Comme tu le dis, c'est un nanar assez fascinant dans le sens où il est capable d'enchaîner les moments de bravoure incroyables (j'adore toutes les scènes sous-marines où on te fait croire que la piscine municipale est en fait un lac) et d'autres d'une chiantitude rarement égalée (la scène d'amour la plus molle que j'ai vue de ma vie).Kevin95 a écrit :
LE LAC DES MORTS VIVANTS (Jean Rollin, 1981) Découverte
Rollin a toujours navigué entre trois pôles : la poésie, l'ennui et le ridicule. Pour ce film-ci (ironiquement son plus célèbre) c'est le foireux qui marque le pas ce qui n’empêche pas les deux autres d'exister partiellement (moments chiants comme lors du flash-back et minuscules moments de grâce). Tout a été dit ou écrit (Nanarland entre autres) sur la bête aussi il semble inutile de surenchérir, juste rappeler le surréalisme du métrage, son ridicule bluffant ou les détails qui tuent (figurante hilare, post-synchro à l'Ouest du bon gout etc.) qui se nichent et s'enracinent dans les souvenirs pervers du cinéphile kamikaze. A ce niveau d'improbabilité, c'en est presque de l'art contemporain. 8,5/10 (Nanar)
Mais bon...voilà quoi : cette post-synchro et le jeu complètement à côté de ses pompes de Howard Vernon sont fantastiques. Et ce PROMIZOULIIIIINNN !! FINISSONS-EN !!, qui reste encore un des mystères les plus insondables de l'histoire de la cinéphilie.