Ben tant pis, mais merci pour la réponse !kiemavel a écrit :Non mais il est passé à la TV, à priori il y a moins de 10 ans. Par contre, je pense que c'était la seule diffusion mais sans certitude.joe-ernst a écrit :Je vois sur les captures des sous-titres français. Ce film est-il sorti en dvd avec des stf ? Merci.
Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méconnus
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Re: The high wall / Le mur des ténèbres (1947)

High Wall (1947)
Réalisation : Curtis BernhardtProduction : Robert Lord (Universal)
Scénario : Sydney Boehm et Lester Cole
Photographie : Paul Vogel
Musique : Bronislau Kaper
Avec :
Robert Taylor (Steven Kenet)
Audrey Totter (Dr. Ann Lorrison)
Herbert Marshall (Willard I. Whitcombe)
Robert Taylor est Steven Kenet, un vétéran de la guerre dans le Pacifique accusé d'avoir étranglé sa femme infidèle et tenter de se suicider en jetant sa voiture dans le ravin. Déclaré mentalement non apte, ses aveux sont irrecevables et il est placé en institution psychiatrique, ce qui lui permet d'éviter d'être jugé immédiatement..
Il est étonnant d’enchaîner The crooked way et The high wall car les deux films évoquent en filigrane le même sujet du retour difficile de vétérans de la seconde guerre mondiale avec leurs médailles militaires et leurs traumas psychologiques (Steven Kenet/Robert Taylor a un hématome du à un caillot de sang dans le cerveau qui le rend agressif).
A la sortie de la guerre, à Hollywood la mode est à la psychanalyse et aux désordres mentaux. On peut citer Possessed / Possédée (1947) du même Curtis Bernhardt , Spellbound / La maison du docteur Edwardes (1945), The Snake Pit / La fosse aux serpents (1948, Anatole Litvak), Le Secret derrière la porte (1948, Fritz Lang) parmi bien d'autres.
Ce High wall se rapproche davantage de Spellbound dans le sens où c'est la relation entre le patient et son infirmière qui y est le plus réjouissant à mon sens, au delà de l'intrigue criminelle. On trouve dans les deux films des séquences quasi identiques d'analyse du subconscient du malade. Toute cette partie est assez bien rendu, cela n'est jamais risible ou faux, tout comme la représentation de l'asile de fous. La réalisation de Curtis Bernhardt nous gratifie de quelques effets de lumière expressionnistes appropriés à cette ambiance trouble d'après-guerre. Certaines séquences sans dialogues en disent plus sur les sentiments et la psychologie des personnages que n'importe quel dialogue explicatif auquel on pourrait avoir droit dans d'autres films.
Outre la réalisation, il y a le casting. Audrey Totter est excellente dans ce rôle, comme dans tous ses rôles dans le genre noir d'ailleurs, genre dont elle constitue l'une des plus grandes contributrices, que ce soit en femme dangereuse (The Postman Always Rings Twice, Lady in the Lake, The Unsuspected), en salope intégrale (Tension) ou à l'inverse en femme protectrice (The high wall et biensûr le sublime The Set-Up / Nous avons gagné ce soir).
Elle est totalement convaincante ici en docteur en psychiatrie qui petit à petit passe de la professionnelle réservée et froide à la femme douce, attentive et inéluctablement amoureuse de son patient pourtant suspecté de meurtre.
Totter était sous contrat avec la MGM de 1944 à 1951 mais il s'agit de l'unique collaboration avec Robert Taylor, si je ne me trompe pas.
Pour l'anecdote à propos d'Audrey Totter, alors qu'on l'interviewait en 2000 à propos de son potentiel retour devant la caméra, elle avait répondu :
“What could I play? A nice grandmother? Boring! Critics always said I acted best with a gun in my hand.”
Robert Taylor a le regard sombre de circonstance (suspense oblige sur sa culpabilité) et fait preuve de beaux accès de violence rendant tout à fait crédible son personnage torturé (physiquement et mentalement). Il a également l'occasion pour l'une des première fois de composer un caractère complexe, exprimant une vulnérabilité. Loin de ses personnages gentillets des années 30 donc, et beaucoup plus nuancé que le bad guy peu intéressant de Johnny Eager.
