Bilan d'un mois assez riche, je dois dire...
1
La vie passionnée de Vincent van Gogh, de Vincente Minelli (
Lust for Life, 1956)
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Un film qui parvient à restituer le parcours d'un grand créateur en inscrivant son parcours artistique dans un biopic passionnant et plastiquement magnifique.
2
Le garçon et la bête, de Mamoru Hosoda (Bakemono no ko, 2015)
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Un récit d'apprentissage aussi émouvant que visuellement passionnant. Vraiment un très grand film.
3
The long good friday, de David McKenzie (1980)
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Un polar anglais porté par un Bob Hoskins impérial, aussi noir qu'attachant. Je n'ose dire que c'est une gemme cachée, parce que le film est assez connu, mais il ne l'est pas assez, à mon avis.
4
Evolution, de Lucille Hadzihalilovic (2015)
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Ce très beau film fantastique troublant et envoutant restera un des grands moment de mon mois cinéphile, tant pour sa force esthétique que pour sa richesse thématique. C'est un film qui appelle un second visionnage...
5
Notre petite soeur, de Hirokazu Kore-Eda (Umimachi Diary, 2015)
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Cette très belle adaptation d'une bande dessinée, dans laquelle le réalisateur parvient à insérer ses propres thématiques dans un récit lumineux qui donne chaud au coeur.
Derrière, encore une floppée de titres moins parfaits mais néanmoins très recommandables :
Places in the heart, de Robert Benton (1984) pour la photo extraordinaire de Nestor Almendros
Le fils de Saul, de Laszlo Nemes (2015) pour la force de son dispositif narratif et sa bande son d'une force incroyable
Loin de la foule déchainée, de Thomas Vinterberg (2015) pour son romantisme échevelé
Scream Girl , de Todd Strauss-Schulson (2015) pour son coté ludique "méta" entremêlé d'une véritable émotion
Le complexe de Frankenstein, de Gilles Penso & Alexandre Poncet (2015) qui s'annonce d'ores et déja comme LE film de référence pour ce sujet
Bridgend, de Jeppe Rønde (2015), autre découverte du PIFFF qui hante son spectateur pour un sacré bout de temps...
Les hommes le dimanche, de Curt Siodmak, Robert Siodmak, Edgar G. Ulmer, Fred Zinnemann & Rochus Gliese (1930), pour la beauté de ses plans rapprochés...
Headhunters, de Morten Tyldum (2011) pour son scénario bien fichu et son humour qui frise l'absurde par moments
Polytechnique, de Denis Villeneuve (2009) pour beaucoup de choses...
Une révision,
Automata de Gabe Ibanez, me confirme le bien que je pense de ce petit film de genre sur l'intelligence artificielle, qui aurait franchement mérité une sortie en salle...