
ONE DARK NIGHT (Tom McLoughlin, 1982) Découverte
Une affaire paranormale inspirée par le The Fury de De Palma pour une péloche d'horreur aussi vive qu'un dimanche de pluie. Outre le fait de tirer la tronche visuellement, le film s’embarrasse d'une narration éclatée bordélique entre une fille de gourou s’interrogeant sur les activités de son papounet autour d'un thé et des bécasses adolescentes qui cherchent à se faire peur. De son coté, le réalisateur fait survoler sa caméra au-dessus d'un cimentière car il parait que ça fout les miquettes. Au final, pèpère met 45 minutes avant de préciser ses intentions et s’appesantit sur des intrigues dont on se fout royalement (mais Sandy, ne vois-tu pas que je t'aime plus que mon club de basket !). VHS éjectée. 2/10

ERASER (Chuck Russell, 1996) Découverte
Film à deux vitesses : d'un coté, un film d'espionnage terne, sans grande originalité, mené sans conviction par un Chuck Russell inconfortable dans le premier degré et un Schwarzenegger difficilement crédible dans la peau d'un agent discret, de l'autre un actionner comic-book grandiloquent où - on l'aura deviné - les deux gus sont bien plus à l'aise. C'est Arnold qui saute d'un avion comme on saute une marche d'escalier, c'est Arnold qui se bastonne contre des crocos à coup de tatane ou encore c'est Arnold qui dégomme des dizaines de figurants avec deux armes technologiques de la mort qui tue. A coté, le grand James Coburn ne fait que passer (et payer ses impôts) tandis que James Caan cabotine à mort pour tirer un peu la couverture vers lui. Correct. 7/10