Juin 2015

La tragédie d’un homme ridicule (Bernardo Bertolucci, 1981)
Ridicule, ce patron d’une fromagerie émilienne ? Pitoyable serait plus exact. Sa femme n’est qu’une tendre étrangère, séparée de lui par la classe sociale. Son fils joue au révolutionnaire et le méprise gentiment. Un jour, le garçon est kidnappé sous ses yeux. Mais n’aurait-il pas lui-même simulé son enlèvement ? Ou est-il au contraire vraiment mort, comme l’affirment les deux amis qui servent d’intermédiaires avec les Brigades rouges ? Bertolucci fait dans le flou d’intentions : une pincée de désarroi politique au sortir des années de plomb, un doigt de conflit des générations, une louchée d’incertitude psychologique et d’auto-diagnostic. Faute de propos fort et de ligne cohérente, son film vaguement bouffon s’enlise dans des images froides, sans mystère, et ne suscite qu’une douce somnolence.
3/6
La grande dame d’un jour (Frank Capra, 1933)
Le film débute dans un climat social de crise économique, mobilise une galerie de personnages désabusés et miséreux, une sorte de cour des miracles qui n’est pas sans rappeler l’atmosphère des films de Chaplin. Mécanisme de mélodrame populaire que Capra, déjà fidèle à lui-même, fait glisser vers le conte moderne à la
Cendrillon, avec un truand dandy en guise de bonne fée. Car la supercherie entreprise par ces petits gangsters en tous genres pour transformer une déclassée en belle dame mondaine n’est pas qu’un jeu sur les apparences et les convenances, ni qu’un pari de plus, une escroquerie suprême à réaliser aux dépens du système. C’est surtout la traduction d’un élan collectif qui oppose les vertus de la générosité aux logiques de l’ordre et de l’argent. La fable est assez charmante.
4/6
L’exorciste 2 : l’hérétique (John Boorman, 1977)
Si l’on peut lui reprocher un certain nombre de choses, il est indéniable que le cinéaste a transformé cette commande en une œuvre personnelle, imperméable aux effets de mode comme aux béquilles attendues. Les vieux souvenirs africains croisent ceux, américains, de la jeune exorcisée ; les gratte-ciels de New York débouche sur les pitons rocheux d’Éthiopie ; la palette ocre des séquences aborigènes se confronte aux tons métalliques de la cité moderne. Abandonnant le climat cauchemardesque du premier volet, Boorman cherche ainsi à réconcilier magie et science au cœur de ce continent des origines où réside le secret d’une synthèse vitale. Le formulation brouillonne du propos, le ridicule de certains effets, le rythme approximatif du récit plombent hélas considérablement ces belles intentions.
3/6
Une femme douce (Robert Bresson, 1969)
Une fenêtre ouverte, une écharpe qui tombe en volant, le bruit d’un choc violent : une jeune femme vient de se suicider. Auprès de son corps sans vie, son mari raconte en flashback la manière dont il l’a enfermée dans un système de valeurs étriquées et d’exigences médiocres. Pour la première fois, Bresson livre un commentaire sur l’état de la société, les pratiques de ses contemporains entre week-ends à la campagne, musique populaire, cinéma de consommation. Mais son film-essai, adapté de Dostoïevski, fait surtout le drame d’une possession, analyse le silence et l’incompréhension s’instaurant dans un couple dominé par un homme bourreau mais non coupable. Il arrive que la résignation souffrante de Dominique Sanda, avec sa pâleur évanescente de noyée au fil de l’eau, touche (un peu).
3/6
La fille de nulle part (Jean-Claude Brisseau, 2012)
Une caméra montée sur poussette, un appartement trop grand pour lui, une fraîche actrice en incarnation de la féminité contemporaine et sa propre présence de comédien (très limité) : avec ces quelques éléments, Brisseau livre un film totalement fauché qui se fonde sur les seules vertus d’une inspiration sincère mais vacillante. La mort en est le sujet, la rencontre de deux solitudes qui s’entraident mutuellement aussi, adage cheap où le désir se tripote difficilement sur l’écran, grêlé de scories philosophiques. Pas évident de savoir si le cinéaste bande mou ou si ce précipité mi-merveilleux mi-ahuri de spiritualité naïve et de chamanisme de Prisunic (avec apparitions de fantômes "rigolotes" à la clé) atteint une vraie forme de grâce et d’apaisement. Dans le doute, une note moyenne s’impose.
