Sauf que la photo de Charlie Hunnam c'est un shoot promotionnel pour KING ARTHUR pour je ne sais plus quel magazine... donc fake, ou du moins fanart.Jeremy Fox a écrit :Watkinssien a écrit : Ah parce que ce n'en est pas un ?
Sait-on jamais !? On a vu pire "pour de vrai".
Commentaires à propos de votre film du mois
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" Accélère minouche !" - Michel Poiccard /// “When you have to shoot shoot don't talk” - Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez /// "Alors tu vois où elles nous ont menées tes ondes négatives, tu devrais avoir honte.” - Oddball dit Le Cinglé /// "Wake up !... Time to die" - Leon Kowalski /// "C'est quoi minouche ?" - Patricia Franchini
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Podium de mars
1. RETOUR A ITHAQUE - Laurent Cantet (2014)
2. THE DROP - Michaël R. Roskam (2014)
3. TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE - Arnaud Desplechin (2014)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Bah, ils sont où les vieux films obscurs?
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
manuma a écrit :Podium de mars
1. RETOUR A ITHAQUE - Laurent Cantet (2014)
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- manuma
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Put'... t'as raison, je m'embourgeoise, moiAtCloseRange a écrit :Bah, ils sont où les vieux films obscurs?
Autrement, je me doutais que Jeremy approuverait, au moins au deux tiers, ce podium.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
FILM DE MARS
LA MORT DE LOUIS XIV (Albert Serra, 2016) *****
Le reste du mois, par ordre de préférence :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
INTERPRÉTATION MASCULINE DU MOIS : JEAN-PIERRE LÉAUD Louis XIV dans La Mort de Louis XIV
top 10, top de tous les temps, films ***** par année
top film par année
actrices, acteurs de l'année
mucho, mucho, mucho nullos
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Bilan du mois
Un mois très fourni en sorties salles . En conséquence, celles-ci dominent le podium du mois. Les trois premiers films se détachent nettement du reste, et il m'a été difficile de choisir entre eux. Finalement, prime à la découverte avec un film roumain par un cinéaste dont je n'avais encore vu aucun film.
Film du mois , donc Fixeur (Adrian Sitaru), suivi de :
2. 20th Century women (Mike Mills)
3. L'autre côté de l'espoir (Aki Kaurismäki)
4. Citoyen d'honneur (Mariano Cohn et Gaston Duprat)
5. Jazmin et Toussaint (Claudia Sainte-Luce)
6. Une vie meilleure (Olivier Peyon)
7. De sas en sas (Rachida Brakni)
8. Le cirque (Grigori Alexandrov)
9. Piranhas (Joe Dante)
10. Les oubliés (Martin Zandvliet)
Accessits à De plus belle (Anne-Gaëlle Daval), Joyeux compères (Félix Mikhailov), La belle et la bête (Bill Condon) et Saigneurs (Raphaël Girardot et Vincent Gaullier)
Un mois très fourni en sorties salles . En conséquence, celles-ci dominent le podium du mois. Les trois premiers films se détachent nettement du reste, et il m'a été difficile de choisir entre eux. Finalement, prime à la découverte avec un film roumain par un cinéaste dont je n'avais encore vu aucun film.
Film du mois , donc Fixeur (Adrian Sitaru), suivi de :
2. 20th Century women (Mike Mills)
3. L'autre côté de l'espoir (Aki Kaurismäki)
4. Citoyen d'honneur (Mariano Cohn et Gaston Duprat)
5. Jazmin et Toussaint (Claudia Sainte-Luce)
6. Une vie meilleure (Olivier Peyon)
7. De sas en sas (Rachida Brakni)
8. Le cirque (Grigori Alexandrov)
9. Piranhas (Joe Dante)
10. Les oubliés (Martin Zandvliet)
Accessits à De plus belle (Anne-Gaëlle Daval), Joyeux compères (Félix Mikhailov), La belle et la bête (Bill Condon) et Saigneurs (Raphaël Girardot et Vincent Gaullier)
Dernière modification par aelita le 28 avr. 17, 18:27, modifié 4 fois.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Petit mois en quantité et qualité. Un trio se détache :
Voyage à travers le cinéma français : Par un cinéphile pour les cinéphiles.
Les oubliés : Un drame méconnu filmé dans une esthétique très scandinave mélangeant des moments de forte tension et d'humanisme.
Brimstone : Étrange western horrifique dont le très bon casting et la photographie remarquable en font une vraie curiosité.
Voyage à travers le cinéma français : Par un cinéphile pour les cinéphiles.
