Le Western américain : Parcours chronologique III 1955-1959
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Un homme est passé c'est un des meilleurs westerns modernes qui existe. Le roman était bien sympa aussi (publié à la série noire). Fort Bravo, le dernier train de gun hill, le trésor du pendu, OK Corrall, les 7 mercenaires, du tout bon!!! Coup de fouet en retour bien plaisant aussi. Après j'aime moins...même Sept secondes en enfer je n'accroche pas des masses, les naufragés de l'espace, Zebra (dont on annonce le remake d'ailleurs)...mouais.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
J'ai commandé Un homme est passé par non pas l'opération du Saint Esprit mais celle de la FNAC 5 dvd=30€ (avec quelques ratages comme Obsession de De Palma, The Santa Fe Trail de Curtiz ou Danse avec les loups de Kostner ) because pour la énième fois je n'ai pas pu me connecter à mon compte sur A-ma-zonnnnnnne....
J'ai pris aussi bien sur en plus Last Train from Gun Hill.

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- Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Bon et bien viens nous tenir au courant 

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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Tiens, d'ailleurs j'ai souvent fait le parallèle entre Robert Aldrich et John Sturges, déjà parce qu'ils se sont souvent partagés les mêmes acteurs et qu'ils ont fait des films qui sont devenus de grands classiques (qu'on les aime ou pas) : Quant l'un nous offre Les 7 mercenaires et La grande évasion avec une belle pléïade d'acteurs, l'autre nous fait la même avec Les 12 salopards et Le vol du Phénix. L'affrontement de Kirk Douglas face à Burt Lancatser dans Le dernier trian de Gun Hill, vaut celui entre Kirk Douglas et Rock Hudson dans El Perdido. L'attachant salaud Burt Lancaster affronte Gary Cooper dans Vera Cruz, tandis que la fascinante ordure Robert Taylor défie Richard Widmark dans Le tréor du pendu. Aldrich dirige le Rat Pack dans 4 du Texas alors que Sturges les fait délirer dans Les 3 sergents (tous deux étants très moyens). Sturges a fait un excellent western moderne avec Un homme est passé, 18 après Aldrich fait L'empereur du Nord. Quant Sturges nous sort un (bon) western noir avec 7 secondes en enfer, l'autre nous donne le sombre 'mais excellent) Fureur apache. Film d'espionnage sur fond de guerre nucléaire Destination Zebra, station polaire pour Sturges, L'utimatum des 3 mercenaires pour Aldrich. Deux films de guerre assez pessimiste en fin de carrière, Aldrich : Trop tard pour les héros, Sturges / L'aigle s'est envolé. Sturges nous gratifie en fin de carrière les westerns insipides Sur la piste de le grande caravane, Joe Kidd ou Chino, Aldrich fait la même avec Un rabbin au Far-West.
En approfondissant, il doit surement y avoir d'autres similitudes et je suis bien conscient aussi qu'ils ont des qualités indépendantes l'un comme l'autre mais toutes ces similitudes font que je les ai souvent confondu et aussi que je les aime autant l'un que l'autre !
En approfondissant, il doit surement y avoir d'autres similitudes et je suis bien conscient aussi qu'ils ont des qualités indépendantes l'un comme l'autre mais toutes ces similitudes font que je les ai souvent confondu et aussi que je les aime autant l'un que l'autre !