3/6
Un goût de miel (Tony Richardson, 1961)
Un véritable nid de pie sur la tête, le nez en pied de marmite et la bouche fendue jusqu’aux oreilles : voilà Jo, son quotidien précaire enchaîné au bas de l’échelle sociale. Elle s’éprend d’un marin noir qui l’engrosse avant de la quitter – premier contre-pied aux conventions. Elle se lie d’amitié avec un jeune homosexuel aussi paumé qu’elle – deuxième pied-de-nez. Richardson filme ses menus espoirs, ses élans de révolte et son inexorable résignation dans les rues ternes, au bord des canaux de Manchester, avec son atmosphère de suie, ses gamins crasseux et chantants, ses laissés-pour-compte animés d’un fatalisme tranquille. La chronique de la marge sociale a beau broyer du noir, elle évite tous les clichés mélodramatiques, et son ton enlevé, guilleret, jamais misérabiliste, délivre un charme constant.
4/6
Comme un avion (Bruno Podalydès, 2015)
Jamais peut-être la propension de Podalydès au vagabondage, à l’épicurisme tranquille, à la satisfaction des marottes les moins grandioses, se sera autant épanouie qu’ici. Avec son physique de Chabat débonnaire, foncièrement sympathique, l’acteur-cinéaste offre une mini-odyssée au fil de l’eau, stagnant sur presque toute sa longueur dans un havre de paix duquel, consciemment ou non, il a le plus grand mal à décoller – pour son plus grand plaisir. Déclinant sur un registre moins grinçant le périple vacancier de
Liberté-Oléron, il exalte l’ivresse d’un burlesque rêveur, la douceur de la paresse, la présence délectable des arbres, des filles et du vin. Il arrive que le récit patine un peu dans sa deuxième partie, mais la poésie lunaire et la désopilante humeur de l’ensemble garantit le rire et le bien-être.
4/6
L’homme blessé (Patrice Chéreau, 1983)
D’une certaine manière, ce film est aux années 80 ce que le
Théorème de Pasolini était à la fin des années 60 : même histoire de gens très ordinaires foudroyés par un regard, un corps, une étreinte, et qui sortent brusquement d’eux-mêmes pour révéler au monde que l’enfer et le paradis, c’est ici et maintenant. Incidemment, il nous dit aussi que la chair est triste, que tout est souffrance, que les tourments de la famille, de l’enfermement, du dévouement brutal à un être-ange (ou démon) convergent toujours vers des murs invisibles, des lieux condamnés, une mort forcément tragique. Analyse crue et glauque d’une passion dévorante, irrationnelle, l’œuvre est d’une radicalité sans compromis, mais sa complaisance pour les toilettes de gare, les amours cradingues et le voyeurisme sexuel peut fatiguer.
4/6
La mariée était en noir (François Truffaut, 1967)
Les intrigues policières ont toujours été pour Truffaut des véhicules tout trouvés à l’entêtement obsessionnel de ses personnages. Le cinéaste utilise ici le roman d’Irish comme tremplin, pour mieux apprivoiser dans ses meilleurs moments une poésie extravagante à la Cocteau. Mais le mariage n’est pas totalement abouti, car ses intentions de faire un film extravagant, irréaliste, butent sur la froideur d’une narration calculée dont la structure épisodique n’entretient pas toujours un intérêt constant. Pour le plaisir des numéros d’acteurs, dont la verve contraste avec l’impassibilité quasi marmoréenne de Jeanne Moreau en statue vengeresse, pour la singularité d’un ton étrangement cynique qui refuse tout apitoiement, le film maintient cependant bien plus qu’une attention polie.
4/6
Vendredi soir (Claire Denis, 2002)
Ce serait dans l’œuvre radicale de Denis comme une échappée belle, un entracte de douceur légère, de ces films qui ont l’air d’avoir été rêvés plutôt que vus, comme suspendus à un fil de soie. Cela se passe un soir d’hiver dans Paris embouteillé par des grèves paralysantes. Un crépuscule qui flotte, une mélodie qui enveloppe, un brouhaha bruissant de mille vies lointaines, autant de choses difficilement exprimables que la mise en scène, sensualiste et tactile, parvient à rendre tangibles. Et dans l’espace confiné d’une voiture, champ clos de toute les tentations, s’amorce une passion muette entre Valérie Lemercier, silencieuse, impalpable, et Vincent Lindon, viril et désirable. Pas de psychologie, pas d’explication, rien que le plaisir sans avenir. C’est peut-être la limite du film, c’est aussi sa qualité.