Les oubliés : Un drame méconnu filmé dans une esthétique très scandinave mélangeant des moments de forte tension et d'humanisme.
Brimstone : Étrange western horrifique dont le très bon casting et la photographie remarquable en font une vraie curiosité.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
J'ai vu en mars
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
La sorcière / Belladonna of sadness / Kanashimi no Berradona (Eiichi Yamamoto, 1973) **
Un étonnant film d'animation japonais furieusement sexualisé et féministe, inspiré de "La sorcière" de Michelet, sur une jeune femme qui subit au Moyen Age les assauts des hommes et du démon. Le mélange de psychédélisme, de Pop et d'Art Nouveau (on pense à Klimt et Schiele) créé des images d'une beauté folle qui abusent malheureusement des zooms et travellings sur plans fixes. Mais dès que ça s'anime vraiment, c'est sublime. BR US
Garde à vue (Claude Miller, 1981) ***
Une nuit de Saint-Sylvestre, la garde à vue d'un notaire de province soupçonné du meurtre de deux fillettes. Michel Serrault, Lino Ventura, Guy Marchand et Romy Schneider dans un rôle ténébreux font étinceller les dialogues cruels et désabusés de Michel Audiard dans ce huis clos qui pourrait être théâtral mais qui est sublimé par la mise en scène d'orfèvre de Miller. Un film qui scrute l'âme de ses personnages avant de les détruire. BR FR
Le fils de Jean (Philippe Lioret, 2016) *
Prévenu de la mort de son père biologique qu'il ne connaissait pas, un trentenaire parisien se rend à son enterrement au Québec et rencontre ses deux demi-frères. Non-dits et secrets de famille sont au menu de ce film qui porte sa retenue et son coup de théâtre en étendard. Grâce à Pierre Deladonchamps et Gabriel Arcand, parfaits, ça se regarde facilement mais pour s'évaporer aussitôt, aussi sûrement qu'un roman de Marc Levy. BR FR
Ouija : les origines / Ouija, origin of evil (Mike Flanagan, 2016) 0
Après Mattel et Lego, l'empire du jouet Hasbro impose un des ses produits à l'écran. Ici, le plateau divinatoire Ouija qui, maléfique, possède une petite fille pleurant son père mort. Le début n'est pas mal avec son ton de comédie mais la suite s'enlise dans une progression qui se veut horrifique mais accumule des répétitions de situations ni structurées ni intéressantes. La seule surprise : Henry Thomas y cachetonne en prêtre 34 ans après "E.T.". BR DE
Hombre mirando al sudeste / Man facing southeast (Eliseo Subiela, 1986) *
Le médecin d'une clinique psychiatrique de Buenos Aires s'intéresse à un mystérieux patient qui se dit venu d'ailleurs et agit comme un saint. L'excellent sujet et les bons acteurs (dont Hugo Soto, mort trop jeune) ne sont pas aidés par une mise en scène plate et un abus de saxophone (quel instrument perce-oreille !). Reste le thème sur la différence, la sagesse et la folie et la place de l'Homme dans un monde souvent incompréhensible. BR US
La mort de Louis XIV (Albert Serra, 2016) *** Mon film du mois
Entièrement confinée aux quatre murs de la Chambre du Roi, une oeuvre historique radicale qui invente le genre du film d'agonie. Des chuchotements, des râles, des éclats de voix et la lumière des bougies rendent l'ambiance de l'extinction d'un individu et d'une époque. Les acteurs sont formidables mais c'est Jean-Pierre Léaud, dans un rôle et une prestation incroyables, qui donne à la fois son corps (et son visage) à Louis XIV et au film. Fascinant. DVD Z2 FR
Long weekend (Colin Eggleston, 1978) *
En Australie, un couple en crise part un weekend au bord d'une plage déserte et affronte les dangers de la Nature. La Nature les affronte aussi puisque les deux personnages (aux personnalités imbuvables) la saccagent, faune et flore, par ignorance et bêtise. Un des premiers films à sujet environnemental, ce survival existentiel manque de dynamique. Malgré quelques belles séquences, on s'ennuie alors qu'on ne devrait pas. BR US
Inferno (Ron Howard, 2016) 0
Après "Da Vinci Code" (2006, moyen) et "Anges et Démons" (2009, bon), Ron Howard réadapte Dan Brown avec cette aventure du symbologiste Robert Langdon (Tom Hanks, désabusé), ici entre Florence et Istambul, en proie aux visions de l'Enfer de Dante et au bioterrorisme. L'un des pires réalisateurs de Hollywood abuse d'un montage épileptique à gerber et de flashes infernaux ridicules pour un film très con et très moche. J'en ai vu 30'. BR DE
