vic a écrit :J'ai rarement l'occasion de poster ici, mais là, c'est gratiné.
On me l'avait conseillé comme le film qui pourrait éventuellement, à la rigueur, p'tet ben, en faisant un effort, me réconcilier avec Tim Burton.
Donc, hélas :
Dark Shadows (Tim Burton, 2012) : idiot, hideux, flaccide. 1/10
Survendu, comme sur cette affiche. J'avais envie d'aimer, de trouver ça "prenant et angoissant, magnifiquement inventif, ultra flippant, sublime, et blablabla..."
A aucun moment angoissant, flippant. La photo est bien jolie, ça se veut arty, tralala. Déception totale.
Déjà quand j’étais gosse et très fan des Home Alone, je voyais que ce troisième opus sentait très mauvais. Le visionnage tardif le confirme. Ce génie de Raja Gosnell (j’avais pas fait gaffe qu’il était monteur sur les deux précédents films) vire toutes ces conneries sur la magie de noël au profit d’une histoire d’espionnage trop type avec grosse musique hanszimmerienne, le tout matinée d’une relecture crétine de Rear Window. Le résultat est aussi ridicule qu’écoeurant, même si l’habituel déchainement de violence gratuite du dernier acte est toujours rigolo. Pourquoi cela dit m’être infligé ce truc alors que je connaissais pertinemment le résultat ? Et bien, en flânant sur imdb, je suis tombé sur une info qui me contraignait à y passer.
Pourquoi cela dit m’être infligé ce truc alors que je connaissais pertinemment le résultat ? Et bien, en flânant sur imdb, je suis tombé sur une info qui me contraignait à y passer.
Pourquoi cela dit m’être infligé ce truc alors que je connaissais pertinemment le résultat ? Et bien, en flânant sur imdb, je suis tombé sur une info qui me contraignait à y passer.
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
Pourquoi cela dit m’être infligé ce truc alors que je connaissais pertinemment le résultat ? Et bien, en flânant sur imdb, je suis tombé sur une info qui me contraignait à y passer.
Espèce de sale garce ! Tu sais très bien que je suis sous ton emprise et que tu peux m’obliger à voir n’importe quoi
Petit veinard. Tu as donc du aussi te farcir Arac Attack...
Ouais, ça c'est fait (bonne série B ? sérieux les mecs ). C'est rangé avec les autres affaires bouclées entre le nauséabond Juste Cause et le whatthefuckesque Lucy.
Federico a écrit :
Petit veinard. Tu as donc du aussi te farcir Arac Attack...
Ouais, ça c'est fait (bonne série B ? sérieux les mecs ). C'est rangé avec les autres affaires bouclées entre le nauséabond Juste Cause et le whatthefuckesque Lucy.
Sérieux ; ce film m'avait fait jubiler et je l'avais trouvé très drôle en plus. J'avais même écrit ceci
Prenez un film de grosses bêbêtes des années 50 d’une solidité à toute épreuve du genre Them (Des Monstres attaquent la ville – Gordon Doulglas) ou Tarentula (Jack Arnold) ; étalez une fine couche d’humour débridé à la Tex Avery ; saupoudrez abondamment d’un esprit série B du meilleur aloi, à savoir efficacité sans besoin d’un budget conséquent à l’aide de la débrouillardise de l’équipe et des techniciens ; ajoutez un metteur en scène totalement méconnu, des acteurs qui sont loin d’être des stars, de superbes effets spéciaux et un thème vaguement écologique pour donner un minimum de sérieux à l’ensemble. Mélangez le tout et vous obtenez un exemple typique (mais trop rare) d’une résurgence de la série B de la grande époque de la science-fiction et du fantastique, une ‘déconnade’ tout azimut (mais gentillette quand même, n’est pas Sam Raimi qui veut !) mélangeant avec habileté la comédie et l’horreur. Voir les réactions effarées des protagonistes devant ces araignées sauteuses et carnivores est un véritable plaisir. Et ne serait-ce que pour la séquence devenue culte, totalement irrésistible (sorry Mme Bardot) de la lutte titanesque entre un chat et une de ces arachnides derrière un mur, Arac Attack mérite qu’on y jette un œil ! Un film rythmé, drôle, très fun et ne se prenant jamais au sérieux (on aurait voulu dire ‘décomplexé’ si ce terme galvaudé n’était pas trop souvent brandi comme caution à apprécier sans honte n’importe quelle bouillie cinématographique : qui a dit « La preuve ? » ). M’enfin, je peux vous prouver que Arac Attack est une réussite et non un gros nanar bien juteux ; en effet, pas besoin de s’être pris une méga-murge avant ou de le visionner entre potes éméchés pour pouvoir se réjouir devant ce spectacle revivifiant qui veut bien mieux que 50% des blockbusters de ces dernières années.
Federico a écrit :
Petit veinard. Tu as donc du aussi te farcir Arac Attack...
Ouais, ça c'est fait (bonne série B ? sérieux les mecs ). C'est rangé avec les autres affaires bouclées entre le nauséabond Juste Cause et le whatthefuckesque Lucy.
Le très bon Juste Cause, c'est bien ce que tu voulais écrire ?
nobody smith a écrit :
Ouais, ça c'est fait (bonne série B ? sérieux les mecs ). C'est rangé avec les autres affaires bouclées entre le nauséabond Juste Cause et le whatthefuckesque Lucy.