Un mot sur l'impeccable Herbert Marshall particulièrement visqueux et détestable dans un sale rôle (qui rappelle un peu Clifton Webb dans Laura), et ce sans en faire beaucoup.
Quelques facilités de scénario sont à constater (en particulier les agissements crapuleux d'Herbert Marshall) et le suspense n'est pas le point fort du film car on devine assez vite qui est innocent et qui est coupable . Mais peu importe, le plaisir était bel et bien là pour ma part.


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J'aime particulièrement cette photo d'exploitation :

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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco
TIMETABLE (1956) est désormais disponible en dvd, depuis le 31 mars, chez Alpha video. Prix modique, qualité ?
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The Boss
The Boss - 1956
Réalisation : Byron Haskin / Production : Frank N. Seltzer / Distribution : United Artists / Scénario : Dalton Trumbo / Photographie : Hal Mohr / Musique : Albert GlasserAvec : John Payne (Matt Brady), William Bishop (Bob Herrick), Gloria McGehee (Lorry Reed), Doe Avedon (Elsie), Roy Roberts (Tim Brady), Rhys Williams (Stanley Millard)
En 1919, dans une ville du Midwest, le capitaine Matt Brady défile à la tête de ses hommes lors de la parade organisée pour le retour des anciens combattants. Avec son ami d'enfance le sergent Bob Herrick, il retrouve enfin sa ville, bien décidé à suivre sa propre route et monter sa propre affaire avec Bob en dépit des désirs de son frère ainé Tim, le maitre occulte de la ville, à la fois homme d'affaires et celui qui fait et défait les carrières politiques, qui souhaite le faire travailler avec lui. Il retrouve sa petite amie de longue date, l'institutrice Elsie Reynolds mais un soir d'ivresse, retardé par son ami Bob, lui aussi secrètement amoureux d'Elsie, Matt se présente en retard à un rendez-vous puis en raison de la répulsion qu'elle semble éprouver à son égard en raison de son ivresse, il l'a rejette violemment, rompt les fiançailles et sur un coup de tête épouse la 1ère fille rencontrée dans un bar. Lorsque son frère meurt à la suite d'une violente dispute au sujet de cette fille dont Matt refuse de divorcer malgré qu'elle pourrait nuire à la réputation de la famille, Matt le remplace comme le Boss de la ville. Il étend son influence jusqu'à devenir le maitre de l'état...
Dernier retour vers John Payne puisque, à priori, tous ses films noirs en dehors de Deux rouquines dans la bagarre ont été évoqués dans ce sujet. C'était un projet très ambitieux mais réalisé avec un budget minuscule. Malheureusement, la biographie d'un parrain, une sorte d'ancêtre du fameux parrain de Coppola (surtout le 2ème volet)…avec le budget pour réaliser la biographie d'un patron de bistro, cela fonctionne moyennement sur moi. C'est comme ça que je pourrais présenter ce film avec un brin de provocation car je crois qu'il est plutôt apprécié par les admirateurs de John Payne. Le scénario du film de Byron Haskin, co-produit par John Payne et signé sous un nom d'emprunt par Dalton Trumbo, fait le portrait psychologique d'un être fruste et opportuniste qui transpose par prudence au début du siècle le portrait à peine maquillée d'un homme ayant réellement existé. Le scénario s'inspire en effet de la vie et de la personnalité de Tom Pendergast, surnommé le "Boss Tom", un homme politique et homme d'affaires de Kansas City. Pendergast, décédé en 1945, avait été l'un des dirigeants politiques les plus puissants des États-Unis. Tout comme dans le film, Pendergast avait pris la direction de la scène politique locale lorsque son frère aîné qui dirigeait le parti démocrate était mort.
