Notez les films de Juin 2015

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Rockatansky
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Notez les films de Juin 2015

Message par Rockatansky »

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Alleluia - Fabrice du Welz - 7/10
Après l'échec Colt 45, du Welz retourne aux sources de son cinéma et renoue avec l'esprit de Calvaire en retrouvant son comédien fétiche Laurent Lucas. Il y est nettement plus à sa place, nous livrant un film glaçant, d'une violence psychologique rare. Grande performance d'acteurs et mise en scène apre font la réussite de ce film.
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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Rockatansky
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Message par Rockatansky »

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Fastlife - Thomas N'jigol - 1/10

Ce qui est bien avec les comédies françaises c'est qu'il y en a toujours une pour creuser plus profond le sillon de la médiocrité. A force de vouloir jouer la corde du second degrés, N'Jigol nous livre un film d'une bétise profonde, et comme ses effets tombe à plat, cela donne un film qui tombe dans tous les ecueils possibles. Encore une preuve qu'à force de se contenter de produire les mecs à la mode sans lire les scénarios les financiers français continuent de produire des merdes en étant surpris qu'elles ne marchent pas...
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Re: Notez les films de Juin 2015

Message par AtCloseRange »

Ex Machina (Alex Garland - 2015)
A quoi bon ce film? C'est vraiment la première réaction qui me vient une fois terminé. On a déjà vu ça traité 100 fois et en beaucoup mieux dans les 40 dernières années (de 2001 à Blade Runner). Aucune surprise, rien ne dépasse (à part une scène de danse incongrue, seul moment de vie d'un film atone).
Froid, ennuyeux, on ne se rattrape qu'à la prestation bourrue d'Oscar Isaac qui maintient un peu d'intérêt. Sinon, ras le bol du fils Gleeson qui semble n'avoir qu'une seule corde à son arc: le jeune premier timide et sympa.
Garland rajoute un peu de full frontal pour... on ne sait pas pourquoi. ça a aussi peu de justification que le reste.
Quant au "suspense" final, il est incroyablement mal fichu.
Garland a peut-être voulu se faire la main ici pour son premier film et d'un point de vue plastique et de simple mise en scène, ça n'est pas indigne mais on ne sent vraiment aucune envie.
Un film mort, quoi.
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Message par El Dadal »

Très jolie découverte que ce Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli. Le film est souvent sur la corde, mais la photo est vraiment très belle (qu'on vienne encore nous dire que les films français ne ressemblent à rien!), Depardieu est d'un naturel confondant (il semble par ailleurs planer au-dessus du sol malgré la corpulence), Cécile de France a rarement été aussi zoulie, et j'aime beaucoup l'humilité de ton générale. La description de ce petit monde des intermittents de province est souvent très juste, et le cadre choisi offre lui aussi une bouffée d'oxygène (j'en peux plus de Paname et de ses hipsters goût sel). Tout ça m'a semblé d'une grande justesse émotionnelle. Ne vient troubler l'accord qu'un happy end (très bref) pas vraiment raccord.
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Re: Notez les films de Juin 2015

Message par AtCloseRange »

El Dadal a écrit :Très jolie découverte que ce Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli. Le film est souvent sur la corde, mais la photo est vraiment très belle (qu'on vienne encore nous dire que les films français ne ressemblent à rien!), Depardieu est d'un naturel confondant (il semble par ailleurs planer au-dessus du sol malgré la corpulence), Cécile de France a rarement été aussi zoulie, et j'aime beaucoup l'humilité de ton générale. La description de ce petit monde des intermittents de province est souvent très juste, et le cadre choisi offre lui aussi une bouffée d'oxygène (j'en peux plus de Paname et de ses hipsters goût sel). Tout ça m'a semblé d'une grande justesse émotionnelle. Ne vient troubler l'accord qu'un happy end (très bref) pas vraiment raccord.
Très beau film en effet. Et pourtant, avec le sujet, c'était pas gagné.
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Message par Colqhoun »

