Anorya a écrit :
Un de mes cadeaux de Noël/nouvel an.

Quelques mots dessus depuis :
1977 : le succès plutôt inattendu du première épisode de Star Wars signe le renouveau de la science-fiction et l'avènement du space-opéra. Dès lors, et jusqu'en 1985, extraterrestres de toutes sortes, planètes exotiques et spectaculaires vaisseaux spacieux vont alimentés les grands et les petits écrans du monde entier, fournis par les studios d'Hollywood comme par ceux de Bollywwod ou de la Cinecitta. Pour le meilleur et pour le pour le pire. De Cosmos 1999 à Dune, de Alien à Flash Gordon, en passant par des dizaines de nanars et séries B, c'est toute cette incroyable odyssée bien humaine que vous dévoile le meilleur spécialiste mondial du sujet.
De quoi ça parle ?
De SF space-opéra, en long, en large et en travers, que ce soit en film, mais aussi en dessin animé ou série. Jérôme Wybon survole un large spectre sur une décennie (75-85) en évoquant aussi bien les inévitable
Star wars,
Star Trek et
Alien que
Battlestar galactica,
Albator 78,
Capitaine Flam,
Cobra... On pourra regretter qu'il n'y ait parfois qu'une page ou un long paragraphe sur certaines choses, moins importantes que d'autres. Celà dit, le choix est large : la preuve, même l'OVNIesque
Starwars special holidays y figure. Vous n'aimez pas la prélogie ? Dites vous que vous n'avez encore rien vu...
Le livre se révèle riche en anecdotes, divers propos officiels, et avec souvent des images des croquis ou tournages en questions, autant dire que c'est un réel bonheur à parcourir et "picorer" tranquillement au gré des pages.
De préférence dans un bon fauteuil avec un bon disque qui tourne à côté par ces temps sibériens.
Le choix des dates pourrait sembler arbitraire, il n'en est rien et correspond réellement à l'afflux de films de SF "spatiaux" qui déferlèrent suite au succès de Star wars avant certains échecs difficiles tant filmiques (
Dune) que financiers (revente de la MGM alors que
2010 empoche pourtant le pactole sur le continent américain mais rien n'y fait) et le fait que
le retour du jedi clôt à sa manière une période dorée et fabuleuse où d'un coup, les studios crurent à la manne science-fictionnesque. On pourra y voir en parallèle la fin du pouvoir du Nouvel Hollywood avec l'arrivée des années 80 mais le livre ne dresse aucun constat final, juste esquisse plusieurs pistes à travers toute la multitude d'oeuvres traitées. Cela se lit presque d'une traite (alors qu'il est recommandé de prendre son temps) et c'est que du bonheur.