Mean Streets (Martin Scorsese - 1973)
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Mean Streets (Martin Scorsese - 1973)
voila j'aimerais avoir votre avis sur le 1er grand film de scorsese.
il y a a pas mal de gens qui le trouvent ennuyeux et sans scenario.
moi je le trouve excellent,j'adore la BO et De Niro et Keitel sont tres bons pour leurs debuts.
des scenes cultes comme 'le final 'ou 'quand keitel est bourre 'ou' la bagarre dans le club'
montrent deja le talent de scorsese.
bref pour moi un des meilleurs films de scorsese
il y a a pas mal de gens qui le trouvent ennuyeux et sans scenario.
moi je le trouve excellent,j'adore la BO et De Niro et Keitel sont tres bons pour leurs debuts.
des scenes cultes comme 'le final 'ou 'quand keitel est bourre 'ou' la bagarre dans le club'
montrent deja le talent de scorsese.
bref pour moi un des meilleurs films de scorsese
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Re: Mean streets (Martin Scorsese, 1973)
tu peux farfouiller dans ce topic où tu trouveras peut-être ton bonheur...
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: Mean streets (Martin Scorsese - 1973)
Au moment de la sortie de Mean Streets, Scorsese était déjà un auteur intéressant, avec des films (courts ou longs) qui portaient une certaine autonomie, un vrai regard et une authentique liberté de ton.
Mais c'est bien ce film qui va marquer un jalon important dans la filmographie de Scorsese. Car tout, de l'utilisation des musiques préexistantes à la mise en place de la violence ou encore de l'aspect religieux, va trouver enfin une harmonie véritable qui confère encore aujourd'hui au film toute sa puissance.
Le film apparaît comme une chronique tragique, à la narration opératique, qui se soucie autant d'un point de vue documentaire que du pittoresque de personnages crédibles. La fatalité inexorable du film est à la fois absurde et tout à fait évidente.
La mise en scène de Scorsese est constamment inventive (en témoigne l'ouverture du film ou la baston dans la salle de billard avec un travelling à l'épaule impressionnant) et utilise magistralement le symbolisme des couleurs lors des éclairages. Le film se suit sans temps morts, grâce à la force des personnages. Il est inutile de l'écrire, mais je le fais quand même : les comédiens sont géniaux et apportent force au récit. Que ce soit Harvey Keitel ou l'explosif Robert De Niro, les personnages sont crédibles, vivants et incroyablement touchants.
Il est important de mettre Mean Streets sur un piedéstal. Le génie de Scorsese y fait véritablement son apparition, à travers une oeuvre singulière (on n'avait jamais vu de film comme ça auparavant), personnelle et absolument remarquable d'intensité.
Mais c'est bien ce film qui va marquer un jalon important dans la filmographie de Scorsese. Car tout, de l'utilisation des musiques préexistantes à la mise en place de la violence ou encore de l'aspect religieux, va trouver enfin une harmonie véritable qui confère encore aujourd'hui au film toute sa puissance.
Le film apparaît comme une chronique tragique, à la narration opératique, qui se soucie autant d'un point de vue documentaire que du pittoresque de personnages crédibles. La fatalité inexorable du film est à la fois absurde et tout à fait évidente.
La mise en scène de Scorsese est constamment inventive (en témoigne l'ouverture du film ou la baston dans la salle de billard avec un travelling à l'épaule impressionnant) et utilise magistralement le symbolisme des couleurs lors des éclairages. Le film se suit sans temps morts, grâce à la force des personnages. Il est inutile de l'écrire, mais je le fais quand même : les comédiens sont géniaux et apportent force au récit. Que ce soit Harvey Keitel ou l'explosif Robert De Niro, les personnages sont crédibles, vivants et incroyablement touchants.
Il est important de mettre Mean Streets sur un piedéstal. Le génie de Scorsese y fait véritablement son apparition, à travers une oeuvre singulière (on n'avait jamais vu de film comme ça auparavant), personnelle et absolument remarquable d'intensité.

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Re: Mean streets (Martin Scorsese - 1973)
Je ne dirais pas mieux, donc je m'abstiens. C'est une des films de Scorsese que je préfère.Watkinssien wrote:...
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Mean Streets (Martin Scorsese - 1973)

Au moment de la sortie de Mean Streets, Scorsese était déjà un auteur intéressant, avec des films (courts ou longs) qui portaient une certaine autonomie, un vrai regard et une authentique liberté de ton.
Mais c'est bien ce film qui va marquer un jalon important dans la filmographie de Scorsese. Car tout, de l'utilisation des musiques préexistantes à la mise en place de la violence ou encore de l'aspect religieux, va trouver enfin une harmonie véritable qui confère encore aujourd'hui au film toute sa puissance.
Le film apparaît comme une chronique tragique, à la narration opératique, qui se soucie autant d'un point de vue documentaire que du pittoresque de personnages crédibles. La fatalité inexorable du film est à la fois absurde et tout à fait évidente.
La mise en scène de Scorsese est constamment inventive (en témoignent l'ouverture du film ou la baston dans la salle de billard avec un travelling à l'épaule impressionnant) et utilise magistralement le symbolisme des couleurs lors des éclairages. Le film se suit sans temps morts, grâce à la force des personnages. Il est inutile de l'écrire, mais je le fais quand même : les comédiens sont géniaux et apportent force au récit. Que ce soit Harvey Keitel ou l'explosif Robert De Niro, les personnages sont crédibles, vivants et incroyablement touchants.
Il est important de mettre Mean Streets sur un piedéstal. Le génie de Scorsese y fait véritablement son apparition, à travers une oeuvre singulière (on n'avait jamais vu de film comme ça auparavant), personnelle et absolument remarquable d'intensité.