AtCloseRange a écrit :Ex Machina (Alex Garland - 2015)
A quoi bon ce film? C'est vraiment la première réaction qui me vient une fois terminé. On a déjà vu ça traité 100 fois et en beaucoup mieux dans les 40 dernières années (de 2001 à Blade Runner). Aucune surprise, rien ne dépasse (à part une scène de danse incongrue, seul moment de vie d'un film atone).
Froid, ennuyeux, on ne se rattrape qu'à la prestation bourrue d'Oscar Isaac qui maintient un peu d'intérêt. Sinon, ras le bol du fils Gleeson qui semble n'avoir qu'une seule corde à son arc: le jeune premier timide et sympa.
Garland rajoute un peu de full frontal pour... on ne sait pas pourquoi. ça a aussi peu de justification que le reste.
Quant au "suspense" final, il est incroyablement mal fichu.
Garland a peut-être voulu se faire la main ici pour son premier film et d'un point de vue plastique et de simple mise en scène, ça n'est pas indigne mais on ne sent vraiment aucune envie.
Un film mort, quoi.
Si je suis d'accord avec toi sur pas mal de tes arguments, j'ai finalement trouvé de l'intérêt dans la manière dont le film décortique les rapports humains via cette IA. C'est au final le truc le plus intéressant. Le jeu du dominant - dominé, manipulateur - manipulé. Avec au centre un Oscar Isaac magnétique qui dégage suffisamment de charisme pour compenser le fadasse Gleeson. C'est pas fou ou brillant, mais j'y ai trouvé mon compte ailleurs que dans ce que le film voulait finalement raconter.
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Re: Notez les films de Juin 2015

Message par Flol »

AtCloseRange a écrit :Sinon, ras le bol du fils Gleeson qui semble n'avoir qu'une seule corde à son arc: le jeune premier timide et sympa
C'est d'ailleurs rigolo de voir à quel point son rôle ici est à peu de choses près EXACTEMENT le même que celui qu'il avait dans Frank. Avec là aussi une maison recluse au milieu de nulle part, où il est envoyé pour bosser sur un projet secret.
Non vraiment, c'est très rigolo.
Colqhoun a écrit :Avec au centre un Oscar Isaac magnétique qui dégage suffisamment de charisme pour compenser le fadasse Gleeson.
Le pouvoir de la barbe.
Colqhoun a écrit :C'est pas fou ou brillant, mais j'y ai trouvé mon compte ailleurs que dans ce que le film voulait finalement raconter.
Moi aussi, j'ai trouvé ça pas mal. Principalement pour son aspect visuel, extrêmement soigné et bien foutu (les CGI sont magnifiques). Et puis pour la découverte d'Alicia Vikander, quoi.
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Re: Notez les films de Juin 2015

Message par AtCloseRange »

Ratatouille a écrit :
Colqhoun a écrit :Avec au centre un Oscar Isaac magnétique qui dégage suffisamment de charisme pour compenser le fadasse Gleeson.
Le pouvoir de la barbe.
J'avais rien dit sur la barbe mais je n'en pense pas moins.
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Message par Flol »

Tu lui fous une chemise à carreaux et des Stan Smith, et il est parfait pour tenir une boutique de fringues vintage du Marais.
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Message par Jeremy Fox »

Hope : Boris Lojkine 2014

Le périple infernal, à travers le Sahara puis au sud du Maroc, d'un camerounais et d'une nigérienne qui espèrent arriver en Europe.

Un film aux intentions très louables (d'autant que le sujet a rarement été abordé) et qui a été reçu très positivement par la critique internationale au festival de Cannes 2014. Pour ma part et même si je ne remettrais pas en cause la sincérité de l'auteur, je n'ai pas été ému, je n'ai pas été indigné et n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages faute à ce que j'appellerais la degré zéro du cinéma. Ce n'est pas parce qu'on filme le tout caméra à l'épaule et au plus près des personnages que ça paraitra plus réaliste : lorsque c'est bien fait ça peut être formidable de puissance, lorsque ça ressemble à une incapacité à faire autrement, c'est vite plus pénible et ennuyeux qu'autre chose. C'est très probablement un procès d'intention mais ce fut en tout cas mon ressenti. Quand en plus il faut se fader une séquence vaudou fortement déplaisante... très peu pour moi. C'est peut-être un très bon film ; ça n'a en tout cas pas du tout marché sur moi et ma très faible note reflète encore un peu d'indulgence pour le courage du réalisateur ; un film fort sur le sujet reste à faire. Au moins Timbuktu avait pour lui la beauté de sa photographie.
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Message par Kevin95 »