Il faisait et défaisait les carrières politiques et comme son incarnation cinématographique, il était impliqué dans des fraudes électorales, des affaires de corruption, de trafics d'influence…et tutti quanti comme on dit à Napoli. Dans le film, on voit son incarnation utiliser ses liens politiques pour faire pression sur des industriels, favoriser la carrière politique de ses poulains en bourrant les urnes ou plus subtilement en créant ou finançant des associations favorables aux candidats qu'il lance. L'un d'eux, Ernie Jackson, le personnage interprété par Joe Flynn, était une représentation romancée du président Harry Truman, qui a été soutenu par Pendergast lorsqu'il fut candidat au Congrès en 1934. L'acteur ressemblait même à Truman. Si cette évocation des relations incestueuses entre l'élite politique et les milieux d'affaires américains commençait à être intéressante, en partie faute de moyens, le film ne fait que survoler cet aspect et en dit finalement moins sur la corruption que les films plus modestes dont le modèle serait The Phoenix City Story. Pendergast était aussi un homme d'affaires qui avait notamment fait fortune dans le ciment. Dans le film, on voit Brady débuter dans les affaires vraiment lucratives en imposant au propriétaire d'une cimenterie qu'il lui cède la moitié de ses parts contre l'assurance d'obtenir des marchés publics. Il y gagnera un ennemi durable car le frère de cette entrepreneur, interprété par Rhys Williams, est un journaliste influent. Mais c'est surtout la crise des années 30 puis ses liens avec les bas-fonds qui finiront par le perdre car bien que devenu un délinquant en col blanc, il ne s'éloignera jamais vraiment du caniveau, ses liens avec le gangstérisme précipitant sa chute car il va se faire déborder par encore plus sordide que lui ; le méconnu Robin Morse composant un gangster (le personnage de Johnny Mazia) vraiment inquiétant.
Mais plus que l'ascension et la chute d'un parrain, c'est le portrait psychologique d'une personnalité extrême et le volet vie privée de la vie de cet homme qui fait l'intérêt de ce film. Pour ses admirateurs, John Payne y avait trouvé un de ses meilleurs rôles dans un film qui fut aussi un de ses derniers avant qu'il ne passe à la télévision, notamment pour la série The Restless Gun. Il tenait au projet puisqu'il le co-produisit et lui même pensait qu'il avait livré dans ce film la meilleure performance de sa carrière. La plus voyante, c'est sûr. La meilleure, ça l'est moins. Certes, il campe sur plusieurs dizaines d'années un personnage censé être dans sa trentaine au début du récit et on le suit jusqu'à sa chute, et la métamorphose physique de Payne est assez spectaculaire mais pour le reste, j'ai l'impression de voir une caricature de cet acteur déjà peu subtil et c'était selon moi déjà dans le personnage. Mon premier soucis -qui n'en sera pas un pour d'autres- est qu'il compose l'un des personnages principaux les plus antipathiques de toute l'histoire du genre et il est évident que c'est tout à fait volontairement que Payne a composé ce personnage pour qu'à aucun moment le public ne soit de son coté.
Pour aimer ce film, il doit falloir éprouver au minimum de la curiosité pour ce monstre. En dehors de la partie finale ou l'on verra un homme abattu et fragilisé par les trahisons successives, on ne verra jamais John Payne autrement que la mine sombre, l'air dédaigneux, le visage renfrogné et l'oeil mauvais. Je pense que l'on doit pouvoir regarder avec une certaine fascination cette personnalité extrême, ce cas pathologique, cet arriéré hargneux, cet personnalité auto destructrice qui se montre incapable d'aimer et qui détruit tout le monde autour de lui. Le seul être que Brady aura un peu respecté est son ami Bob, l'ami d'enfance avec lequel il fera la guerre et qui l'accompagnera un temps au début de son ascension sociale. C'est Brady qui va l'inciter à étudier le droit afin d'en faire son avocat et homme de confiance. Même lorsqu'il deviendra son rival amoureux, il continuera un temps à supporter son ami quand bien même c'est Bob qui fini par épouser Elsie, l'ex fiancée de longue date de Brady. La rancoeur finira tout de même par le rattraper car lui même fait un mariage désastreux. Brady traine avec lui une femme qu'il méprise, notamment pour sa laideur. Sur un coup de tête, il avait forcé la main d'une pauvre fille rencontrée dans un bar et il ne va pas cesser de la rabaisser et de l'humilier même quand elle va tenter de s'embellir et de s'éduquer pour se faire aimer de son mari, tout en refusant obstinément de divorcer. Même lorsqu'il se retrouvera en difficultés financières, il la repoussera encore. Leur relation peut faire penser à celle qu'entretienne Gassman et sa femme, qu'il méprise et humilie, dans le film de Scola Nous nous sommes tant aimés ! mais dans le film d'Haskin, la relation est beaucoup plus violente et elle est montrée sans une once de l'humour mordant de Scola.