Sérieux ; ce film m'avait fait jubiler et je l'avais trouvé très drôle en plus. J'avais même écrit ceci
Prenez un film de grosses bêbêtes des années 50 d’une solidité à toute épreuve du genre Them (Des Monstres attaquent la ville – Gordon Doulglas) ou Tarentula (Jack Arnold) ; étalez une fine couche d’humour débridé à la Tex Avery ; saupoudrez abondamment d’un esprit série B du meilleur aloi, à savoir efficacité sans besoin d’un budget conséquent à l’aide de la débrouillardise de l’équipe et des techniciens ; ajoutez un metteur en scène totalement méconnu, des acteurs qui sont loin d’être des stars, de superbes effets spéciaux et un thème vaguement écologique pour donner un minimum de sérieux à l’ensemble. Mélangez le tout et vous obtenez un exemple typique (mais trop rare) d’une résurgence de la série B de la grande époque de la science-fiction et du fantastique, une ‘déconnade’ tout azimut (mais gentillette quand même, n’est pas Sam Raimi qui veut !) mélangeant avec habileté la comédie et l’horreur. Voir les réactions effarées des protagonistes devant ces araignées sauteuses et carnivores est un véritable plaisir. Et ne serait-ce que pour la séquence devenue culte, totalement irrésistible (sorry Mme Bardot) de la lutte titanesque entre un chat et une de ces arachnides derrière un mur, Arac Attack mérite qu’on y jette un œil ! Un film rythmé, drôle, très fun et ne se prenant jamais au sérieux (on aurait voulu dire ‘décomplexé’ si ce terme galvaudé n’était pas trop souvent brandi comme caution à apprécier sans honte n’importe quelle bouillie cinématographique : qui a dit « La preuve ? » ). M’enfin, je peux vous prouver que Arac Attack est une réussite et non un gros nanar bien juteux ; en effet, pas besoin de s’être pris une méga-murge avant ou de le visionner entre potes éméchés pour pouvoir se réjouir devant ce spectacle revivifiant qui veut bien mieux que 50% des blockbusters de ces dernières années.
Vendu. J'y jette un œil à l'occaz.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
nobody smith a écrit :
Ouais, ça c'est fait (bonne série B ? sérieux les mecs ). C'est rangé avec les autres affaires bouclées entre le nauséabond Juste Cause et le whatthefuckesque Lucy.
Sérieux ; ce film m'avait fait jubiler et je l'avais trouvé très drôle en plus. J'avais même écrit ceci
Prenez un film de grosses bêbêtes des années 50 d’une solidité à toute épreuve du genre Them (Des Monstres attaquent la ville – Gordon Doulglas) ou Tarentula (Jack Arnold) ; étalez une fine couche d’humour débridé à la Tex Avery ; saupoudrez abondamment d’un esprit série B du meilleur aloi, à savoir efficacité sans besoin d’un budget conséquent à l’aide de la débrouillardise de l’équipe et des techniciens ; ajoutez un metteur en scène totalement méconnu, des acteurs qui sont loin d’être des stars, de superbes effets spéciaux et un thème vaguement écologique pour donner un minimum de sérieux à l’ensemble. Mélangez le tout et vous obtenez un exemple typique (mais trop rare) d’une résurgence de la série B de la grande époque de la science-fiction et du fantastique, une ‘déconnade’ tout azimut (mais gentillette quand même, n’est pas Sam Raimi qui veut !) mélangeant avec habileté la comédie et l’horreur. Voir les réactions effarées des protagonistes devant ces araignées sauteuses et carnivores est un véritable plaisir. Et ne serait-ce que pour la séquence devenue culte, totalement irrésistible (sorry Mme Bardot) de la lutte titanesque entre un chat et une de ces arachnides derrière un mur, Arac Attack mérite qu’on y jette un œil ! Un film rythmé, drôle, très fun et ne se prenant jamais au sérieux (on aurait voulu dire ‘décomplexé’ si ce terme galvaudé n’était pas trop souvent brandi comme caution à apprécier sans honte n’importe quelle bouillie cinématographique : qui a dit « La preuve ? » ). M’enfin, je peux vous prouver que Arac Attack est une réussite et non un gros nanar bien juteux ; en effet, pas besoin de s’être pris une méga-murge avant ou de le visionner entre potes éméchés pour pouvoir se réjouir devant ce spectacle revivifiant qui veut bien mieux que 50% des blockbusters de ces dernières années.
Vu il y a plus de 10 ans sur canal et ça avait été une très bonne surprise, j'aimerais beaucoup le revoir d'ailleurs.
nobody smith a écrit :
Ouais, ça c'est fait (bonne série B ? sérieux les mecs ). C'est rangé avec les autres affaires bouclées entre le nauséabond Juste Cause et le whatthefuckesque Lucy.
Le très bon Juste Cause, c'est bien ce que tu voulais écrire ?
J'ai beau considéré qu'il faut appréhender un film avec une totale ouverture d'esprit et ne pas le soumettre hâtivement à sa conception personnelle de la moralité mais rien que de repenser au dernier acte de Juste Cause me donne gentiment envi de gerber.
Concernant le reste des derniers messages : ce forum est devenu fou
Edouard a écrit :
Le très bon Juste Cause, c'est bien ce que tu voulais écrire ?
J'ai beau considéré qu'il faut appréhender un film avec une totale ouverture d'esprit et ne pas le soumettre hâtivement à sa conception personnelle de la moralité mais rien que de repenser au dernier acte de Juste Cause me donne gentiment envi de gerber.
Je pense surtout que c'est un film très crétin puisque la fin vient contredire tout le film pour le simple plaisir du twist.
Finalement, dans l'esprit, c'est pas très éloigné de ce que fait Emprise, un infiniment meilleur film bien sûr.