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CUJO (Lewis Teague, 1983) Découverte


Érigé en film culte par une génération qui étant chiard flippait devant un rien, Cujo est en fait une petite série B qui ne paye pas de mine, charmante car engrainant quelques bonnes idées sans faire de vagues.

Les conventions sont respectés (peut être un peu trop) et Lewis Teague, formé à l'école du cinéma d'exploitation, remplit le contrat tout en s'autorisant quelques préciosités stylistiques tels de longs gros plans (parfois dénués d'enjeux dramatiques) ou des travellings du meilleur effet. On a beau voir le pompage du cinéma de Tobe Hopper (les mouvements de The Texas Chain Saw Massacre, la bourgade de Poltergeist), ça reste efficace. Vu que Teague est aussi le réalisateur du très droitier Fighting Back, la femme trompeuse va payer sur la durée ses coups de canif au contrat de mariage et sa libération ne pourra venir que dans la refonte de la famille et dans la violence la plus expéditive.

Reste un point gênant, comment peut-on craindre un tel molosse, son regard triste et sa taille généreuse quand on ne fait que souhaiter la mort des personnages pour enfin lui faire un gros câlin ?

Pour nostalgiques des Jeudi de l'angoisse de M6.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Message par Flol »

Il y a quand même une idée de mise en scène géniale dans ce film
Spoiler (cliquez pour afficher)
la caméra s'approche doucement de la voiture, tout près de la portière gauche. On pense qu'il s'agit d'un plan subjectif de la vue du chien, la tension monte...et paf il surgit soudainement du côté de l'autre porte, c'était pas du tout un plan subjectif finalement ! :o
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Message par Kevin95 »

La mise en place de cette séquence est bien trop lente pour que l'on ressente un choc et/ou une peur. En règle général, le chien arrive toujours tranquillou donc on a largement le temps de voir venir la scène d'attaque.
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Message par Kevin95 »

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THE BAD LIEUTENANT : PORT OF CALL - NEW ORLEANS (Werner Herzog, 2009) Découverte

Herzog s'en cogne pas mal du chef d’œuvre de Ferrara et tente par tous les moyens de ramener cette commande vers ses obsessions pour, bingo, produire sa meilleure fiction depuis pas mal de temps. La rencontre avec Nicolas Cage était écrite et elle ne déçoit pas, on perd évidemment en tragique (cf. saut dans le vide de Keitel dans l'original) pour gagner en n'importe quoi ("easy easy, i'm not Easy-E"). L'entreprise aurait pu atteindre les cieux si l'on ne sentait pas une œuvre tiraillée entre plein d'impératifs (film d'Herzog, film de Cage, remake, polar, film politique, onirique et toute la clique) et si le réalisateur allemand avait allégé sa peinture caricaturale d'une Amérique grimaçante (drôle mais forcée).

Trop bordélique pour être comparable au film viscéral d'Abel Ferrara (période came et génie), trop riche (chargé) pour en refuser une latte. 8,5/10
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Message par Helena »