4/6
La cité des femmes (Federico Fellini, 1980)
La femme selon Fellini est à l’image de son cinéma : multiforme, insaisissable, bouffonne, orgiaque, occupant tout le spectre qui court de la sainte à la putain. Femmes-fleurs, femmes-plantes, femmes-vampires, femmes-oiseaux si l’on voit voir ici leur exaltation. Grognasses, furies, ventrues, monstresses, pétroleuses, excitées, fessues étouffant le mâle si l’on ne veut y lire qu’un pamphlet antiféministe. En vérité le cinéaste ne délivre aucun message, son continent est plus indéchiffrable que jamais, uniquement régi par les rêveries, l’égarement, les divagations, et il convient encore de s’abandonner à la profusion, à la redondance contrôlée, aux explosions d’images, d’obsessions, d’idées, de couleurs… bref, à toute la pâte d’un artiste dont le talent désordonné flamboie sans peur de l’outrance et du mauvais goût.
4/6
Snake eyes (Abel Ferrara, 1993)
Au premier plan, le film très Actors’studio que tourne un réalisateur tourmenté par ses interrogations existentielles. Au deuxième, l’affrontement de ses stars, au troisième, les problèmes dudit réalisateur avec sa femme. Au quatrième (hypothétique), ceux de Ferrara avec la sienne. C’est donc un bel exercice des poupées russes emberlificotées, une sorte d’
Opening Night un peu trash filmant, près de l’autobiographie, les scènes musclées de la vie conjugale. Un peu lourdement mais non sans force ni sincérité, le cinéaste cherche à montrer que toute solution de continuité s’abolit entre la matière de la fiction et celle vivante sur laquelle il travaille. Il sort même parfois de ce film "au travail", de cet objet non fini, de cette chronique de l’autodestruction, comme un certain vertige, une infernale odeur de soufre.
4/6
Vice versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015)
On pouvait penser que Pixar avait atteint des sommets indépassables. Premier commandement : tu ne douteras jamais de ses capacités à aller toujours plus haut et plus loin, à faire toujours plus fou et plus fort. Car en racontant comment une jeune fille, habitée par une équipe de neurones en poil de moquette, glisse soudain de l’insouciance à la dépression, Docter accouche d’un mélo cérébral proprement vertigineux, dont l’affolement théorique le dispute à une sidérante profusion figurative. Comme d’habitude avec le studio, grandir devient une tragédie intime, la drôlerie la plus échevelée est indissociable de la naissance de la mélancolie, et les bouleversements qui régissent l’âge critique du passage à l’adolescence sont transcendés par la puissance thérapeutique du cinéma d’animation. L’émerveillement est absolu et l’émotion sans limite.
6/6
Trapèze (Carol Reed, 1956)
Le cirque, son directeur capricieux, ses acrobates voltigeurs, ses lions, ours et girafes, ses dresseurs, jongleurs et écuyères : milieu toujours spectaculairement exotique, dans lequel naît ici une amitié entre deux trapézistes. Le schéma est vieux comme le monde, qui voit un bourlingueur bourru, ancienne gloire blessée en quête de rachat, prendre sous son aile un jeune casse-cou qui l’admire, avant que l’amour d’une incendiaire acrobate ne vienne compromettre leur belle harmonie. Reed tire une certaine cinégénie de son drame forain (voltiges aériennes et plans vertigineux à l’appui), formule au passage deux-trois choses pas sottes sur l’ambition déçue et le prix de la réussite, et glisse en loucedé un sous-texte
gay-friendly qui donne un peu de relief à l’efficacité tranquille de l’ensemble.
4/6
Judex (Georges Franju, 1963)
Judex, c’est le redresseur de torts, le cœur d’Ivanhoé dans le costume de Zorro, le vengeur de la veuve et de l’orphelin, doué d’ubiquité, de clairvoyance et de prestidigitation. En théorie, le suivre dans ses aventures revient à accepter de se laisser entraîner dans un
wonderland début de siècle, avec ombres de Fantômas, infirmières sadiques et banquier véreux. Le gros souci, c’est que le feuilleton populaire de Franju est plombé par un désespérant manque d’imagination visuelle, qu’il se traîne sur un rythme rachitique de péripéties improbables en rebondissements gentiment ridicules, et que sa raideur monolithique annihile à peu près toute la fantaisie qu’il semble rechercher. Aujourd’hui, le film sent méchamment la naphtaline, à l’image du simili-Alain Cuny qui lui sert d’acteur principal.