Eddie (Boris Rodriguez, 2012) 0
Dans une petite ville du Canada, un prof d'arts plastiques héberge un élève muet et demeuré qui tue comme un zombie par somnambulisme. Ses crimes inspirent sa création. Le scénario paresseux et la mise en scène plate de cette comédie horrifique ruinent l'idée de départ. Sur un sujet proche, "Color me blood red" (Herschell Gordon Lewis, 1965) avait au moins l'outrance et le kitsch. Ici, on s'ennuie comme devant une toile blanche. Sans intérêt. BR US
Deluge (Felix E. Feist, 1933) **
Le grand-père des films catastrophe. Après la destruction de New York par un tremblement de terre et un tsunami, un homme et une femme sont chassés par une bande de rednecks. La longue séquence de désastre qui ouvre le film, inédite en son temps, reste impressionnante par son utilisation des maquettes et du montage. La suite est plus faible. Mais vu comme une métaphore sur la Crise de 1929 et ses conséquences, c'est très intéressant. BR US
Rester vertical (Alain Guiraudie, 2016) ***
Après le chef-d'oeuvre "L'inconnu du lac" (2013), Guiraudie revient à la fable existentielle. Comparable à rien, sauf à certains Bunuel, cette histoire d'un scénariste paumé qui erre entre la Lozère et Brest en faisant d'improbables rencontres mêle réalisme et symbolisme pour inverser les clichés sur la masculinité, la ruralité et le désir. Le film regorge d'images fortes : une naissance, une sodomie, une mort... Les acteurs sont tous étonnants. BR FR
Divines (Houda Benyamina, 2016) ***
Deux jeunes amies d'une cité qui rêvent d'autre chose se laissent entraîner dans le deal. Porté par l'énergie et le naturel d'Oulaya Amamra et de Deborah Lukumuena, un film qui commence en chronique adolescente (la meilleure part) pour finir en polar et cache derrière son apparent réalisme un cruel conte de fées avec ses princesses, son prince et sa sorcière. La mise en scène inspirée panache avec bonheur l'action, la poésie et l'émotion. BR FR
Praia do Futuro (Karim Aïnouz, 2014) **
Au Brésil, un vigile de plage et un touriste allemand qu'il a sauvé de la noyade entament une liaison avant de partir s'installer à Berlin. Dix ans plus tard, le jeune frère du Brésilien vient retrouver son aîné. Le contexte gay n'est pas tout : l'économie des dialogues et de l'action ajoutée au formalisme mélancolique en font un essai contemplatif et ouvert à l'interprétation sur la construction par l'abandon. Avec de très belles séquences, dont la dernière. DVD Z2 FR
Remous (Edmond T. Greville, 1933) **
Un accident de voiture lors de son voyage de noces rend un jeune mari (Jean Galland) impuissant. Sa femme (Jeanne Boitel) se résigne avant de subir l'attirance d'un beau garçon (Maurice Maillot). Un mélodrame conjugal très Années 30 dont le thème sexuel et la mise en scène inventive chargent chaque plan d'un puissant érotisme. Quelques faiblesses (Françoise Rosay déplacée et une chanson médiocre) en amoindrissent un peu la portée. DVD Z2 FR
The survivalist (Stephen Fingleton, 2015) **
Dans une cabane de forêt de la post-Apocalypse, un trappeur solitaire héberge une femme et sa fille. L'homme (et la femme) est un loup pour l'homme (et la femme) dans ce film d'Irlande du Nord, huis-clos entre ses trois personnages farouches et taiseux. Entre le genre et l'art et l'essai, avec ses saluts à Tarkovski et à Malick, le réalisateur compense son petit budget par une mise en scène concentrée et un ton uniformément gris et nihiliste. BR UK
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais
La sorcière / Belladonna of sadness / Kanashimi no Berradona (Eiichi Yamamoto, 1973) **
Un étonnant film d'animation japonais furieusement sexualisé et féministe, inspiré de "La sorcière" de Michelet, sur une jeune femme qui subit au Moyen Age les assauts des hommes et du démon. Le mélange de psychédélisme, de Pop et d'Art Nouveau (on pense à Klimt et Schiele) créé des images d'une beauté folle qui abusent malheureusement des zooms et travellings sur plans fixes. Mais dès que ça s'anime vraiment, c'est sublime. BR US
Garde à vue (Claude Miller, 1981) ***
Une nuit de Saint-Sylvestre, la garde à vue d'un notaire de province soupçonné du meurtre de deux fillettes. Michel Serrault, Lino Ventura, Guy Marchand et Romy Schneider dans un rôle ténébreux font étinceller les dialogues cruels et désabusés de Michel Audiard dans ce huis clos qui pourrait être théâtral mais qui est sublimé par la mise en scène d'orfèvre de Miller. Un film qui scrute l'âme de ses personnages avant de les détruire. BR FR
