Helena a écrit :Bref c'est un chef d'oeuvre qui mérite son 10/10.
Chef-d'oeuvre ?
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Helena a écrit :Bref c'est un chef d'oeuvre qui mérite son 10/10.
Ratatouille a écrit :Helena a écrit :Bref c'est un chef d'oeuvre qui mérite son 10/10.
Chef-d'oeuvre ?
Ce n'est pas là-dessus que je tiquais ; plutôt qu'on affuble ce film d'un tel titre.Jeremy Fox a écrit :Ratatouille a écrit : Chef-d'oeuvre ?
Avec un 10/10 à la clef, je ne vois rien d'illogique.
Pour moi, malgré un traitement visuel très réussi (c'est vrai qu'il y a de beaux plans), le film met 95 mn à étirer une idée développée en 5 minutes par Romero dans la Nuit des morts-vivants (et qui revient dans la quasi-totalité des films de zombie : un être aimé est contaminé, comment faire face à sa transformation ?). Pas d'idée neuve, donc, bien au contraire, le film semble peiner à trouver une issue narrative possible.Helena a écrit :Oui pour moi c'est un chef d'oeuvre, le film correspond à mes attentes à 100% En ce qui me concerne j'ai vue quelques critiques positives, peu de négatives, comme quoi.
Bes si le film correspond à mes attentes, si celui-ci m'a bouleversée, si c'est pour moi ce qui correspond au cinéma, à ce que je veux voir au cinéma, je ne sais pas trop comment le qualifier autrement ^^ bref c'est logique.Ratatouille a écrit :Ce n'est pas là-dessus que je tiquais ; plutôt qu'on affuble ce film d'un tel titre.Jeremy Fox a écrit :
Avec un 10/10 à la clef, je ne vois rien d'illogique.
Oui, mais là c'est différent, d'habitude dans le film ça prend quelques minutes, c'est vrai, mais sans réel traitement, je veux dire oui les gens paniquent, sont tristes et une fois ou deux il y a un redneck qui veut dessouder la personne sans comprendre ce que ressent la personne contaminée. Ici c'est différent, le réalisateur prend le temps de s'interroger sur ce que ressentent les personnages, la mutation prend huit semaines et on voit les strates de cette évolution. On voit comment vivre avec une telle menace. C'est un peu une version fictive du sida, de parkinson ou d'une autre maladie incurable. On sait qu'on est condamnée, qu'on a quelque chose qui ne va plus chez nous et donc progressivement on va disparaitre. On le ressent vraiment dans ce film, la scène ou le père de Maggie s'effondre quand il croit que sa fille a muté, qu'il dit que c'est sa petite fille. Sincèrement j'ai rarement ce genre de séquences dans un film de zombie, du moins aussi bien faite et rien pour des séquences de ce type, le film se hisse facilement bien au-dessus de nombreux films de zombies.Pour moi, malgré un traitement visuel très réussi (c'est vrai qu'il y a de beaux plans), le film met 95 mn à étirer une idée développée en 5 minutes par Romero dans la Nuit des morts-vivants (et qui revient dans la quasi-totalité des films de zombie : un être aimé est contaminé, comment faire face à sa transformation ?). Pas d'idée neuve, donc, bien au contraire, le film semble peiner à trouver une issue narrative possible.
A cela s'ajoute un sérieux problème de rythme (forcément, il faut remplir, alors on va faire un plan qui dure, avec une fille qui vient du fond du plan vers l'avant, merci Bob Morlock...). J'espère qu'Henry Hobson trouvera un prochain sujet plus adapté à son approche très formaliste..
Il a été diffusé au Bifff cette année (mais je l'ai malheureusement raté)AtCloseRange a écrit :The Cobbler (Thomas McCarthy - 2015)
Vu la réception catastrophique du film outre-Atlantique, je me demande si le film va sortir ici et pourtant il le mériterait.
Netflix US.Rockatansky a écrit :Tu l'as vu ou ?