Je suis moyennement client de ce film de Byron Haskin qui est plutôt défendu par de nombreux critiques sérieux et, encore une fois, qui est souvent tenu pour être celui dans lequel John Payne a livré sa meilleure ou l'une des meilleures interprétations de sa carrière. Passé à la télévision chez nous mais pas hier. Vu en vost.
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco
Si tu le prends, j'aimerais bien que tu nous dises si la qualité de la copie mérite d'investir quelques dollars dans la choseChip a écrit :TIMETABLE (1956) est désormais disponible en dvd, depuis le 31 mars, chez Alpha video. Prix modique, qualité ?

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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco
Je l'ai pris, mais il ne passe pas sur mon lecteur dézoné, le dvd est all zone, dvd défectueux ? je l'ai signalé à Alpha video, qui m'a remboursé.
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco
Aïe ! Dommage…Oui, surement un DVD défectueux. C'est très rare mais j'ai déjà eu ce type de problèmes sur quelques Warner zone 1 imprimés au Mexique à la grande époque ou je commandais beaucoup aux states (j'en ai vendu à une époque ou de nombreux classiques étaient encore inédits en France). Je vais farfouiller pour voir si une review sur le DVD est trouvable sur le net. Même si je ne trouve rien, je vais surement le prendre car c'est vraiment pas cher.Chip a écrit :Je l'ai pris, mais il ne passe pas sur mon lecteur dézoné, le dvd est all zone, dvd défectueux ? je l'ai signalé à Alpha video, qui m'a remboursé.
Pour la suite, petit retour à Dan Duryea
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco
Surprise ! le dvd passe sur mon ordinateur. L'image est plus sombre que les 2 autres enregistrements que je possède, mais c'est regardable et peut-être dû au fait de son passage sur ordi. Ce serait bien si Sidonis pouvait l'inclure dans sa collection " classiques perles noires "( je viens de prendre " Cover-up" ), mais j'en doute. La copie Alpha video, n'est quand même pas du niveau de celle, très belle, proposée par Olivefilms pour "Cry vengeance ", mais le prix est aussi très inférieur.
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco
J'ai revu Le carrefour de la mort. Je n'avais pas tiqué la première fois. Vous trouvez ça crédible, un témoin qui ne bénéficie pas de la protection de la police après avoir témoigné contre un gangster et que celui-ci a été quand même libéré ?
Je ne demande pas à Tommy Udo ce qu'il en pense..
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco
+ 1000 pour le souhait de voir éditer Timetable et Cry Vengeance dans la collection Sidonis mais je n'y crois guère bien que Cover-up, qui vient de l'être, n'ai pas une façade si séduisante que ça, même pour l'amateur de films noirs. Dennis O'Keefe et William Bendix ne sont que des mi-lourds du genre et surtout, même si le film est sympathique, j'en vois au moins 50 qui "méritent" plus que celui là. Le sujet est formidable. Il ressemble d'ailleurs d'assez près à celui du film de Sturges, Un homme est passé -et il est antérieur- mais la tension n'est pas tenue sur la durée. Elle se dilue et c'est dommage, même si j'aime bien le personnage interprété par Bendix, tour à tour blagueur, intimidant et inquiétant.Chip a écrit :Surprise ! le dvd passe sur mon ordinateur. L'image est plus sombre que les 2 autres enregistrements que je possède, mais c'est regardable et peut-être dû au fait de son passage sur ordi. Ce serait bien si Sidonis pouvait l'inclure dans sa collection " classiques perles noires "( je viens de prendre " Cover-up" ), mais j'en doute. La copie Alpha video, n'est quand même pas du niveau de celle, très belle, proposée par Olivefilms pour "Cry vengeance ", mais le prix est aussi très inférieur.