Le fils de Jean (Philippe Lioret, 2016) *
Prévenu de la mort de son père biologique qu'il ne connaissait pas, un trentenaire parisien se rend à son enterrement au Québec et rencontre ses deux demi-frères. Non-dits et secrets de famille sont au menu de ce film qui porte sa retenue et son coup de théâtre en étendard. Grâce à Pierre Deladonchamps et Gabriel Arcand, parfaits, ça se regarde facilement mais pour s'évaporer aussitôt, aussi sûrement qu'un roman de Marc Levy. BR FR
Ouija : les origines / Ouija, origin of evil (Mike Flanagan, 2016) 0
Après Mattel et Lego, l'empire du jouet Hasbro impose un des ses produits à l'écran. Ici, le plateau divinatoire Ouija qui, maléfique, possède une petite fille pleurant son père mort. Le début n'est pas mal avec son ton de comédie mais la suite s'enlise dans une progression qui se veut horrifique mais accumule des répétitions de situations ni structurées ni intéressantes. La seule surprise : Henry Thomas y cachetonne en prêtre 34 ans après "E.T.". BR DE
Hombre mirando al sudeste / Man facing southeast (Eliseo Subiela, 1986) *
Le médecin d'une clinique psychiatrique de Buenos Aires s'intéresse à un mystérieux patient qui se dit venu d'ailleurs et agit comme un saint. L'excellent sujet et les bons acteurs (dont Hugo Soto, mort trop jeune) ne sont pas aidés par une mise en scène plate et un abus de saxophone (quel instrument perce-oreille !). Reste le thème sur la différence, la sagesse et la folie et la place de l'Homme dans un monde souvent incompréhensible. BR US
La mort de Louis XIV (Albert Serra, 2016) *** Mon film du mois
Entièrement confinée aux quatre murs de la Chambre du Roi, une oeuvre historique radicale qui invente le genre du film d'agonie. Des chuchotements, des râles, des éclats de voix et la lumière des bougies rendent l'ambiance de l'extinction d'un individu et d'une époque. Les acteurs sont formidables mais c'est Jean-Pierre Léaud, dans un rôle et une prestation incroyables, qui donne à la fois son corps (et son visage) à Louis XIV et au film. Fascinant. DVD Z2 FR
Long weekend (Colin Eggleston, 1978) *
En Australie, un couple en crise part un weekend au bord d'une plage déserte et affronte les dangers de la Nature. La Nature les affronte aussi puisque les deux personnages (aux personnalités imbuvables) la saccagent, faune et flore, par ignorance et bêtise. Un des premiers films à sujet environnemental, ce survival existentiel manque de dynamique. Malgré quelques belles séquences, on s'ennuie alors qu'on ne devrait pas. BR US
Inferno (Ron Howard, 2016) 0
Après "Da Vinci Code" (2006, moyen) et "Anges et Démons" (2009, bon), Ron Howard réadapte Dan Brown avec cette aventure du symbologiste Robert Langdon (Tom Hanks, désabusé), ici entre Florence et Istambul, en proie aux visions de l'Enfer de Dante et au bioterrorisme. L'un des pires réalisateurs de Hollywood abuse d'un montage épileptique à gerber et de flashes infernaux ridicules pour un film très con et très moche. J'en ai vu 30'. BR DE
Eddie (Boris Rodriguez, 2012) 0
Dans une petite ville du Canada, un prof d'arts plastiques héberge un élève muet et demeuré qui tue comme un zombie par somnambulisme. Ses crimes inspirent sa création. Le scénario paresseux et la mise en scène plate de cette comédie horrifique ruinent l'idée de départ. Sur un sujet proche, "Color me blood red" (Herschell Gordon Lewis, 1965) avait au moins l'outrance et le kitsch. Ici, on s'ennuie comme devant une toile blanche. Sans intérêt. BR US
Deluge (Felix E. Feist, 1933) **
Le grand-père des films catastrophe. Après la destruction de New York par un tremblement de terre et un tsunami, un homme et une femme sont chassés par une bande de rednecks. La longue séquence de désastre qui ouvre le film, inédite en son temps, reste impressionnante par son utilisation des maquettes et du montage. La suite est plus faible. Mais vu comme une métaphore sur la Crise de 1929 et ses conséquences, c'est très intéressant. BR US
Rester vertical (Alain Guiraudie, 2016) ***
