Parce que le master n'était pas compatible 16.9e (je crois). Je l'ai échappé belle.rodoliv a écrit :... Le point positif c'est qu'au moins tu ne l'as pas acheté ;o)

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Parce que le master n'était pas compatible 16.9e (je crois). Je l'ai échappé belle.rodoliv a écrit :... Le point positif c'est qu'au moins tu ne l'as pas acheté ;o)
Je confirmeCommissaire Juve a écrit :Parce que le master n'était pas compatible 16.9e (je crois). Je l'ai échappé belle.rodoliv a écrit :... Le point positif c'est qu'au moins tu ne l'as pas acheté ;o)
Comme déjà dit ailleurs c'est pas mal mais sa réputation médiocre vient surtout de l'incroyable supériorité du roman de Carr, véritable classique du whodunit assorti d'un meurtre en chambre close et qui, jusqu'au bout, hésite et laisse finalement le choix au spectateur entre une solution rationnelle et une autre surnaturelleKevin95 a écrit : La Chambre ardente vaut finalement bien mieux que sa (médiocre) réputation.
Kevin95 a écrit :L'AFFAIRE MAURIZIUS (Julien Duvivier - 1954) découverte
Un scénario confus ok, un jeune comédien tête à coups de boule surement, une post-synchro pas toujours au point pour les comédiens allemands moui à la rigueur, mais enfin pourquoi L'Affaire Maurizius traine-t-il en bas de la filmo de Julien Duvivier ? Vaguement traité dans les bouquins sur le cinéaste, ici ou là méprisé par beaucoup, le film boite c'est entendu, son intrigue qui cherche midi à quatorze heure ne l'aide pas des masses, mais c'est aussi un film noir fascinant, cruel et bien plus pervers qu'on ne semble le juger. Comme un petit parfum à la Henri-Georges Clouzot traine sur au-dessus du métrage, voir la belle deuche enquiquineuse, voir la séquence du viol, voir le vieux monsieur qui aime les jeunes garçons. Et cette fin ! Nondidiou, le final dans le train avec Daniel Gélin mixe les audaces visuelles de Pépé le Moko (1937) - la transparence pour illustrer les tourments intérieurs du personnage - et une certaine brutalité (le mot fin arrive comme un couperet). Décidément une bonne petite surprise.
Peut-être pour éviter de laisser trainer un léger accent allemand et donner un sens politique au passé trouble du personnage.Lord Jim a écrit :(mais pourquoi a t'il été doublé vu qu'il parlait très bien le français?).
Thaddeus a écrit :
Poil de carotte (Julien Duvivier, 1932)
Beaucoup de personnages de Duvivier sont des boucs émissaires, non pas d’une fatalité abstraite comme chez Carné, mais d’une malveillance plus quotidienne, plus diffuse, dispersée au gré des regards d’autrui. Toujours leur intégrité première est niée par une société qui prétend leur imposer de l’extérieur une identité factice : c’est le drame de Poil de carotte, privé de son nom même et réduit à n’être que l’enfant martyr d’un foyer démoli. En adaptant brillamment l’ouvrage cocasse et douloureux de Jules Renard, le cinéaste concentre de grandes qualités de mise en scène et d’écriture (cadrages serrés, plans longs, personnages dessinés d’un trait ferme, maîtrise du découpage), et rappelle avec tendresse, tact et poésie que peu de sujets sont aussi poignants que celui du manque d’amour parental. 5/6