Commentaires à propos de votre déception du mois

[LedBird]

Park Chan Wook est extrêmement subtil si on le compare au détestable Kim Jee-woon, auteur de l'ignoble J'ai Rencontré le Diable.

Abominable, détestable, quelle bande de chochotes, non mais sans dec ...

Comme l'a précisé Strum je parle bien évidemment de ses films, l'homme en lui même je m'en moque. Et oui j'ai trouvé ce film complaisant et opportuniste, il ne fait que profiter de la mode du cinéma coréen et n'a rien d'autre à proposer que sa violence outrancière

[zeotrope]

Et puis une mode aussi complaisante dans la violence sans la moindre réflexion derrière, on peut aussi être ravi qu'elle soit un peu derrière nous...

LoL

[AtCloseRange]

Et puis une mode aussi complaisante dans la violence sans la moindre réflexion derrière, on peut aussi être ravi qu'elle soit un peu derrière nous...

Outrancier plutôt que complaisant on est pas dans un torture porn quand même. Ravi non, je dis encore. Notamment des A bittersweet life.Ce sont des thriller viscéraux , tout les films n'ont pas besoin d'une réflexion poussée derrière.

Je ne dis pas que les films en eux-même doivent proposer une réflexion sur la violence mais que les réalisateurs devraient toujours se poser la question de comment la montrer.
C'est sûr qu'à l'ère post-Tarantino, ce sont des questions de vieux con.

[Strum]

D'ailleurs, plutôt que de mode, il faudrait sans doute parler plus précisément de (re)découverte de la filmographique d'un pays. Chacun cherche du nouveau, et voir pour la première fois (pour la plupart d'entre nous du moins), ces films coréens (de la Corée du Sud s'entend), singuliers par leur violence (mais pas seulement), a autant donné lieu, il y a quelques années, à des jugements un peu faussés par l'attrait de la nouveauté (et il est logique que retrospectivement, on considère que certaines réceptions critiques ont été exagérées, comme celles d'Old Boy), que permis de belles découvertes. Je continue de tenir un Bong Joon-ho, par exemple, comme un grand cinéaste, et j'espère que l'on aura de ses nouvelles prochainement.

[Addis-Abeba]

Abominable, détestable, quelle bande de chochotes, non mais sans dec ...

et n'a rien d'autre à proposer que sa violence outrancière

Sa mise en scène est pourtant remarquable.On se rapproche plus de l’épouvante, voir de l'horreur, donc sa violence est justifiée pour moi.

[zeotrope]

Voilà qui me rappelle quelques critiques à l'emporte-pièce entendues ou lues sur un certain cinéma viscéral, asiatique, ou ça dézingue trop, ça crie trop, ça réfléchit pas, où les acteurs sont caricaturaux et la représentation de la violence gratuite et complaisante. Toujours les mêmes arguments qui reviennent alors qu'en cherchant un peu avec les limites de chacun on pourrait trier et juger beaucoup de scènes de violence inutiles et complaisantes dans énormément de films, classiques, récents, asiatiques, américains, européens...

[Flol]

où les acteurs sont caricaturaux

Et où ils se ressemblent tous, aussi.

[Addis-Abeba]

où les acteurs sont caricaturaux

Et où ils se ressemblent tous, aussi.

Physiquement ?

[Flol]

Et où ils se ressemblent tous, aussi.

Physiquement ?

Ben oui !

[Addis-Abeba]

Physiquement ?

Ben oui !

[zeotrope]

The arrival - David Twohy - 1996



J'ai honte. Comment se fait-il que j'avais ça dans mes étagères. J'ai du le trouver sympa y'a presque 20 ans. Hop dans le lecteur et...
En plus le blu est pourri, sans stf avec un making-of que j'ai regardé quelques minutes et qui montre à quel point le numérique vieillit terriblement mal.
J'ai en tête l'utilisation géniale des sfx à l'ancienne dans les films de Cronenberg. Prenons Vidéodrome: c'est daté mais ça reste fort et inoubliable.

