nobody smith a écrit :L’existence de Coneheads, je l’ai apprise dans Picsou Mag à l’époque de sa sortie française
Hahaha, merci de me rappeler ce bon souvenir !! C'était au début des 90's, je m'en souviens aussi des pages ciné avec des films genre "La Famille Pierrafeu" qui étaient mis en avant.
Houlaa, en voilà du lourd... Déjà à sa sortie, ça sentait (fort) l'improbabilité et le sympathique bousin. Jamais réussi à le voir sans décrocher rapidement. C'est idiot mais j'ai toujours fait un rapprochement entre ces choses venues de l'outre-espace scénaristique, la Denrée jouée par Villeret dans La soupe au chou et... les apparitions de (pas encore) guest star de Robin Williams dans les saisons tardives de la série Happy days...
Helena a écrit :Vous aussi? Je me souviens de la pub, une question, ce n'est pas eux qui ont plusieurs rangées de dents? Je me souviens d'une photo dans la revue ou le père possède plusieurs rangées de dents. Je ne l'ai jamais vue alors que je voulais le voir moi aussi.
Ouais cette photo avec les rangées de dents, je dois dire aussi que ça m'avait bien marqué gamin. Typiquement le genre d'image se voulant drôle mais s'avérant au final surtout flippante.
C'est exactement cela, je trouvais la scène vraiment étrange et effrayante... je comprends mieux pourquoi je n'ai plus envie de manger de la viande ^^. Merci à toi pour la confirmation.
L'étoile du silence (Der schweigende Stern, 1960, Kurt Maetzig)
Cette co-prod de SF polono-est allemande, première adaptation d'une oeuvre de Stanislas Lem* est à se pendre. Ils se prennent tellement au sérieux que ce n'est même pas drôle au ixième degré. C'est laid, triste, mortellement ennuyeux et miteux du début à la fin (à l'image des scaphandres en inox/plexiglas et du robot joueur d'échecs). Le tout en Agfacolor. Ils parviennent à dégouter d'aller dans l'espace alors qu'il y a Yoko Tani dans l'équipage. Sacrée performance !
Suis... la ligne du parti, la ligne du parti...
A noter ce détail agaçant et qui lui hélas n'a pas vieilli : chaque membre de l'équipage international est présenté par son pays d'origine sauf... le (sic) "Africain".
(*) Trois ans plus tard, les tchèques feront heureusement beaucoup plus présentable avec Ikarie xb-1 et puis viendra un certain Andrei T...
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Helena a écrit :C'est exactement cela, je trouvais la scène vraiment étrange et effrayante... je comprends mieux pourquoi je n'ai plus envie de manger de la viande ^^. Merci à toi pour la confirmation.
Je le remets (effacé par erreur) : je trouve surtout ça extrêmement moche. Ca peut tout juste faire peur à un gamin, et encore, un gamin facilement impressionnable...(sauf erreur, le but du film -pas vu- n'était pas de faire peur, mais de faire rire...)
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? (pensée shadok)
Le seul avantage de cette caricature de néo-nouvelle vague est qu'il m'a permis de trouver une définition à ce type cinéma : le film de 1ère lecture;
En effet, Roberte fait partie de ces films "intello" (désolé du gros mot) avec des acteurs qui jouent atrocement faux et qui se déplacent par à coups, des plans qui durent trop de raison, les effets appuyés, une photo granuleuse (souvent en lumière naturelle), des dialogues artificielles, aucun sentiment de continuité.
Bref, un cinéma où l'on se contenterait de filmer les répétitions avec les comédiens qui marchent comme s'il chercher les marques au sol et qui récitent mollement les répliques qu'ils découvrent tout juste tandis que les opérateurs n'ont pas finis de régler les problèmes techniques.
Roberte est donc un calvaire intégral, le genre de films où on regrette dès la troisième minute d'être rentrer dans la salle de cinéma. J'ai d'ailleurs essayé de dormir (certains dans la salle ont réussi) car, outre cet aspect première lecture, le vrai problème c'est le film en lui-même que je comprends absolument pas. Que ce soit la démarche de Zucca, ce qu'il veut dire et même ce qu'il veut raconter tout simplement. Une incompréhension totale.
Après, y-a quelque trucs un peu décalé de temps en temps, genre humour absurde à froid (numéro amusant de Frédéric Mitterrand) mais rien qui ne justifie ce mépris envers le spectateur.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
En compétition avec Lucy pour le pire film vu cette année ;
Quant à l'argument du "il avait 19 ans au moment de réaliser ce film", je préfère largement voir Street trash où le réalisateur avait lui aussi 19 et une autre maitrise du cinéma. Là, ce film est un cauchemar de A à Z.
En compétition avec Lucy pour le pire film vu cette année ;
Quant à l'argument du "il avait 19 ans au moment de réaliser ce film", je préfère largement voir Street trash où le réalisateur avait lui aussi 19 ans et une autre maitrise du cinéma. Là, ce film est un cauchemar de A à Z.
Boubakar a écrit :En compétition avec Lucy pour le pire film vu cette année ;
Quant à l'argument du "il avait 19 ans au moment de réaliser ce film", je préfère largement voir Street trash où le réalisateur avait lui aussi 19 ans et une autre maitrise du cinéma. Là, ce film est un cauchemar de A à Z.
Putain dire que je dois le voir bientôt ! Ca ne me rassure pas du tout ! Tu avais vu d'autres films du cinéaste avant ?
Et encore, Anne Dorval avait envoyé bouler Dolan quand il lui a présenté un premier scénar. Dolan est ensuite revenu vers elle avec celui de "J'ai tué ma mère" et elle a accepté de jouer pour lui.
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
Boubakar a écrit :Quant à l'argument du "il avait 19 ans au moment de réaliser ce film", je préfère largement voir Street trash où le réalisateur avait lui aussi 19 ans et une autre maitrise du cinéma.
Ah ouais c'est vrai en plus.
J'avais même pas calculé que Muro était aussi jeune à l'époque. Le film est loin d'être parfait, mais techniquement c'est incroyable.
Et ça veut dire qu'il en avait donc à peine 23 au moment de The Abyss.
Mais chez Dolan, film après film, on nous ressort constamment l'argument de son âge. Comme si c'était forcément gage de qualité...