- Jeremy Fox
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
L'étranger... a écrit :Tiens, d'ailleurs j'ai souvent fait le parallèle entre Robert Aldrich et John Sturges, déjà parce qu'ils se sont souvent partagés les mêmes acteurs et qu'ils ont fait des films qui sont devenus de grands classiques (qu'on les aime ou pas) : Quant l'un nous offre Les 7 mercenaires et La grande évasion avec une belle pléïade d'acteurs, l'autre nous fait la même avec Les 12 salopards et Le vol du Phénix.L'affrontement de Kirk Douglas face à Burt Lancatser dans Le dernier trian de Gun Hill, vaut celui entre Kirk Douglas et Rock Hudson dans El Perdido. L'attachant salaud Burt Lancaster affronte Gary Cooper dans Vera Cruz, tandis que la fascinante ordure Robert Taylor défie Richard Widmark dans Le tréor du pendu. Aldrich dirige le Rat Pack dans 4 du Texas alors que Sturges les fait délirer dans Les 3 sergents (tous deux étants très moyens). Sturges a fait un excellent western moderne avec Un homme est passé, 18 après Aldrich fait L'empereur du Nord. Quant Sturges nous sort un (bon) western noir avec 7 secondes en enfer, l'autre nous donne le sombre 'mais excellent) Fureur apache. Film d'espionnage sur fond de guerre nucléaire Destination Zebra, station polaire pour Sturges, L'utimatum des 3 mercenaires pour Aldrich. Deux films de guerre assez pessimiste en fin de carrière, Aldrich : Trop tard pour les héros, Sturges / L'aigle s'est envolé. Sturges nous gratifie en fin de carrière les westerns insipides Sur la piste de le grande caravane, Joe Kidd ou Chino, Aldrich fait la même avec Un rabbin au Far-West.
En approfondissant, il doit surement y avoir d'autres similitudes et je suis bien conscient aussi qu'ils ont des qualités indépendantes l'un comme l'autre mais toutes ces similitudes font que je les ai souvent confondu et aussi que je les aime autant l'un que l'autre !
Plutôt Anthony Quinn dans ce film .