2/6
Les maraudeurs attaquent (Samuel Fuller, 1961)
Vétéran de la Seconde Guerre mondiale, Fuller nourrit le film de guerre de son expérience concrète : l’attente angoissée avant l’assaut, l’harassante progression des colonnes dans la jungle, le goût amer du baroud, les nerfs à vif, le corps qui flanche, la dysenterie, le soulagement toujours repoussé de la permission… Il reprend le modèle d’
Aventures en Birmanie de Walsh et, retraçant la progression authentique de l’unité du général Merrill contre les lignes japonaises, emballe un récit sans fioritures, assez fonctionnel et prévisible dans ses mécanismes, mais dont le souci de réalisme achoppe sur un discours (volontiers ?) ambigu : entre la dénonciation des horreurs du conflit et l’exaltation un brin douteuse du dépassement de soi au nom de la grande armée yankee, le film ne tranche pas.
4/6
Arabesque (Stanley Donen, 1966)
Dès les spirales monochromes et les dessins géométriques du générique de Maurice Binder, on comprend que le couvert de
Charade est remis, avec au menu pastiche d’espionnage, duo de charme lancé dans une rocambolesque aventure, intrigue aux petits oignons accumulant chausse-trappes, faux-semblants et coups de théâtre. La cuisine est aussi relevée, son dosage peut-être plus savoureux encore. Sur un rythme trépidant, le divertissement s’offre un exercice de haute virtuosité qui multiplie optiques extravagantes et perspectives déformées, surimpressions et images floues, jeux de reflets et lumières irisées à la croisée des
swinging sixties et des débuts du psychédélisme, qui nous balade entre les apparences et les identités et affole les curseurs d’élégance, de malice et de glamour. Un régal.
5/6
Le ciel est à vous (Jean Grémillon, 1944)
Grémillon a beau s’inspirer de l’exploit authentique d’Andrée Dupeyron, épouse d’un garagiste qui battit en 1937 le record féminin de vol en ligne droite, l’aviation ne reste pour lui qu’un prétexte. Il ne cherche pas à glorifier l’esprit d’aventure, seulement à montrer qu’il convient de posséder une foi hors de soi-même. Le sujet est édifiant, mais la grandeur du film tient à son ton anti-épique, à son approche du quotidien, à sa profonde sympathie pour les natures fortes, défiant le cours du destin même si celui-ci a raison de leur obstination. Annonçant un néoréalisme à la française, parlant en claire parabole du Front populaire défunt et de la victoire à venir, il donne à éprouver la tension invisible entre le matériel et le spirituel et offre un beau rôle à Madeleine Renaud, vibrante, touchante, exaltée.
5/6
L’enfant secret (Philippe Garrel, 1979)
Une fois de plus, il n’y a pas de juste milieu, aucune tiédeur possible pour parler de l’œuvre secrète (et gonflante) de Garrel, cet enfant du siècle. Quand l’on accroche pas, il faut s’accrocher pour ne pas décrocher. Pas de technique, un minimalisme radical qui tend vers le cinéma muet (l’expressivité en moins), souffre d’être faux et n’est jamais moins éloquent que lorsqu’il ouvre la bouche. Pas de sujet non plus sinon l’amour, pas vraiment beau ni vraiment aimable, plutôt blessant, douloureux, et qui pousse les êtres à se regarder en souffrant, résignés, malheureux, inadaptés. Un mot pourrait décrire ce cinéma exsangue et doloriste : la morosité. Une image pourrait lui convenir : celle de la mélodie jouée par un pianiste à trois doigts, et que plus rien n’empêche désormais de jouer avec les pieds.
2/6
Et aussi :
Ex machina (Alex Garland, 2015) -
3/6
Mustang (Deniz Gamze Ergüven, 2015) -
5/6
Les mille et une nuits - Volume 1 : L'inquiet (Miguel Gomes, 2015) -
4/6
Films des mois précédents :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Mai 2015 - Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015 – Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015 - Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015 - La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015 - Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014 - Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014 - Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014 - Zardoz (John Boorman, 1974)
Septembre 2014 - Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014 - Le prix d'un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014 - Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014 - Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014 - Léon Morin, prêtre (Jean-Piere Melville, 1961) Top 100
Avril 2014 – L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014 - Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014 - Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 2014 - 12 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013 - La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013 - Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013 - L'arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013 - Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013 - La randonnée (Nicolas Roeg, 1971) Top 100
Juillet 2013 - Le monde d'Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013 - Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013 - Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013 - Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013 - Chronique d'un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 - Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013 - L'heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 - Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 - Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 - Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 - Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 - Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 - Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 - Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 - Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 - Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 - L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 - L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 - Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 - Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 - L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 - Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 - Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 - Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 - L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)