Après le chef-d'oeuvre "L'inconnu du lac" (2013), Guiraudie revient à la fable existentielle. Comparable à rien, sauf à certains Bunuel, cette histoire d'un scénariste paumé qui erre entre la Lozère et Brest en faisant d'improbables rencontres mêle réalisme et symbolisme pour inverser les clichés sur la masculinité, la ruralité et le désir. Le film regorge d'images fortes : une naissance, une sodomie, une mort... Les acteurs sont tous étonnants. BR FR
Divines (Houda Benyamina, 2016) ***
Deux jeunes amies d'une cité qui rêvent d'autre chose se laissent entraîner dans le deal. Porté par l'énergie et le naturel d'Oulaya Amamra et de Deborah Lukumuena, un film qui commence en chronique adolescente (la meilleure part) pour finir en polar et cache derrière son apparent réalisme un cruel conte de fées avec ses princesses, son prince et sa sorcière. La mise en scène inspirée panache avec bonheur l'action, la poésie et l'émotion. BR FR
Praia do Futuro (Karim Aïnouz, 2014) **
Au Brésil, un vigile de plage et un touriste allemand qu'il a sauvé de la noyade entament une liaison avant de partir s'installer à Berlin. Dix ans plus tard, le jeune frère du Brésilien vient retrouver son aîné. Le contexte gay n'est pas tout : l'économie des dialogues et de l'action ajoutée au formalisme mélancolique en font un essai contemplatif et ouvert à l'interprétation sur la construction par l'abandon. Avec de très belles séquences, dont la dernière. DVD Z2 FR
Remous (Edmond T. Greville, 1933) **
Un accident de voiture lors de son voyage de noces rend un jeune mari (Jean Galland) impuissant. Sa femme (Jeanne Boitel) se résigne avant de subir l'attirance d'un beau garçon (Maurice Maillot). Un mélodrame conjugal très Années 30 dont le thème sexuel et la mise en scène inventive chargent chaque plan d'un puissant érotisme. Quelques faiblesses (Françoise Rosay déplacée et une chanson médiocre) en amoindrissent un peu la portée. DVD Z2 FR
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Dans une cabane de forêt de la post-Apocalypse, un trappeur solitaire héberge une femme et sa fille. L'homme (et la femme) est un loup pour l'homme (et la femme) dans ce film d'Irlande du Nord, huis-clos entre ses trois personnages farouches et taiseux. Entre le genre et l'art et l'essai, avec ses saluts à Tarkovski et à Malick, le réalisateur compense son petit budget par une mise en scène concentrée et un ton uniformément gris et nihiliste. BR UK
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Vu une 2ème fois dans le mois.
Chef d'œuvre.
Chef d'œuvre.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Demi-Lune a écrit :Enfin un film du mois (même si L'anguille d'Imamura n'aurait pas démérité) :
Happiness de Todd Solondz. Film incroyable.
Chef d'oeuvre ! Mate à l'occasion Storytelling,c'est très bon aussi.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Morris est disponible sur Netflix depuis ce matin.MJ a écrit :
3. Morris From America (Chad Hartigan)
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Film du mois de mars
Vraiment difficile d'établir un podium ; je voudrais y intégrer deux fois plus de films. Très beau mois.
1. À la Recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)
2. Grave (Julia Ducournau, 2016)
3. Shara (Naomi Kawase, 2003)
2. Grave (Julia Ducournau, 2016)
3. Shara (Naomi Kawase, 2003)
Mes découvertes en détail :
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Films des mois précédents :
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Dernière modification par Thaddeus le 17 avr. 17, 11:54, modifié 1 fois.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Mon incontestable film du mois restera Apportez moi la tête d'Alfredo Garcia, oeuvre formidable et mémorable qui devance le très réussi dernier film de Ken Loach Moi, Daniel Blake. Je me dois aussi de citer l'excellent Iris, superbe Thriller à l'écriture irréprochable ainsi que Le récidiviste porté par un grand Dustin Hoffman.
Le mois complet :
Le mois complet :
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Très grand souvenir de celui-ci (diffusé par Brion fin 2010 je crois). Diane Keaton y est époustouflante. Dire que Annie Hall sort la même année... et qu'elle obtiendra l'oscar pour ce dernier. C'est comme l'autre face d'une même pièce. Je me demande comment a été reçu ce Mr Goodbar à l'époque ?Thaddeus a écrit :
1. À la Recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)
Quant à moi, le mois a fini en beauté hier soir avec :
Brève Rencontre (David Lean)