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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Comparaison intéressante.L'étranger... a écrit :Tiens, d'ailleurs j'ai souvent fait le parallèle entre Robert Aldrich et John Sturges, déjà parce qu'ils se sont souvent partagés les mêmes acteurs et qu'ils ont fait des films qui sont devenus de grands classiques (qu'on les aime ou pas) : Quant l'un nous offre Les 7 mercenaires et La grande évasion avec une belle pléïade d'acteurs, l'autre nous fait la même avec Les 12 salopards et Le vol du Phénix. L'affrontement de Kirk Douglas face à Burt Lancatser dans Le dernier trian de Gun Hill, vaut celui entre Kirk Douglas et Rock Hudson dans El Perdido. L'attachant salaud Burt Lancaster affronte Gary Cooper dans Vera Cruz, tandis que la fascinante ordure Robert Taylor défie Richard Widmark dans Le tréor du pendu. Aldrich dirige le Rat Pack dans 4 du Texas alors que Sturges les fait délirer dans Les 3 sergents (tous deux étants très moyens). Sturges a fait un excellent western moderne avec Un homme est passé, 18 après Aldrich fait L'empereur du Nord. Quant Sturges nous sort un (bon) western noir avec 7 secondes en enfer, l'autre nous donne le sombre 'mais excellent) Fureur apache. Film d'espionnage sur fond de guerre nucléaire Destination Zebra, station polaire pour Sturges, L'utimatum des 3 mercenaires pour Aldrich. Deux films de guerre assez pessimiste en fin de carrière, Aldrich : Trop tard pour les héros, Sturges / L'aigle s'est envolé. Sturges nous gratifie en fin de carrière les westerns insipides Sur la piste de le grande caravane, Joe Kidd ou Chino, Aldrich fait la même avec Un rabbin au Far-West.
En approfondissant, il doit surement y avoir d'autres similitudes et je suis bien conscient aussi qu'ils ont des qualités indépendantes l'un comme l'autre mais toutes ces similitudes font que je les ai souvent confondu et aussi que je les aime autant l'un que l'autre !
J'ai une préférence pour le style Aldrich, un réalisateur qui m'a toujours apparu, à tort peut-être, comme à la fois dans et hors du système, un peu franc-tireur alors que Sturges m'a toujours semblé être un homme des studios, un Yes Man.
La réalité est sans doute plus complexe.
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Re: The Last Wagon
Si je suis d'accord sur la majorités des grandes lignes de ta belle chronique, la dernière vision de "La Dernière Caravane" m'a un peu laissée sur ma faim. Certes les plans sont magnifiques, de même que la réalisation, de même que le jeu de Richard Widmark. Mais finalement l'écriture me pose un problème, la caractérisation des personnages flirte régulièrement avec le ridicule tant elle est manichéenne. La médiocrité sans discernement des personnages au début du récit ne semble là que pour leur permettre d'accéder à un rachat. C'est très dialectique, soit ils sont gentils et courageux, et ils vont s'en sortir, soit ils sont bêtes et méchants, et ils vont ou mourir, ou évoluer très positivement. J'aime toujours beaucoup "La Dernière Caravane" mais du coup, elle se retrouve en position d'éligibilité pour sortir de mon top 30 western !Jeremy Fox a écrit : Au final, un splendide western aussi bien sur le fond que sur la forme. D'après Bertrand Tavernier qui tient cette information du fils même de Delmer Daves, le scénario aurait été écrit dans les très grandes largeurs par le cinéaste lui-même, l'écrivain Gwen Bagni et James Edward Grant n'ayant apportés que quelques idées. Au vu des thèmes mis en avant et développés, au vu de la tendresse et du lyrisme déployés, ça ne fait effectivement presque aucun doute, ce qui en fait un véritable film d'auteur. D'ailleurs la maîtrise de l'écriture est tout aussi éclatante que la maîtrise formelle, les dialogues sonnent aussi justes que le travail sur la couleur et l'éclairage (un vrai régal pour les yeux), la solide intrigue linéaire est aussi efficace que l'époustouflant sens du cadre (que ce soient pour les gros plans ou les plans d'ensemble). Un film au rythme constamment soutenu qui n'hésite pas à mélanger brutalité (les meurtres au poignard par Richard Widmark sont sacrément rudes) et douceur, sécheresse et lyrisme, film d'aventure et récit d'apprentissage, action et mélodrame, pour aboutir sur de grandes leçons de sagesse sans que ce ne soit jamais trop moralisateur. Un western magistral qui ne connut pas un grand succès à sa sortie mais qui est devenu un grand classique au fil du temps. Recommandable sans modération aux amateurs ou non de westerns de 7 à 77 ans !
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Re: The Last Wagon
homerwell a écrit : La médiocrité sans discernement des personnages au début du récit ne semble là que pour leur permettre d'accéder à un rachat. C'est très dialectique, soit ils sont gentils et courageux, et ils vont s'en sortir, soit ils sont bêtes et méchants, et ils vont ou mourir, ou évoluer très positivement. J'aime toujours beaucoup "La Dernière Caravane" mais du coup, elle se retrouve en position d'éligibilité pour sortir de mon top 30 western !
Sauf que je ne vois pas vraiment de personnages médiocres, bêtes ou méchants : si tu parles de certains des ados, ils sont tout simplement humains avec leurs tares et leurs agaçants défauts.
En même temps, je vois tout à fait ce que tu veux dire mais ça fait partie de la "naïveté" du cinéaste. Il a toujours été un peu comme ça jusque dans ses derniers mélos.
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Re: The Last Wagon
Cette naïveté me gène car elle ne s'accompagne pas, comme chez Ford par exemple, de bonhomie, ou d'un brin de roublardise, c'est noir ou c'est blanc, simpliste.Jeremy Fox a écrit : En même temps, je vois tout à fait ce que tu veux dire mais ça fait partie de la "naïveté" du cinéaste. Il a toujours été un peu comme ça jusque dans ses derniers mélos.
Dernière modification par homerwell le 10 juil. 13, 19:37, modifié 1 fois.
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Re: The Last Wagon
homerwell a écrit :Cette naïveté me gène car elle ne s'accompagne pas, comme chez Ford par exemple, de bonhommie, ou d'un brin de roublardise, c'est noir ou c'est blanc, simpliste.Jeremy Fox a écrit : En même temps, je vois tout à fait ce que tu veux dire mais ça fait partie de la "naïveté" du cinéaste. Il a toujours été un peu comme ça jusque dans ses derniers mélos.
Sauf que chez Ford, la bonhomie est parfois forcée (ou semble l'être) alors que Daves parait constamment sincère, en accord avec lui-même, sa conception humaniste de la vie. J'adore les deux univers mais la filmographie de Daves (dans tous les genres) me procure dans l'ensemble plus de plaisir que celle de Ford que je trouve plus inégale. M'enfin là nous comparons deux géants.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
Bonhomie forcée vs naïveté simpliste. Affaire de sensibilité toute personnelle. 