[jonathan271190]

La lettre du Kremlin John Huston

Pas vraiment accroché à ce film. Il y a beaucoup trop de coïncidences dans le film qui m'ont empêché de croire à l'intrigue. Peut-être que c'est le cinéma d'espionnage qui ne me convient pas, je préfère largement un film comme L'affaire Cicéron dans le même genre. Pour l'instant, je ne suis pas très heureux avec le cinéma de Huston,Le faucon maltais m'ayant déjà laissé une impression mitigée alors que j'aime bien le roman.

[Federico]

The arrival - David Twohy - 1996

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J'ai honte. Comment se fait-il que j'avais ça dans mes étagères. J'ai du le trouver sympa y'a presque 20 ans. Hop dans le lecteur et...
En plus le blu est pourri, sans stf avec un making-of que j'ai regardé quelques minutes et qui montre à quel point le numérique vieillit terriblement mal.
J'ai en tête l'utilisation géniale des sfx à l'ancienne dans les films de Cronenberg. Prenons Vidéodrome: c'est daté mais ça reste fort et inoubliable.

J'avais justement très envie de le revoir...
Mais comme la dernière fois remonte à bien moins de 20 ans, la déception sera certainement moindre. De toute façon, je ne l'ai jamais considéré comme un grand film de SF mais comme un excellent divertissement de série B avec des moyens de série A, contenant pas mal d'humour et d'idées sympa. Il a l'avantage de se prendre bien moins au sérieux qu'un Contact par exemple (que j'aime aussi énormément malgré certains trucs honteux à l'intérieur du dedans).

[Federico]

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La lettre du Kremlin John Huston

Pas vraiment accroché à ce film. Il y a beaucoup trop de coïncidences dans le film qui m'ont empêché de croire à l'intrigue. Peut-être que c'est le cinéma d'espionnage qui ne me convient pas, je préfère largement un film comme L'affaire Cicéron dans le même genre. Pour l'instant, je ne suis pas très heureux avec le cinéma de Huston,Le faucon maltais m'ayant déjà laissé une impression mitigée alors que j'aime bien le roman.

Un de mes Huston préférés mais je comprends qu'il puisse rebuter. Ce n'est pas un film "aimable" et le cynisme dans lequel il baigne n'est pas adouci par l'esprit fort et les saillies de ce joyau qu'est effectivement L'affaire Cicéron... dont l'espionnage n'est par ailleurs qu'un prétexte car ce n'est pas ce thème qui intéressait Mankiewicz. Idem pour Huston qui montre à quel point les jeux de guerre (froide ou non) pourrissent les hommes (et les femmes). Tous des pions à la merci du mouvement des uns et des autres. Ce n'est pas pour rien qu'on appelle le jeu d'échecs ainsi... Les deux films ont aussi une conclusion assez proche si on cherche la petite bête.

[Flol]

Burying the Ex - Joe Dante

Alors donc voilà. Ce film est un enfer (l'Enfer de Dante...huhuhu !) tellement c'est moche, ringard et jamais drôle.
Anton Yelchin, acteur d'ordinaire plutôt sympathique, est ici totalement catastrophique. On voit constamment dans son regard que lui-même se demande ce qu'il fout là. Je pense que Dante avait ce même regard vide et désabusé pendant le tournage. Et malgré toutes les références bien enfoncées aux B movies (quasiment pas 1 plan sans une image, un poster ou un goodie lié au cinéma fantastique cher au réalisateur), j'ai encore du mal à croire qu'il en soit l'auteur.
C'est du niveau d'un American Pie (y a les mêmes vannes), saupoudré de zombie movie light (ça m'a rappelé, en beaucoup moins bien, le récent Life After Beth). Et ça n'a strictement aucun intérêt. Moi qui disais il y a peu que Dante était l'un de mes rares réalisateurs fétiches à avoir une filmo quasiment immaculée (car oui, j'aime les Looney Tunes), j'essaie désespérément depuis 3 jours d'oublier ce film...