Maggie de Henry Hobson
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Grosse attente de ma part et je dois dire qu'au final je fus totalement conquise par le film. Il est magnifique. C'est un film réaliste (oui étrange pour un film de zombie) saisissant, très triste et surtout magnifique, il est intelligent, tient toutes ses promesses et surtout arrive à nous faire verser une petite larme. Le film est vraiment triste. Je voulais un film de zombie différent et je l'ai eu. C'est un drame et pas un film de zombies comme il en sort toutes les semaines. Ce n'est pas le cas. On a e un très beau film, avec des personnages réels. Sérieusement quoi, la relation entre le père et sa fille est magnifique, oui ça fais trois fois en quelques lignes. Le film est lent, mais dans le bon sens, il prend son temps, le réalisateur nous propose d'ailleurs à plusieurs reprises des plans magnifiques, j'aime beaucoup par exemple ceux ou on voit le père en train de brûler ses champs, la manière qu'il a de cadrer et de mettre en valeur la scène, c'est magnifique. Il y a aussi le plan de Maggie dans la baignoire, à la fois glauque et très beau. Il y a une vraie tristesse dans le film, elle est diffuse, tout du long on a cette sensation et le réalisateur arrive à la faire comprendre de manière assez subtil. Ce n'est pas plaqué ou sur-représenté via des dialogues, au contraire. On le comprend via la mise en scène du réalisateur, sa manière de cadrer les personnages, les regards de ceux-ci, certains dialogues comme celui-ci "Le gouvernement nous rassure, dit que tout se passe bien, qu’on nous tient la main jusqu’à la fin. Mais ils mentent. Ils ne le font pas. Ils mettent tous les infectés ensembles dans une même grande pièce, peu importe le stade de leur transformation, et ils se mangent entre eux." C'est terrifiant et glauque en même temps. D'ailleurs en parlant des infectés. De tout le film on en voit 4 uniquement. Maggie donc, mais aussi trois autres qui sont utiles au récit et pas seulement présent pour être démastiqué. J'aime beaucoup d'ailleurs la scène avec le voisin et sa fille, c'est vraiment triste et terrifiant en même temps. Arnold Schwarzenegger est vraiment magnifique, sérieusement l'acteur est bouleversant dans cette scène comme dans tout le film. Les scènes avec sa fille sont très belles, on sent son amour pour sa fille. Il est excellent dans le rôle, il a déjà eu ce type de rôle, sauf que c'était dans des thrillers, dans des films d'actions, ici ce n'est pas la même chose. J'aime beaucoup son regard en tout cas, on sent toute la tristesse du monde dans son regard. Sa relation avec ses enfants ou avec sa femme est superbe. J'aime bien aussi le dialogue qu'il a avec sa fille quand il répare sa voiture, on sent la nostalgie, la beauté du moment. Abigail Breslin est excellente aussi. Son personnage est le personnage clé du récit. On a de la tristesse pour elle. On peut facilement faire un parallèle avec des personnes malades dans notre monde, ou mourante. Certes le mal est fictif, mais c'est la même chose. D'ailleurs j'aime bien le fait que dans le film on ne dit jamais zombie. C'est moins dérangeant. Pour revenir à Maggie, il y a de belles scènes vraiment, celles avec son petit ami par exemple, ou bien celle ou elle se fait mal et que sa belle-mère s'occupe d'elle alors qu'on sentait de la réticence par moment. J'aime bien ce passage car on efface ce qu'on avait ressentie juste avant, au contraire. Ici c'est une mère et sa fille. Le passage avec les fleurs est tout aussi beau également. Bref des passages magnifiques il y en a une tonne. Il y a aussi des passages glauques, avec par exemple l'histoire du renard, celle dans la chambre de la fille du voisin ou bien les dernières phases de transformation. J'avoue que la fin m'a surprise pour le coup. On s'en doutait, mais pas de cette manière. Enfin moi je ne l'ai pas vue venir. J'aime beaucoup le film vraiment car il y a une vraie poésie tout du long, c'est un très beau film vraiment. C'est un film qui présente de nombreuses thématique. On sent que le réalisateur se prend au sérieux et c'est très bien. J'aime bien le film dans sa globalité et je dois dire que le voyage en compagnie du père et de sa fille fut merveilleux même si l'histoire est triste et glauque. Le réalisateur accole des thématiques actuelles comme Zombie de George Romero à son époque afin de proposer une odyssée intelligente, peut-être sans surprise, mais qui a une histoire de qualité, des personnages bouleversants et surtout une mise en scène au service de son histoire et non l'inverse.
Bref c'est un chef d'oeuvre qui mérite son 10/10. Vous devez le voir.
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