Qu'attend tu Billou ? Tu nous serais d'un grand secours pour botter les fesses des deux rabats-joiesBill Harford a écrit :Je n'ai pas encore vu "Bon Voyage",Jeremy Fox a écrit :Ah j'oubliais : Virginie Ledoyen est toujours aussi belle![]()

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Ce n'est pas ce que je voulais dire, je généralisais à propos des enjeux des films de divertissement : je ne vois pas pourquoi un film devrait toujours être porteur de message pour être bon ou réussi. Dans le Rappeneau, évidemment que les enjeux sont ceux qui étaient dans le roman de Modiano et que tu cites ci-dessus.Roy Neary a écrit :Mais arrêtez de dire qu'il n'y a pas d'enjeux !
Le film parle, de manière enlevée et humoristique, d'une époque marquée par un jeu d'apparences et de mensonges que les subresauts de l'histoire vont faire exploser. Les personnages, qui sont volontairement des stéréotypes d'un petit théatre en ébullition, s'agitent comme des pantins qui vont tomber le masque. A l'exemple d'un pays qui se mentait à lui-même et qui va s'écrouler devant l'adversité.
Rappeneau est peut-être le seul réalisateur capable de faire des "screwball comedies" à la française, avec le support d'un script intelligent et faussement léger.
Exact et aussi le seul à savoir faire en France un film d'aventure romantique plein de panache, de souffle, d'émotion et de lyrisme (Le hussard).Roy Neary a écrit :Rappeneau est peut-être le seul réalisateur capable de faire des "screwball comedies" à la française, avec le support d'un script intelligent et faussement léger.
Mouais...Roy Neary a écrit :Mais arrêtez de dire qu'il n'y a pas d'enjeux !
Le film parle, de manière enlevée et humoristique, d'une époque marquée par un jeu d'apparences et de mensonges que les subresauts de l'histoire vont faire exploser. Les personnages, qui sont volontairement des stéréotypes d'un petit théatre en ébullition, s'agitent comme des pantins qui vont tomber le masque. A l'exemple d'un pays qui se mentait à lui-même et qui va s'écrouler devant l'adversité.
Rappeneau est peut-être le seul réalisateur capable de faire des "screwball comedies" à la française, avec le support d'un script intelligent et faussement léger.
Simone Choule a écrit :Mouais...Roy Neary a écrit :Mais arrêtez de dire qu'il n'y a pas d'enjeux !
Le film parle, de manière enlevée et humoristique, d'une époque marquée par un jeu d'apparences et de mensonges que les subresauts de l'histoire vont faire exploser. Les personnages, qui sont volontairement des stéréotypes d'un petit théatre en ébullition, s'agitent comme des pantins qui vont tomber le masque. A l'exemple d'un pays qui se mentait à lui-même et qui va s'écrouler devant l'adversité.
Rappeneau est peut-être le seul réalisateur capable de faire des "screwball comedies" à la française, avec le support d'un script intelligent et faussement léger.
Je suis d'accord, mais entre les intentions et le resultat, il y a un gouffre !
Perso, je n'ai pas rigoler une seule fois... Et ça on y peut rien.
La différence entre Lubitsch et Rappeneau ? Lubitsch est drôle.![]()
Et surtout il y a un ton Lubitsch, une vision du monde qui lui appartient. Reprendre ces tics et en faire des trucs de scénarios je trouve cela un peu triste. Surtout que Rappeneau n'est pas un post moderne qui interroge le cinéma du passé ou qui établit un véritable dialogue entre les deux. Non, il se contente de refaire... Moi, je dis bof !
Bon Voyage, c'est du cinéma réchauffé...
Oui, je dis Lubitsch, j'aurais pu dire Hawks ou même Capra...Roy Neary a écrit :Tant pis pour toi Simone !![]()
Ceci dit, je ne suis pas sûr que Rappeneau veuille coller à ce point à Lubitsch. Reprendre "ses tics" ? On serait plus proche de Hawks que de Lubitsch si vraiment on voulait enc... les mouches.
OK avec Jeremy. Si on veut trouver une constante dans la filmo de Rappeneau, il y en a une évidente : la vitesse. Le côté Screwball de Bon Voyage vient de ces enchaînement d'évènements que Rappeneau lie avec effervescence. Mais il ne réalise pas ainsi pour faire du Hawks comme Haynes a fait du Sirk. Que ce soit dans le Hussard, Cyrano ou Tout feu tout flamme, il y a toujours eu cette constante.Jeremy Fox a écrit :Rappeneau n'imite ni Lubitsch, ni Hawks, il fait ce qu'il a toujours fait depuis son premier film : Du Rappeneau.
Rappeneau, auteur complet
George Kaplan a écrit :OK avec Jeremy. Si on veut trouver une constante dans la filmo de Rappeneau, il y en a une évidente : la vitesse. Le côté Screwball de Bon Voyage vient de ces enchaînement d'évènements que Rappeneau lie avec effervescence. Mais il ne réalise pas ainsi pour faire du Hawks comme Haynes a fait du Sirk. Que ce soit dans le Hussard, Cyrano ou Tout feu tout flamme, il y a toujours eu cette constante.Jeremy Fox a écrit :Rappeneau n'imite ni Lubitsch, ni Hawks, il fait ce qu'il a toujours fait depuis son premier film : Du Rappeneau.
Rappeneau, auteur complet
Je persiste en affirmant que ce film a tout d'un Rappeneau et qu'il est inutile d'aller chercher des modèles ...