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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
C'est clair. En même temps, Ford est pour l'instant mieux placé que Daves dans mon Top 20 avec 4 films contre 1homerwell a écrit :Bonhomie forcée vs naïveté simpliste. Affaire de sensibilité toute personnelle.
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Gunfight at the O.K. Corral

Règlements de comptes à OK Corral (Gunfight at the O.K. Corral - 1957)
de John Sturges
PARAMOUNT
Avec Burt Lancaster, Kirk Douglas, Rhonda Fleming, Jo van Fleet, John Ireland, Lyle Bettger
Scénario : Leon Uris
Musique : Dimitri Tiomkin
Photographie : Charles Lang (Technicolor 1.85)
Un film produit par Hal B. Wallis pour la Paramount
Sortie USA : 29 Mai 1957
Il est de ces westerns qui marquèrent mon enfance et qui par le fait firent énormément pour la passion que j’éprouve depuis pour le genre. Ce fut tout d’abord, très jeune, le cas de Le Réfractaire (Billy the Kid) de David Miller avec un Robert Taylor tout de noir vêtu dont la fin tragique m’aura bouleversé (ainsi que la plupart des garçons de mon âge qui s’étaient aisément identifiés à cet assassin malgré lui, classieux en diable) ; puis La Dernière caravane (The Last Wagon) de Delmer Daves dont Richard Widmark attaché à sa roue de chariot fut probablement l’image la plus durablement marquante de toute mon iconographie westernienne ; ou encore Rio Bravo qui entérina définitivement mon amour pour le western américain en même temps qu’un deuxième film qui n’est autre justement que Règlement de comptes à OK Corral. Un western de prestige à gros budget qui, l’année de sa sortie, en 1957, devint le plus gros succès dans le genre avant d’être détrôné quelques années plus tard par Les Sept mercenaires (The Magnificent Seven) du même réalisateur. Son sérieux, son dramatisme exacerbé, sa minutie dans les détails, la richesse et les ambigüités des relations entre les personnages, firent que je pus me rendre compte avec plaisir (et soulagement vis à vis du regard des autres) que le western pouvait être aussi adulte et intelligent que n’importe quel autre genre, et n’avait donc aucune raison d’être traité avec condescendance comme étant uniquement un simple divertissement du samedi soir. Malheureusement, le cliché existe encore mais les connaisseurs savent qu’il n’en est rien. Tout ça pour dire que malgré les multiples visionnages, sans que ce ne soit lié à une quelconque nostalgie malgré le fait qu’il ait été un des principaux déclencheurs de ma passion pour le western, je considère toujours ce film de John Sturges comme un sommet du genre.









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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 3 (55
J'ai un souci.
Je me souviens avoir vu le film à plusieurs reprises à la télé étant gamin (il y a donc 25 ou 30 ans) et dans ma mémoire, le film étant en noir et blanc...
Je me souviens avoir vu le film à plusieurs reprises à la télé étant gamin (il y a donc 25 ou 30 ans) et dans ma mémoire, le film étant en noir et blanc...
