Commentaires à propos de votre déception du mois

[bruce randylan]

Ah non, c'est juste que j'ai pas trop le temps de regarder mes enregistrements télé. Je dois d'abord contenir l’hémorragie des DVDs achetés

[Jack Carter]

Ah non, c'est juste que j'ai pas trop le temps de regarder mes enregistrements télé. Je dois d'abord contenir l’hémorragie des DVDs achetés

dit-il, entre un Oshima et un film bresilien à la cinematheque

[bruce randylan]

Tout à fait : les quelques films que j'arrive à regarder chez moi, c'est priorité aux DVDs
(en plus, c'est mensonger : je n'ai vu que deux films brésiliens )

[Rockatansky]

Je devrai donc assumer être le seul classikien qui a ri à gorge déployée devant Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?

Pour moi, le film possède de remarquables qualités d'écriture et le personnage de Pascal Nzonzi est absolument hilarant.

Empiler les blagues racistes entendues entre potes ou lues sur Twitter, c'est ça de "remarquables qualités d'écriture"?
Sincèrement, je n'ai pas souvenir d'avoir autant eu honte de regarder un film (le fait d'imaginer des salles hilares et 12 millions de spectateurs a forcément dû renforcer ce sentiment). Je suis allé au bout comme certains vont au bout de Salo ou Cannibal Holocaust. Je peux maintenant dire que je l'ai vu.
Je n'aime ni les Ch'tis, ni le Diner de Cons mais leur existence (ou leur succès) me laisse relativement indifférent.
Là, on est dans une autre division. Je me rappelle comment le même sujet était traité dans les années 80 dans L'Œil au Beur(re) Noir avec le couple raciste formé par Dominique Lavanant et Martin Lamotte. il n'y avait alors aucune ambigüité. On riait alors du raciste.
Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu redistribue les cartes à l'aune de l'ambiance politique du pays. Aujourd'hui, on rit du raciste mais aussi avec lui.
C'est le premier grand succès public que le FN peut tout à fait cautionner.

Rien à ajouter, ce film rivalise avec 100% Cachemire pour la palme du mois dernier.

[Dale Cooper]

Là, on est dans une autre division. Je me rappelle comment le même sujet était traité dans les années 80 dans L'Œil au Beur(re) Noir avec le couple raciste formé par Dominique Lavanant et Martin Lamotte. il n'y avait alors aucune ambigüité. On riait alors du raciste.

Tiens c'est marrant, j'avais justement pensé à ce même film aussi, quand je me suis farcis ce Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu de triste mémoire (vu un soir d'un week-end à Florence, ou comment gâcher un séjour en amoureux).
C'est une comédie mais ce n'est pas une raison pour ne pas aller au bout du propos: Clavier et Lauby sont des racistes dans les limites permises par la démagogie actuelle (là où comme tu le relèves, on pointait du doigt ces choses-là dans les années 80). Le manque d'audace, comme disait Rick Blaine...

[Rick Blaine]

C'est une comédie mais ce n'est pas une raison pour ne pas aller au bout du propos: Clavier et Lauby sont des racistes dans les limites permises par la démagogie actuelle (là où comme tu le relèves, on pointait du doigt ces choses-là dans les années 80). Le manque d'audace, comme disait Rick Blaine...

C'est effectivement exactement ce que je sous-entendais.

[Bogus]

Je trouve que vous vous emballez un peu sur le bon dieu...
Film FN? je trouve plutôt qu'on a un film sponsorisé par la licra (pour reprendre une réplique du film), faussement subversif et totalement consensuel ou tout le monde s'excuse platement à la seconde où il fait une vanne "raciste".
J'avais trouvé le personnage de Clavier assez drôle pour ma part (une des rares satisfactions du films) à l'inverse ses filles moralisatrices, effondrées d'avoir un père si épouvantable, m'avaient prodigieusement agacé.

[Flol]

Pas une daube, mais énorme déception avec le Cinema Paradiso de Tornatore.
Le sujet avait pourtant tout pour me plaire (enfance, nostalgie, amour du cinéma), mais c'est fait avec tellement de lourdeurs, c'est tellement larmoyant et surjoué...que j'ai trouvé ça quasiment insupportable par moments. Les 20 dernières minutes sont belles, mais tout ce qui précède, c'est quand même bien relou.
Et le gamin ressemble beaucoup trop à Gérard Jugnot.

[Gounou]

Je l'ai vu étant gosse justement et avais bien déchanté en le revoyant adulte. Reste la musique de Morricone... et voilà.

[Jeremy Fox]

Vu à sa sortie, revu récemment... toujours avec la même émotion.

[Gounou]

Pour moi c'est vraiment un modèle de carte postale jaunie à l'excès pour chatouiller la nostalgie. Je comprends bien l'agacement de Ratatouille.

EDIT : Tornatore est d'ailleurs passé maître dans le programme et avait réitéré avec un Malena encore plus lourd.

[Flol]

Reste la musique de Morricone... et voilà.

Même la musique, je l'ai trouvée extrêmement niaiseuse en fait. En version concert ça passe, mais dans le film, l'orchestration est toute mielleuse.
Non vraiment, c'est très énervant tout ça.

[Supfiction]

Vu à sa sortie, revu récemment... toujours avec la même émotion.

Émotion, c'est le mot. Un film sur le temps qui passe et la mémoire, individuelle et collective. Il pourra profondément toucher même ceux qui n'ont jamais connu ces vieilles salles de villages et uniquement les multiplexes modernes sans âme. Musique sublime.

[Colqhoun]

Le gros film casse-pieds de ce début de mois: Scott Pilgrim vs The World.
Sorte d'apogée du film-geek ultra référentiel, le machin informe de Edgar Wright est en fait et surtout un sale mal de tête garantie avec ses effets abrutissants, son humour pas spécialement drôle et ses acteurs à la ramasse.

[Flol]

Vu à sa sortie, revu récemment... toujours avec la même émotion.

Émotion, c'est le mot. Un film sur le temps qui passe et la mémoire, individuelle et collective. Il pourra profondément toucher même ceux qui n'ont jamais connu ces vieilles salles de villages et uniquement les multiplexes modernes sans âme. Musique sublime.

Ben non.