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Re: Mean Streets (Martin Scorsese - 1973)
je ne dirais pas mieux que toi sinon que j'adore ce film et que scorsese fait parti de mes cinéastes favoris.
belle petite chronique
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Re: Mean Streets (Martin Scorsese - 1973)
Il y a déjà un (petit) topic sur le film, et en plus, Watkinssien y avait déjà participé.



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Re: Mean Streets (Martin Scorsese - 1973)
corrigéBoubakar wrote:Il y a déjà un (petit) topic sur le film, et en plus, Watkinssien y avait déjà participé.![]()

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Re: Mean Streets (Martin Scorsese - 1973)
En fait, je suis allé sur le topic Martin Scorsese et la modération n'avait pas mis le lien sur Mean Streets, ou alors j'avais sommeil ! 


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Re: Mean Streets (Martin Scorsese - 1973)
c'est également corrigéWatkinssien wrote:En fait, je suis allé sur le topic Martin Scorsese et la modération n'avait pas mis le lien sur Mean Streets, ou alors j'avais sommeil !


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Re: Mean Streets (Martin Scorsese - 1973)
UP !
Aujourd'hui DVDClassik vous propose le comparatif entre l'édition DVD Warner Z1 et le tout nouveau Blu-ray Carlotta.
L'analyse est toujours signée par notre "Marty" à nous (George Kaplan pour les non intimes).
Mean Streets
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L'analyse est toujours signée par notre "Marty" à nous (George Kaplan pour les non intimes).


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Re: Mean Streets (Martin Scorsese - 1973)
La chronique de François-Olivier LefèvreQuarante ans après sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 1974, Mean Streets est de retour dans les salles en copie neuve restaurée. C'est l'occasion, pour les connaisseurs de revoir une énième fois ce film fondateur d'une carrière exceptionnelle dans les meilleures conditions possibles, et pour les néophytes de découvrir comment un réalisateur de la trempe de Martin Scorsese est né au cinéma en imprimant sa marque et ses obsessions sur la pellicule.
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Re: Mean Streets (Martin Scorsese - 1973)
Merci !Jeremy Fox wrote:La chronique de François-Olivier LefèvreQuarante ans après sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 1974, Mean Streets est de retour dans les salles en copie neuve restaurée. C'est l'occasion, pour les connaisseurs de revoir une énième fois ce film fondateur d'une carrière exceptionnelle dans les meilleures conditions possibles, et pour les néophytes de découvrir comment un réalisateur de la trempe de Martin Scorsese est né au cinéma en imprimant sa marque et ses obsessions sur la pellicule.
Du coup, en parlant de copie neuve restaurée, je ne parviens toujours pas à savoir quelle est la volonté initiale de Martin Scorcese, les éditions HD de Warner et Carlotta étant fort discordante du point de vue colorimétrique :
http://www.caps-a-holic.com/hd_vergleic ... 01#auswahl
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Re: Mean Streets (Martin Scorsese - 1973)
MAJ de mon top suite au visonnage de Mean Streets:
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 6#p2481466
Scorsese a déclaré que Ferrara avait réussi avec Bad Lieutenant là où il avait échoué avec La dernière tentation du Christ dans sa description de la foi chrétienne.
Personnellement, je n'avais que moyennement apprécié le film de Ferrara et n'ai pas encore vu le Scorsese susnommé.
En regardant la première moitié de Mean Streets, je trouve que Scorsese avait déjà largement réussi cet objectif et même surpassé le film de Ferrara.
Néanmoins, l'ennui a commencé par poindre dans la deuxième partie et ce à cause d'une quasi absence d'intrigue.
Il n'empêche qu'il reste de sacré points positifs pour ce film: le jeu de Keitel et de Niro ainsi que leur alchimie, la BO, la description du Little Italy de NYC par un américano-italien eet bien sûtr la rélaisation ultra moderne de Scorse (magnifique générique, la scène où Keitel est ivre dans le bar avec un effet (lmal) repris dans un certain nombre de films récents comme "Otage" d'Emilio-Siri).
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 6#p2481466
Scorsese a déclaré que Ferrara avait réussi avec Bad Lieutenant là où il avait échoué avec La dernière tentation du Christ dans sa description de la foi chrétienne.
Personnellement, je n'avais que moyennement apprécié le film de Ferrara et n'ai pas encore vu le Scorsese susnommé.
En regardant la première moitié de Mean Streets, je trouve que Scorsese avait déjà largement réussi cet objectif et même surpassé le film de Ferrara.
Néanmoins, l'ennui a commencé par poindre dans la deuxième partie et ce à cause d'une quasi absence d'intrigue.
Il n'empêche qu'il reste de sacré points positifs pour ce film: le jeu de Keitel et de Niro ainsi que leur alchimie, la BO, la description du Little Italy de NYC par un américano-italien eet bien sûtr la rélaisation ultra moderne de Scorse (magnifique générique, la scène où Keitel est ivre dans le bar avec un effet (lmal) repris dans un certain nombre de films récents comme "Otage" d'Emilio-Siri).
