avray (Bourguignon)
février 2013=Wings (Wellman)
mars 2013=Le bossu de Notre-Dame (Wise & Trousdale)
avril 2013=Comme des frères (Gélin)
mai 2013=Walkabout (Roeg)
juin 2013=Kekexili (Chuan)
juillet 2013=Doro no kawa (Oguri)
aout 2013=My Childhood (Douglas)
septembre 2013=Hoop Dreams (James)
octobre 2013=Pique-nique à Hanging Rock (Weir)
novembre 2013=Du rififi chez les hommes (Dassin)
decembre 2013=Heimat, chronique d'un rêve (Reitz)
janvier 2014=Hearts of Darkness: A Filmmaker's Apocalypse (Bahr & Hickenlooper)
fevrier 2014=The Grand Budapest Hotel (Anderson)
mars 2014=Voyage à Tokyo (Ozu)
avril 2014=Untel père et fils (Duvivier)
mai 2014=Seuls sont les indomptés (Miller)
juin 2014=Les harmonies Werckmeister (Tarr)
juillet 2014=La maison des geishas (Fukasaku)
aout 2014=The Act of Killing (Oppenheimer)
septembre 2014=White God (Mundruczó)
octobre 2014=Gone Girl (Fincher)
novembre 2014=Odd Man Out (Reed)
decembre 2014=Le retour (Zvyagintsev)
janvier 2015=Le Soleil brille pour tout le monde (Ford)
février 2015=Le vent (Sjostrom)
mars 2015=Eté précoce (Ozu)
avril 2015=The taking of Tiger Mountain (Hark)
mai 2015=Mad Max: Fury Road (Miller)
juin 2015=Vice versa (Docter)
juillet 2016=Johnny BelindaN(Negulesco)
aout 2015=Selon la loi (Koulechov)
septembre 2015=Gosses de Tokyo (Ozu)
octobre 2015=La baie sanglante (Bava)
novembre 2015=La vie passionnée de Vincent van Gogh (Minelli)
decembre 2015=La chanteuse de Pansori (Kwon-Taek)
janvier 2016=L'ange exterminateur (Bunuel)
février 2016=Le vieux Manoir (Stiller)
mars 2016=Un temps pour vivre, un temps pour mourir (Hsiao Hsien)
avril 2016=Vivre sa vie (Godard)
mai 2016=Nazarin (Bunuel)
juin 2016=Voyage à travers le cinéma français (Tavernier)
juillet 2016=Et tournent les chevaux de bois (Montgomery)
août 2016=Le festin de Babette (Axel)
septembre 2016=La region salvaje (Escalante)
octobre 2016=The Deep Blue Sea (Davies)
novembre 2016=La fille de Brest (Bercot)
decembre 2016=The Mermaid (Chow)
janvier 2017=Le cheval de Turin (Tarr)
fevrier 2017=Loving (Nichols)
mars 2017=The Lost City of Z (Gray)
avril 2017=Saving Sally (Liongoren)
mai 2017=The Tin Star (Mann)
juin 2017=Comme un torrent (Minnelli)
juillet 2017=Le monde lui appartient (Walsh)
aout 2017=Taking off (Forman)
septembre 2017=Trois pages d'un journal (Pabst)