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco
Comme disait Gainsbourg qui avait été menacé suite à sa Marseillaise et à qui on avait proposé une protection : Un garde du corps, ça ne fait jamais que deux morts. On en a eu le triste exemple il n'y a pas si longtemps (Ok, c'est pas drôle…) Pour répondre plus sérieusement, ce genre de réalisme m'indiffère un peu d'autant plus que dans la réalité, justement, ce genre d'aberration serait possible. Et puis, ça donne une scène extraordinaireSupfiction a écrit :J'ai revu Le carrefour de la mort. Je n'avais pas tiqué la première fois. Vous trouvez ça crédible, un témoin qui ne bénéficie pas de la protection de la police après avoir témoigné contre un gangster et que celui-ci a été quand même libéré ?
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco
D'après Patrick Brion, c'était naturel (kiemavel a écrit :Et puis ce petit ricanement de hyène

Sinon, on le dit peu souvent mais Victor Mature était également excellent. Et puis Coleen Gray quoi.
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco
Widmark et Duryea, même blondeur, même minceur, même rire, même talent, deux grands du film noir. Il est dommage qu'on l'est affublé de cette horrible perruque dans " Kiss of death", je le préfère dans " the street with no name".
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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco
Et moi encore davantage dans Les forbans de la nuit et Le port de la drogue, deux de mes films noirs préférés. J'aime beaucoup le film de Keighley mais par certains aspects, je préfère la version de l'histoire qu'en donna Fuller avec La maison de Bambou.Chip a écrit :Widmark et Duryea, même blondeur, même minceur, même rire, même talent, deux grands du film noir. Il est dommage qu'on l'est affublé de cette horrible perruque dans " Kiss of death", je le préfère dans " the street with no name".
J'ignorais les dessous de l'affaire et le coté accidentel du ricanement. Entièrement d'accord pour Victor Mature, un acteur qui a longtemps été sous estimé en raison des rôles pour lesquels il est le plus connu ('bien sûr les péplums) mais il était très bien dès ses débuts, dans Qui a tué Vicky Lynn ? par exemple, un film noir de 1941. C'est le même metteur en scène (Bruce Humberstone) qui a réuni plus tard Victor Mature et Collen Gray (qui va sur ses 93 ans) dans un assez bon western : Massacre à Furnace Creek. Content que tu sois tombé pour Coleen. Je me rappelle que tu l'avais plus particulièrement remarqué suite à un papier posté ici au sujet de The Sleeping City. C'était plus le choc des photos que le poids des mots qui t'avaient plus particulièrement marqué mais c'est pas grave, je ne suis pas rancunierSupfiction a écrit :D'après Patrick Brion, c'était naturel (kiemavel a écrit :Et puis ce petit ricanement de hyène), la faute au stress car Widmark avait postulé pour un rôle de quelques secondes et s'était retrouvé propulsé en tête d'affiche dès qu'ils l'ont auditionné tellement il correspondait au type (blafard, malingre, drogué) qu'ils envisageaient.
Sinon, on le dit peu souvent mais Victor Mature était également excellent. Et puis Coleen Gray quoi.

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Re: Les films noirs à petits budgets et/ou de cinéastes méco
LES FORBANS DE LA NUIT ? je suis d'accord,c' est la meilleure prestation de Widmark, quant à son rire on peut l'entendre dans d'autres films. Victor Mature ? je ne suis pas fan.